Nihilisme

d'avance condamné au malheur et à la déception. Et si la vie est par essence malheureuse, il n'en suit effectivement, comme l'affirme notre texte, que « la partie la plus heureuse de notre existence est celle où nous la sentons le moins ». Le nihilisme: tel est le nom que Nietzsche donnait à ce sentiment né d'une dégout de la vie, ou plus exactement d'une faiblesse telle que la moindre souffrance devient intolérable. Dire que l'existence est par définition malheureuse, faire du bonheur un mensonge

voir que ce qui peut être vrai aujourd’hui peut être faux demain. L’absence de vérité aide Nietzsche en premier lieu à mettre en place le concept de nihilisme puisque sans vérité, il n’y a pas de fin dans ce monde. Ce concept correspond à la décadence et à la régression des forces spirituelles que Nietzsche croit observer en Occident. Le nihilisme est la destruction et la transmutation des valeurs traditionnelles essentiellement chrétiennes qui créera selon lui, un nouveau monde où s’affirmera “la

faculté qui, éclairée par la raison, donne toute sa puissance au désir légitime et s'oppose de toutes ses forces au désir qui ne l'est pas. - Le nihilisme : Cette volonté de traiter raisonnablement ses désirs ne doit pas être confondue avec les diverses formes de renoncement gratuit, de sacrifice pour le sacrifice, que Nietzsche désigne sous le nom de nihilisme. La morale occidentale, selon lui, s'est singularisée tout au long de son histoire, par un culte gratuit du dépouillement et de la privation

donc à mettre en relief les valeurs spirituelles de l'islam, travesties par les uns ou par les autres. Telle est le sens de la relecture du jihâd formulée dans son ouvrage Jihad et contemplation. Le soufisme comme antidote au nihilisme L’absence de sens, soit le nihilisme, atteint de nos jours l’Occident comme l’Orient, en manifestant des symptômes contradictoires mais en fait solidaires. En Occident, elle a produit l’instrumentalisation de la raison par le positivisme technologique, en pays musulman

tous les tombeaux à la fois», v. 29-30). Hermann lance le dialogue. Ses paroles sont plus nombreuses ; seules les deux dernières strophes répartissent l’échange d’une façon égale. La pensée d’Hermann est donc davantage développée. Son amertume, son nihilisme dominent. L’exclamation est davantage du côté du poète, les paroles d’Hermann suscitant une opposition contenue jusqu’à la dernière strophe dans laquelle elle prend la forme de l’indignation. Hermann semble conduire le dialogue, mais c’est le poète

spirituelle qui se nomme pragmatisme. Contradiction argent / bonheur Nietzsche : définit une culture particulière, un système de paroles, ce qui permet l'affirmation de la vie. Il pense que la définition de la culture aboutit au Nihilisme mais peut dire reversement des valeurs. Nihilisme : tout ce vaut rien ne vaut. Puissance matérielle prend le désir sur la puissance spirituelle. L'homme est , à l'origine, le moins bien doté pour survivre, les œuvres de la culture sont les résultats de cette déficience

renvoie également à la notion de durée, à partir de quand le risque 0 apparaît-il et quand celui si se termine ? Mais également d’utilité à savoir le risque 0 compte-il pour nous ? Préférons-nous vivre avec des risques plutôt que sans pour éviter le Nihilisme ? La question sur l’existence du risque 0 m’offre deux idées premières, un monde sans risque serait une utopie qui rentrerait directement sous l’égide d’un contrôle total alors sacrifier un risque naturel au profit de tomber sous un risque bien

sur les tensions qui le traversent au risque de le détruire ». Il exprime le risque à travers ces émeutes d'une montée de l'individualisme et du nihilisme, comme il le signale à travers l'exemple universitaire : « Disloquer le bloc social de l'Université, sans savoir quel bloc reconstruire ou afin de disloquer la société tout entière, c'est nihilisme d'esthètes, ou mieux, c'est l'irruption de barbares inconscient de leur barbarie », cependant et cela peut paraître aussi paradoxal, il prédit la

Révolution française aux goulags soviétiques, la révolte semble conduire trop souvent au crime d’État, justifiant le meurtre au profit de la raison révolutionnaire. « Ce n’est pas la révolte ni sa noblesse qui rayonnent aujourd’hui sur le monde, mais le nihilisme ». Dans un monde sans Dieu et dépourvu de sens, l’être humain est destiné à porter la souffrance de l’humanité comme un fardeau. Au nom de sa propre identité, l’homme s’oppose à l’absurde. « La révolte ne demande pas la vie, mais les raisons de la

jugement des autres cultures est ambigu : Comment savoir si notre culture est supérieure à une autre ? Comment savoir ce qui est juste ? On peut mettre en place une tolérance totale ; mais si l'on tolère tout on risque de tomber dans le nihilisme. Le nihilisme est lorsque plus rien n'a de valeur. Plus rien ne nous paraît ni juste ni bon. On gomme les différences de culture en les acceptant toutes. D'un autre côté, on peut aussi donner aux hommes des valeurs universelles en fixant des règles universelles