Obscénité

prince d’un royaume imaginaire dont il conte les aventures à la façon des romans de chevalerie. Mais le roman qui illustre surtout les idées humanistes sur l’éducation et sur la guerre, est censuré par les autorités religieuses de la Sorbonne pour obscénité, en réalité pour les idées religieuses qu’il véhicule, proches de celles de la Réforme. Dans le «  Prologue » dont on étudie ici un extrait, Rabelais fait l’éloge du philosophe Socrate qui cache «  son divin savoir » derrière sa laideur physique

négation . => « quelque autre chose » est un GN assez vague pour désigner une chose bien précise : le pucelage.Trois raisons empêchent Arnolphe de parler de « pucelage » :1) la règle des bienséances = obscénité sur scène ;2) le souci de vraisemblance : Agnès ne connaît pas ce mot + la Q paraîtrait trop brutale / directe ;3) le comique, la volonté de faire rire, puisque la formule vague va être interprétée de manières différentes par Agnès et Arnolphe

que non-seulement le cinéma ne peut pas tout représenter, mais qu’il ne devrait pas. Le fait de prendre un sujet si abominable, si profondément et incompréhensiblement inhumain, et de le remettre dans les mains de Hollywood, c’est en lui-même une obscénité ! C’est impliquer qu’il est possible d’en faire un divertissement, c’est le dévaloriser et le rendre banal, comme tout autre évènement de l’histoire de l’humanité. Or, peut-être qu’il existe des histoires qui ne devraient pas être racontées sur

été en un temps considérés comme extrêmement subversifs et dangereux pour les moeurs mais n’ont plus le même impact dans la société d’aujourd’hui. La nouvelle Justine du marquis de Sade, pour reprendre un exemple cité précédemment, fut jugé d’une obscénité révoltante par ses contemporains ; ce roman est considéré comme moins subversif à notre époque et choque beaucoup moins, ceci étant peut-être dû à une certaine banalisation de la pornographie. Cela prouve aussi une évolution des mentalités au cours

de faire des achats inutiles et extrêmement onéreux, etc.. Habituellement, ces crises s’accompagnent de ce que l’on appelle une logorrhée (le patient se met à parler de façon continue et intarissable). Le discours contient des jeux de mots et des obscénités. Généralement, le tout est accompagné d’insomnie. La crise de mélancolie, quant à elle, correspond à une dépression profonde qui se caractérise par une tristesse permanente sans relation avec les circonstances extérieures. Le malade ressent des

le néant : « nihilisme absolu » mal radical en l’homme. Exhibition de la cruauté : faire le mal pour le mal et le montrer de manière à détruire les repères du bien cynisme. La mauvaise foi est de la méchanceté qui persiste dans l’obscurité. Obscénité, ignominie. La volonté du mal est toujours de créer de la division. Faire le mal pour le mal : faire tout exprès tout en disant que l’on agit en bien. Le bien n’est plus pensable de manière naturelle (la bonté naturelle n’est plus que niaiserie

to Brooklin» (1964), il se sert de sa connaissance de la noirceur et de la violence urbaine des bas-fonds de New York pour écrire les six histoires désespérées du recueil qui l’a imposé dans la littérature américaine malgré son interdiction pour obscénité. Ou encore «Le parfum» de Patrick Süskind (1985) qui provoque à la fois surprise, fascination et dégoût chez le lecteur. Baudelaire était un véritable théoricien du parfum; «Les fleurs du mal» exaltent le sens de l’odorat. C’est avec «Le parfum» de

mort est l'apparition de l'obus qui tue le colonel et le messager. Les détails morbides, pour ne pas dire macabres, rendent bien compte de la volonté de traduire l'horreur ; le glissement du sang humain à la préparation culinaire participe à cette obscénité voulue ; la métaphore triviale «le sang qui mijotait en glouglous comme de la confiture dans la marmite» associe le registre culinaire et l'atroce tragédie afin de rendre compter de l'atrocité de la chose. Ceci accentue le caractère grotesque de

douté que Mr de la Souche et Arnolphe étaient une seule et même personne. On considère que Molière porte atteinte à la bienséance, qu'"il tient sans cesse la pudeur en alarme", et qu'il se laisse aller à des" ordures", des " saletés" et des "obscénité" ( Zélinde, III, et VIII). On reproche surtout à Molière l'équivoque du "le" lorsqu 'Agnés tarde à avouer à Arnolphe qu'Horace lui a pris son ruban. Si Molière a voulu dans cette pièce condamner un système d'éducation des jeunes filles et s'il

l’énumération. Par exemple, deux cent soixante-quatre mille cent dix-huit Parisiens sont noyés dans l’urine de Gargantua. Par ailleurs, la liste des jeux auxquels joue Gargantua au chapitre XX semble ne jamais vouloir en finir. Obscénité et imaginaire carnavalesque :Les obscénités présentes dans le roman ont fait l’objet de nombreuses attaques depuis la première publication de l’ouvrage. Les grossièretés ont pour Rabelais cet avantage de pouvoir susciter l’hilarité facilement. Comme le chapitre 12, qui