Nietzsche Par Delà Bien Et Mal

la première règle de sa méthode. Ainsi le « cogito ergo sum », ou « je pense donc je suis », se présente-t-il précisément comme première certitude ou évidence, qu’aucune objection ou réfutation ne © Hatier 2002-2003 saurait ébranler : je peux bien douter de l’existence du monde en effet ou de celle de mon corps, rien ne peut mettre en doute que je pense puisque je doute, et que, pensant, je sois quelque chose (cf. la première méditation des Méditations métaphysiques). Pour cette raison, la

tout n’est pas réfléchi dans la réflexion, il y a bien une forme d’existence antérieure à la réflexion et elle doit bien avoir un peu d’ouverture et de liberté si elle a pu mener ultérieurement à la réflexion. De même il doit bien y avoir quelque chose de libre et d’ouvert dans l’enfant qui peut mener à l’adulte. Si la liberté consiste à se posséder soi-même et non à être possédé, cette possession est-elle atteinte par la seule réflexion ou bien y a-t-il des éléments antérieurs à cette possession

Peut-être cela ne fera-t-il que lui donner un regard plus pénétrant pour lui représenter d’une manière d’autant plus terrible les maux qui jusqu’à présent se dérobent encore à sa vue et qui sont pourtant inévitables, ou bien que charger de plus de besoins encore ses désirs qu’il a déjà bien assez de peine à satisfaire. Veut-il une longue vie ? Qui lui répond que ce ne serait pas une longue souffrance ? Veut-il du moins la santé ? Que de fois l’indisposition du corps a détourné d’excès où aurait fait tomber

les différences. 4. La roue du changement de regard et application dans le NT : J’enferme l’autre dans le mal qu’il a commis, je le réduis à sa violence. Or, une personne est toujours plus que le mal qu’elle commait. L’Evangile invite à faire basculer le mur de la violence, à voir sa part de rayé et a voir la vérité de l’autre (L’amour des ennemis signifie lutter contre le mal commis par la personne tout en la respectant. Thème 3 : Dieu en question ? Le parcours philosophique 1. Le

celle de leur nécessité. On ne peut rabattre si simplement le concept de « besoin » sur celui de nécessité, puisque ce dernier implique une stricte satisfaction (nec esse, ce qui ne peut pas ne pas être) tandis qu’un besoin peut très bien demeurer insatisfait, et que, bien plus, il suppose un manque initial de son objet. C’est donc avant tout de maîtres « en droit » qu’il sera question ici, puisqu‘eux seuls sont « plus grands » en même tant qu’ils peuvent ne l’être pas. Tout ceci confère à ce qui sera

__________________________________________ 9 créateur selon la psychanalyse (Freud) ______________________________________________10 création art istique est un acte de communication ______________________________________11 création et la réception art istiques s elon Nietzsche _____________________________________11 II. Les fins de l’art _________________________________________________________ 12 Introduction : La diversité des sentiments esthétiques _____________________________ 12 A. Le beau ____________________________________________________________

philosophie entre la conscience conçue comme « conscience morale », permettant de distinguer le bien du mal et ayant un but principalement pratique, et la conscience comme source de connaissance de soi et du monde et ayant un but principalement théorique. LES GRANDS AXES DE REFLEXIONS -    L’absence du concept de conscience chez les Grecs : Les Grecs n’avaient pas de terme pour désigner la conscience bien que peu à peu (notamment avec les stoïciens), l’idée d’un souci de soi, d’une attention portée

nature peut elle susciter le respect? Le respect de la nature est une question aujourd’hui très médiatisée, partout dans le monde s’élèvent les opinions dénonçant nos sociétés irrespectueuses d’une nature fragilisée et amoindrie par l’homme. Mais au-delà d’un simple débat écologique se pose une réelle question d’éthique et de morale. S’il est vrai que nous la respections autrefois pour diverses raisons, ce respect s’est vu s’affaiblir au fil du temps, notamment par les théories de certains philosophes

étudier un texte de FREUD malaise dans la civilisation ; l’auteur nous décrit sa perception du bonheur ‘ la recherche du plaisir chez l’homme . on dit que le bonheur est également un état de la conscience pleinement satisfaite . il s’agit alors du bien-être . pour FREUD le bonheur à deux faces «  un but positif et un but négatif , d’un côté éviter douleur et privation de l’autre rechercher de forte jouissance «  L’auteur pense que l’homme recherche le plaisir pour déterminer le but de la vie . Mais

d’elle-même. Je peux ensuite la neutraliser puisque l’Homme possède la conscience de penser, le célèbre Cogito ergo sum de Descartes. Ces pensées arrivent et je ne contrôle pas leur afflux. C’est d’ailleurs ce qu’affirmait Nietzsche dans Par delà le bien et le mal, Nietzsche remarque que la pensée vient d’elle-même : il n’y a pas de moi qui veuille penser. La pensée est un acte involontaire, quelque soit l’objet de cette pensée Si la majorité des pensées sont brèves, certaines peuvent être le