Niqab

bannir. La mode ethnique a le vent en poupe et parfois arrive à se substituer à une approche rigoriste. C’est ce qui explique peut-être le succès des kaftans* et autres vêtements traditionnels permettant aux femmes d’éviter de porter des burqas ou niqabs. Même en Afghanistan, un pays qui a évidemment banni toute mode pendant le régime des talibans, la mode revient timidement dans les rues. De rares marques sont présentes sur le marché comme Tarsian & Blinkley. Sur son site1 cette marque propose des

qui interdit dans les écoles, collèges et lycées publics le port de signes ou tenues manifestant ostensiblement une appartenance religieuse (par ex. le port du keshi sikh : CAA Paris, 2005, M. Ranjit Singh). Ensuite, la question du port du niqab ou de la burqa sur la voie publique : la loi du 11 octobre 2010, validée par le Conseil constitutionnel, sous réserve que la liberté religieuse dans les lieux de cultes ouverts au public ne soit pas restreinte (Cons. constit., n° 2010-613 DC, 7 octobre

une menace à la sécurité. (C’est ainsi que l’on voit beaucoup de foulards et de burqas dans la rue). Cependant, depuis le début de ce siècle, on assiste à un certain durcissement : une assistante pédagogique est licenciée en 2006 au motif que le « niqab » qu’elle porte nuit à sa capacité de se faire comprendre par les élèves, le tribunal de l’emploi qu’elle saisit confirme son licenciement. Tony Blair observe « le voile est un signe de séparation. Il crée un malaise pour les gens n’appartenant

dissimilation du visage dans un espace public. La loi n’est pas encore définitive, elle doit passer devant le Conseil Constitutionnel avant. C’est une loi neutre >Elle ne concerne pas directement une interdiction du voile, donc, le voile intégral (burqa, niqab).Ces voiles posent le problème de l’égalité des sexes, il est symbole de la soumission de la femme et heurte la dignité des femmes, elles sont obligées de se cacher car leur corps serait un objet honteux. On peut se demande aujourd’hui si cette loi

identité multiple, ouverte et en constant mouvement. Dans la proximité, la présence d’autrui perturbe et gêne. C’est la raison pour laquelle les crises se sont surtout multipliées autour de phénomènes visibles et spectaculaires : foulards islamiques, niqab (voile cachant le visage), burqa, minarets, auxquels il faut ajouter les expressions culturelles ou religieuses perçues comme « étrangères », c’est-à-dire différentes, inhabituelles ou trop « visibles » car pas encore « normalisées » (voire « neutralisées

lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit ». On peut enfin citer la loi du 11 octobre 2010 qui interdit la dissimulation de son visage dans l’espace public et qui tend à interdire le port de la burqa ou du niqab, manifestant ostensiblement l’appartenance à la religion musulmane. Manuel strictement réservé aux étudiants du Centre de Formation Juridique. Toute reproduction, même partielle, est interdite. 23 Code barre d’identification Transition vers votre

faillit faire tomber mes concombres ! - Hâlim : Regarde ce qu'il y a dedans au lieu de raconter ta vie. J'ai regardé à l'intérieur et il y avait un livre et un voile noir. En regardant bien le voile noir je me suis rendu compte que c'était un Niqab. - Hâlim : Tu veux voir l'envers du décor, tu peux, mais personne te verra toi, c'est trop dangereux. Quand ils vont arrivés tu parle pas, je veux pas t'entendre dire un mot Hâyat ! - Et le livre ? - Hâlim : Tu t'assois là, et tu lis jusqu'à

l’hybridité et les facteurs antagonistes caractérisent l’identité (Buden 2002). Selon l’approche, l’identité n’est plus considérée comme se localisant à l’intérieur de l’individu, mais elle est construite dans le discours et dans les 24 Soit hijab, niqab, burka, khimar, jalabib etc. 103 représentations langagières (Benwell & Stokoe 2006 : 31). De ce fait, nous aborderons des identités musulmanes par l’intermédiaire du discours - l’identité se construit dans le discours émis dans un certain temps

Wahhabi-style Islam in closed communities and to spread their beliefs through peaceful means. Many wear distinctive “Arab” style clothing: calf-length trousers (isbal) or robes (jakabiyya) for men and usually, though not always, black face veils (niqab) for women. Many Salafi men also have long beards. It is a common, and unfortunate joke to link “celana pendek, jenggot panjang” or in English – “short pants, long beard” to Wahhabism and political extremism. In Indonesian discourse, a distinction

et intelligente, certaines se sont emparées pour transformer ce vêtement de la soumission en instrument de libération dans l'occupation de l'espace public. On doit à l'Empereur turco-mongol Timour Lang, Tamerlan, le voile qu'aujourd'hui on appelle Niqab. Par un écrit juridique en 1395 après J.C., il l'imposa à toutes les femmes, parce que son épouse dont il était fou d'amour, avait été importunée par un architecte alors qu'elle suivait les travaux de réalisation d'un palais. À propos du voile, on