Nouvelle Théologie

toutefois la philosophie en position de servante de la théologie, seule capable d’atteindre la Vérité. Cette harmonisation n’a pas résisté à la modernité. C’est d’abord Descartes qui, en instituant une nette distinction entre le savoir et le croire, sépare philosophie et théologie. Et les philosophes des Lumières achèvent le divorce en inversant le modèle médiéval pour en finir avec l’obscurantisme religieux. Désormais, la philosophie refuse à la théologie la possibilité de comprendre par elle-même les vérités

entre la philosophie et la religion, et c'est en lien étroit avec la théologie et la philosophie gréco-arabe que se développe la philosophie médiévale, comme en témoigne l'importance de la scolastique à cette époque. À l'époque moderne, l'humanisme de la Renaissance et la redécouverte des Anciens signent le début de l'ère moderne, où les philosophes tiennent compte du développement de la science moderne pour proposer une nouvelle approche des problèmes épistémologiques et politiques en particulier

insiste autant dans son pontificat sur la question des rapports entre la foi et la raison, c’est qu’il considère que notre monde aujourd’hui a un besoin vital de s’interroger sur ce sujet et qu’il ne le fait pas assez. La question n’est certes pas nouvelle mais elle est profondément actuelle — et la vigueur des débats autour du pape en est la preuve objective. Benoît XVI nous invite à « scruter les signes des temps » et à reconnaître qu’à l’origine de la plupart des crises spirituelles contemporaines

coupure nette entre philosophie et théologie, du moins depuis Descartes et Kant, qui avait défini la « religion dans les limites de la simple raison » et déduit en conséquence des antinomies de la raison pure l'illégitimité des questions échappant à l'entendement (âme, création, liberté). Depuis le 19ème siècle, théologie et philosophie suivent assez largement des chemin séparés, et les philosophies dites chrétiennes relèvent de la philosophie et non de la théologie. La critique heidegerienne de l'ontothéologie

et Société de l’Islam et du monde arabe II Le mutazilisme Année académique 2009-2010 Table des matières Introduction I. Naissance du courant mutazilite a) Origines politiques : le problème du califat b) Origines du nom II. La théologie mutazilite a) Origines intellectuelles b) La reconnaissance de la raison humaine c) La liberté humaine d) Les cinq thèses e) La philosophie mutazilite III. Sous les Abbasides a) Le déclin IV. Conclusion V. Bibliographie Introduction

occulté pour des raisons idéologiques que l’on devine, que Denis Diderot a été destiné par ses parents à une carrière ecclésiastique, qu’il a été tonsuré à 12 ans par l’évêque de Langres, qu’il a été envoyé à la Sorbonne pour y suivre trois ans de théologie et deux ans de philosophie (religieuse) et qu’il y obtiendra le grade de maître en art. Refusant de servir l’institution catholique, probablement traumatisé par le destin tragique de sa sœur Angélique (1720-1749 engagée dans l’ordre des Ursulines

C’est dans cette université qu’il marquera d’une profonde influence nombre d’étudiant en théologie et en philosophie. Il a développé la « démytholisation » du Nouveau Testament en cherchant à replacer la prédication de Jésus-Christ dans son contexte historique pour en dégager le noyau intentionnel. Il dit que « la démythologisation est une méthode hermeneutique ». Sa christologie est le pont entre les théologies néo-chalcédoniennes (comme celle de K.Barth) et les christologies post-chalcédonienne.

« religieusement » signifie « avec un soin scrupuleux » (sacré, rites. . Une religion se caractérise par 1-la distinction sacré/profane. 2-une certaine conception du divin (théorie du divin, théologie) 3- un système de mythes ou une révélation (théorie du monde et comportements) 4- un ensemble de pratiques rituelles. Note : la définition

sociales, économiques et politiques. Le déclin de la féodalité, la montée de nouvelles forces (bourgeoisie et pouvoir monarchique) lui donnèrent la possibilité de s'affirmer tout en lui traçant ses limites. La peur du protestantisme radical, qui estimait que la liberté chrétienne impliquait une libération sociale (certains mouvements anabaptistes) ou niait le dogme de la Trinité (socinianisme), amena la constitution de nouvelles organisations institutionnelles plus ou moins hiérarchisées (sous la surveillance

extends the effects of his intervention outwards in ever-widening circles. »[4] Constatons qu’ici, le concept d’alliance et de chef d’alliance est très fort. Il est étrange qu’une théologie qui se place en opposition nette avec la théologie de Calvin reprenne ce thème dont Jean Calvin est le père dans la théologie de l’alliance. Dans l’élection au salut, Dieu ne regarde pas du tout à l’individu, mais au groupe auquel celui-ci se rattache. Dieu prépare des moyens de grâce, au travers d’Abraham,