Odalisque

conquiert une harmonie intuitive. b) Deuxième période de sa vie : à partir de 1913. Matisse rapporta, de ces voyages au Maroc et à Tahiti fait à partir de 1913, un goût marqué pour des paysages clairs et fluides, les corps opulents des odalisques, les couleurs chaudes des intérieurs exotiques. Jusqu’en 1917 il se rapproche alors du cubisme. Installé à Nice puis à Vence dans les années 1920, il illustra en 1943 le livre Jazz, publié par Triade, par vingt gouaches découpées qui sont une démonstration

réussissant à traduire sur ses toiles la psychologie de ses modèles, mais il fut aussi le premier grand peintre de nus. Il influencera beaucoup d’artistes comme Véronèse, et La Vénus d’Urbin inspirera notamment Manet (Olympia) et Ingres (La Grande Odalisque) (19è s.-20è s.). VI/ Bibliographie Titien, « l’art plus fort que la nature », David Rosand, éd. Découvertes Gallimard, 1993. Les Protagonistes de l’Art Italien, éd. SCALA, 2001. La Renaissance Italienne, Jean-François Boisset, éd. Flammarion

femme orientale traverse également les temps, et rappelle ces peintures et photographies du XIXe siècle, liées aux premières missions héliographiques et encore une fois marquées par une vision occidentale ethnocentrique. Femmes des harems, odalisques voluptueuses, monde caché et secret des femmes orientales sont au cœur de cette fascination occidentale pour le monde arabe. Les Orientales et les images qu‘on véhicule sur elles appartiennent alors à cet univers imaginaire et fantasmagorique

qui est en usage de façon systématique dans la caricature. L'excès ou, pour être plus précis, les déformations anatomiques faisaient, selon lui, toute la beauté de certaines toiles et toute la grâce de certains personnages d'Ingres, comme cette Odalisque dotée d'un trop grand nombre de vertèbres, lui conférant une silhouette anormalement longue et sinueuse. Cette liberté du peintre à l'égard du modèle fourni par la nature séduisait Baudelaire, qui ne se lassait pas de la louer comme une «!tricherie

et leur rendent leur statue de femme, inversant donc les rôles avec les préjugés de la société. Un objet de désir chez les artistes : La prostituée est omniprésente en art. Nombreux sont les artistes qui peignent des prostituées comme les odalisques de Ingres, ou boucher. Le fait de peindre une prostituée qui est rejetée généralement la rend importante, la mystifie et lui rend comme pour les auteurs, sa position de femme. De plus, la prostituée, en art n'est pas représentée péjorativement

terre, bien à plat. Combien d’erreurs volontaires pour donner l’illusion esthétique du vrai ! Voyez l’Odalisque d’Ingres : le peintre le plus classique de l’histoire du XIXe siècle s’est rendu coupable d’une contre-vérité anatomique puisque cette Odalisque a treize côtes au lieu de douze (cette transformation de la nature objective étant nécessaire pour donner une impression « réaliste » de nonchalance et de langueur). Même les philosophes qui croient, comme Bergson, que l’art n’a pas d’autre fin que

d'exemples, qui visent à montrer pourquoi on ne peut la ranger sans de sérieuses réserves dans cette esthétique dite orientaliste, ici caractérisée par trois principaux traits, qui sont : la description pittoresque, la représentation des femmes en odalisques et la pratique de l'exotisme comme accentuation des différences. L'œuvre d'Isabelle Eberhardt, selon l'auteure de cet article, va à l'encontre de telles caractéristiques. Mots-clés: Eberhardt, orientalisme, exotisme, femmes. Josefina Bueno Alonso

Apollinaire appartient au mouvement littéraire du surréalisme en sachant qu’au début, il était très proche du symbolisme. Cette poésie est née après sa séparation avec une femme. Il dit de vivre les moments présents. INGRES (J.-A.-D.), La grande Odalisque, France J’ai choisi une peinture d’une femme car c’est ce qui a provoqué l’écriture de cette poésie. Bibliographie Livres * BARONIAN (J.-B.), Baudelaire, France, Editions Gallimard, 2006. * GAUTIER (T.), Poésies complètes de Théophile

indolente, Avec son souple narguilhé, Étalant sa hanche opulente, Un pied sous l'autre replié. Et comme l'odalisque d'Ingres, De ses reins cambrant les rondeurs En dépit des vertus malingres, En dépit des maigres pudeurs! Paresseuse odalisque, arrière! Voici le tableau dans son jour, Le diamant dans sa lumière ; Voici la beauté dans l'amour! Sa tête penche et se renverse Haletante, dressant les seins, Aux bras du rêve qui la berce, Elle tombe sur ses coussins. Ses paupières

de l’empereur de se légitimer par l’image. Mais son visage semble minuscule, peu attrayant, pâle, et perdu dans cette composition. Le regard se perd et la figure du modèle pourrait presque disparaître. Quant à la Grande Odalisque , représentant une courtisane orientale, elle semble être un témoignage particulier du thème du nu individualisé, qui exprime la nouveauté dans la peinture8, et qui commence à se développer et ce pour la suite du siècle. Alors que seul