Néron Tyran Britannicus

pouvoir personnel c’est-à-dire on donne le pouvoir à un homme qui devient le tyran. C’est la tyrannie. Notons que cette notion au début n’est pas péjorative. Elle le devient au 5ème siècle dans le théâtre grec.   Le tyran s’appuie sur les classes pauvres et est contre les aristocrates corrompus. Ce nouveau pouvoir personnel se maintien par la force. Il se dégrade en corruption. Le tyran est renversé. Il existe de bons tyrans comme Pisistrate et des mauvais comme Hippias.   Solon est un homme politique

fois excessivement méfiants et continuellement abusés, le libertin dénonce la mesquinerie et la bêtise de la majorité mais elles sont les conséquences de la loi du mariage, « ce fâcheux lien » (l. 18), et de ce qu’on appelle « l’honneur, ce cruel tyran de nos désirs » (l. 18), pures « chimères » (l. 30). C’est parce que les désirs naturels ne sont pas acceptés tels qu’ils sont mais qu’ils sont interdits par des lois ou des valeurs artificielles que naissent soupçons, aveuglements, injures. Le libertin

Œdipe et Jocaste placent tout leur espoir dans le fait que le serviteur, un berger, avait parlé de plusieurs assassins et non d'un seul. Suit le deuxième stasimon, dans lequel le chœur déclare craindre l'hubris, la démesure, qui change les rois en tyrans, et en appelle à la Justice. Le troisième épisode s'ouvre sur l'arrivée d'un messager, un vieillard, qui apprend à tous la mort de Polybe, roi de Corinthe, qu'Œdipe croit être son père. Les habitants de la ville veulent couronner Œdipe. La nouvelle

aspirations au bonheur.
 Même lorsqu’il dispose d’un pouvoir absolu, le héros racinien éprouve à son détriment les limites de son autorité. Sa passion se heurte toujours à la résistance ou à l’indifférence de la personne aimée. Comme empereur, Néron (Dans Britannicus de Racine) peut tout - sauf conquérir le cœur de Junie . Prisonnière de Pyrrhus, Andromaque est sous la dépendance de son geôlier. Mais celui-ci l’aime et, de ce fait, tombe sous la dépendance de sa prisonnière. Aussi, déçu dans ses attentes

ordinaires et faites à nouveau place à la joie !" (Tacite, Annales, III, 6 - Cité par E. Kornemann, Tibère, Payot, Paris).Ces sages paroles furent d'autant plus perdues qu'Agrippine s'entêtait à proclamer partout que son mari était l'innocente victime du tyran cruel et sanguinaire qui, au mépris de tout droit, avait succédé à Auguste. Ses calomnies à l'encontre de Tibère et de sa mère Livie redoublèrent et donnèrent bien vite un sens politique à la tristesse populaire. Bientôt, le peuple et le Sénat ne se

...........................................................  19   MOLIERE,  LES  FOURBERIES  DE  SCAPIN,  I,  1.  (1671)  ................................................................................  20   RACINE,  BRITANNICUS,  I,  1.  (1669)  ..............................................................................................................  21   RACINE,  BERENICE  (1670)  ................................................................

action n'est point finie que l'on sache en quelle situation elle laisse ces mêmes personnes. (Racine, préf. de Britannicus) Dans le Cid, le sort n'est pas entièrement décidé : le mariage de Rodrigue et Chimène est projeté mais pas fait. Dans Britannicus, Racine ayant fait mourir Britannicus en V4, il doit encore en quatre scènes régler le sort de Burrhus, Agrippe, Narcisse, Junie et Néron d'où la lenteur des quatre dernières scènes qu'on lui a reproché. Aristote réprouve les dénouements par une intervention

action n'est point finie que l'on sache en quelle situation elle laisse ces mêmes personnes. (Racine, préf. de Britannicus) Dans le Cid, le sort n'est pas entièrement décidé : le mariage de Rodrigue et Chimène est projeté mais pas fait. Dans Britannicus, Racine ayant fait mourir Britannicus en V4, il doit encore en quatre scènes régler le sort de Burrhus, Agrippe, Narcisse, Junie et Néron d'où la lenteur des quatre dernières scènes qu'on lui a reproché. Aristote réprouve les dénouements

témoins, accusés, tous condamnés d'avance». Et Caesonia accepte de le suivre dans ce qui pour elle est folie. Acte lI Les patriciens se plaignent des avanies multiples et vexatoires que leur fait subir «depuis trois ans» «le plus insensé des tyrans», et sont prêts à une sédition. Cherea se joindrait à eux «pour retrouver la paix dans un monde à nouveau cohérent», mais leur demande d’attendre, d’aller dans le sens de Caligula : «Organisons sa folie.» Hélicon, avec son ironie habituelle, soutient

tyrannie provisoire. Mais le tyran n’a pas le sens actuel. Il signifie simplement que le détenteur du pouvoir n’y est pas parvenu selon les voies légales. Ce tyran, à la fin de l’époque archaïque, permet souvent cette évolution d’où va sortir la cité classique, dont les institutions vont achever de se constituer dans les dernières années du VIe siècle et les premières décennies du Ve siècle. Le tyran est tout de même cruel. On retrouve la différence entre les despotes et les tyrans. Voici schématiquement