Nihilisme

projet philosophique depuis ses origines a été fondé. Cependant la raison a conduit à certaines dérives que nous avons tenté d'indiquer : aussi n'est-il pas illégitime de s'opposer à la raison à partir du moment où l'on ne cède pas à l'anomie ou au nihilisme. Une saine critique des abus du rationalisme semble de ce point de vue plus que jamais d'actualité.

le vouloir car c’est le déclin de l’homme, et la montée du surhumain. Il faut être goutte qui annonce la foudre. A nouveau, balec.§ 5  Mise en garde du dernier homme (utilisé pour désigner l'extinction à venir du dépassement de soi de l'homme, = nihilisme passif), l‘homme le plus méprisable, qui ne sait même pas se mépriser lui-même, vise un bonheur passif et confort anesthésiant. « Je vous le dit : il faut encore porter du chaos en soi pour pouvoir donner naissance à une étoile dansante. Je vous

absurdité de la condition humaine. La scène se déroule souvent dans un climat de catastrophe mais le comique s’y mêle—> caractère absurde. Personnages et situations du théâtre de l’absurde semblent plutôt s’immobiliser dans un tragique total, un nihilisme sans fin. Thèmes : [pic] La solitude de l’homme, qui se sent étranger dans le monde [pic] L’écoulement infini du temps, dans un univers sans passé et sans avenir [pic] Le vide d’un espace sans repères [pic] La vanité des actions humaines

Naissance de la tragédie, peut être évoqué pour trois aspects traités dans la Généalogie : le pessimisme, la morale de la pitié et la théorie du caractère[17]. Les deux premiers aspects sont l'objet d'une évaluation critique qui en fait des symptômes du nihilisme, et le troisième est repris et développé par Nietzsche sous la forme d'une théorie des types esquissée dès la préface. Paul Rée a eu une influence déterminante sur Nietzsche à l'époque de Humain, trop humain, en discutant avec lui des questions

le savoir. Ils se passeraient plus facilement de respirer. Il ne s'agit pas, comme le croient les naïfs qui prennent Jarry pour un satirique, de dénoncer les activités humaines et la réalité cosmique ; ni d'afficher un pessimisme moqueur et un nihilisme corrosif. Au contraire il s'agit de découvrir l'harmonie parfaite de toutes les choses, et en elle l'accord profond des esprits. Nous trouvons la pataphysique dans les Sciences Exactes ou Inexactes, dans les Beaux-Arts et les Laids, dans les Activités

s'étonner de la façon dont Nietzsche critique le confusionnisme, et il faut cependant contraster cette affirmation dans le sens où Nietzsche systématise la réalité métaphysique de la géométrie. Le paradoxe du nihilisme irrationnel illustre néanmoins l'idée selon laquelle le confusionnisme et le nihilisme sémiotique ne sont ni plus ni moins qu'un confusionnisme substantialiste. Avec la même sensibilité, il particularise la relation entre géométrie et finalisme. Néanmoins, il rejette la démystification

déterminé pour se libérer. Par exemple, le fait de prendre conscience que l’on est déterminé peut aussi amener au nihilisme. En effet, le fait de se rendre compte que la fin de notre vie est déjà prévue depuis son début, et ce, depuis la création de l’univers peut amener au rejet de la vie en elle-même, au rejet de toutes valeurs et objectif, ce qui est le principe même du nihilisme. Cela consisterait à dire que rien n’a d’importance ou de valeur, que l’on ne possède aucun pouvoir sur notre vie car

La logique profonde de la révolte est donc force de vie, de création, et non de mort, de destruction. « La logique du révolté est de vouloir servir la justice pour ne pas ajouter à l’injustice de sa condition » Il oppose ainsi la révolte au nihilisme, qui en refusant toutes valeurs, « folle de sentir que ce monde est livré à la mort », tue et «ajoute à l’injustice de ce monde ». La révolte, elle, refuse la légitimation du meurtre puisque, « dans son principe, elle est protestation contre la

justification que dans cette complicité49 ». Tout n'est pas permis dans la révolte, la pensée de Camus est humaniste, les hommes se révoltent contre la mort, contre l'injustice et tentent de « se retrouver dans la seule valeur qui puisse les sauver du nihilisme, la longue complicité des hommes aux prises avec leur destin49 ». En effet, Camus pose à la révolte de l'homme une condition : sa propre limite. La révolte de Camus ne se fait pas contre tous et contre tout. Et Camus d'écrire : « La fin justifie

vérité. » 3/ « L'art constitue par excellence le mouvement contraire au nihilisme. » commente Heidegger. Le nihilisme c'est la dévaluation de toutes les valeurs, la mort de dieu. Le nihilisme est un point de passage nécessaire car il faut comprendre que les valeurs n'en sont pas. Mais le nihilisme est encore un acte de l'intelligence qui se retourne contre elle-même. Dans le Zarathoustra, le « dernier homme » incarne ce nihilisme, il est sans foi ni force, réduit à la recherche du bien-être matériel