Oreste Et Electre

étymologique, encore vivant au XIXme siècle: "qui rend languissant" (P.). 608. Cf. Tristesses de la lune, poème LXV, v. 11. 609. Calenture: sorte de délire très agité, qui frappe les navigateurs "sous la zone torride" (Littré). 610. Cf. l'"Oreste" et l'"Électre" de la dédicace à J.G.F. (Les Paradis artificiels, Pl. I, p. 399), le v. 135 du Voyage (poème CXXVI), et L'Invitation au voyage (poème LIII). 611. Titre de 1855: La Volupté. Possible allusion au titre, identique, et au contenu du roman de

considérée comme la pièce la plus ancienne ; c’est aussi la plus connue du répertoire de ce dramaturge. Sophocle, quant à lui, a composé des œuvres très célèbres comme Antigone, Œdipe roi, Electre, etc. En ce qui concerne Euripide, il a légué à la postérité des pièces telles que Iphigénie à Aulis, Alceste, Électre, Andromaque, les Troyennes, Hélène. III-1- LA TRAGEDIE CLASSIQUE La tragédie classique se distingue par une histoire simple. Elle est écrite en vers (alexandrins) et se déroule dans un

meurtriers,  parce  que  leur  fonction essentielle est la vengeance du crime. Ce sont elles qui causent les malheurs  chez  les  Atrides  après  le  sacrifice  d’Iphigénie  par  Agamemnon.  Ce  sont  elles  qui  poussent Clytemnestre à tuer son mari, et Oreste à venger son père en tuant sa mère  et  Égisthe,  l’amant  de  celle‐ci.  Lorsqu’elles  s’emparent  d’une  victime,  elles  la  tourmentent  et  la  torturent  jusqu’à  ce  qu’elle  soit  rendue  folle.  Chez  Virgile,  elles  tourmentent les âme

matière, et je ne suis pas matière.» (page 320). Elle affirme alors : « Le mot frère est le plus beau mot du monde.» (page 320). Elle connaît «une écrasante et vertigineuse sensation d’abondance et de liberté.» (page 321). Nouvelle Électre, elle propose à cet autre Oreste de se «débarrasser de ce fou furieux qu’est notre cher père» (page 323). Mais, si elle s’émeut au tableau de la vie qu'ils pourraient connaître ensemble, où elle lui serait totalement dévouée, «imperceptiblement mais rigidement»,

Cléopâtre, sept poètes se regroupent : Apollonios de Rhodes, Aratos de Soles, Lycophron, Philiscos de Corcyre, Homère le jeune, Nicandre de Colophon et Théocrite. 7Ce sont elles qui donnent leur nom à la constellation : Alcyone, Astérope, Céléno, Électre, Maïa, Mérope et Taygète. 8 Pierre MESNARD, « Introduction », Lumières de la Pléiade. Derrière son soleil unique, RONSARD, et son astre noir, JODELLE, la Brigade était là au complet..., dir. Pierre Mesnard, Paris, Vrin, 2000, p. 7-9. 9Théodore

innocents, d'ailleurs. Je m'incarnais dans le garçon et j'aimais, à travers lui, Biddy, la fillette. J'ai longtemps rêvé d'écrire un conte sur deux enfants perdus et discrètement incestueux. On trouverait dans mes écrits des traces de ce fantasme: Oreste et Électre, dans Les Mouches, Boris et Ivich dans Les Chemins de la liberté, Frantz et Leni dans Les Séquestrés d'Altona. Ce dernier couple est le seul à passer aux actes. Ce qui me 1 46 Les Mots chercher souvent parmi les femmes cette sœur qui

innocents, d'ailleurs. Je m'incarnais dans le garçon et j'aimais, à travers lui, Biddy, la fillette. J'ai longtemps rêvé d'écrire un conte sur deux enfants perdus et discrètement incestueux. On trouverait dans mes écrits des traces de ce fantasme: Oreste et Électre, dans Les Mouches, Boris et Ivich dans Les Chemins de la liberté, Frantz et Leni dans Les Séquestrés d'Altona. Ce dernier couple est le seul à passer aux actes. Ce qui me 46 Les Mots chercher souvent parmi les femmes cette sœur qui n'avait

Clytemnestre viennent d’assassiner Agamemnon. Oreste, le fils de Clytemnestre et Agamemnon, se rue sur eux. LE MENDIANT […] Et comme Égisthe penché disait aux meneurs que tout allait bien, et que tout désormais irait bien, il entendit crier dans son dos une bête qu’on saignait. Et ce n’était pas une bête qui criait, c’était Clytemnestre. Mais on la saignait. Son fils la saignait. Il avait frappé au hasard sur le couple, en fermant les yeux. Jean Giraudoux, Électre, II, 9, Grasset, 1937. 1. Relevez les

Du mal dont rêve Argan, Poquelin est mourant ; Il rit : oui, peuple, il râle ! Avec Ulysse errant, Homère éperdu fuit dans la brume marine. Saint Jean frissonne : au fond de sa sombre poitrine, L’Apocalypse horrible agite son tocsin. Eschyle ! Oreste marche et rugit dans ton sein, Et c’est, ô noir poëte à la lèvre irritée, Sur ton crâne géant qu’est cloué Prométhée.   Paris, janvier 1834.   X. À Madame D. G. de G.   Jadis je vous disais : – Vivez, régnez, Madame ! Le salon vous attend 

Du mal dont rêve Argan, Poquelin est mourant ; Il rit : oui, peuple, il râle ! Avec Ulysse errant, Homère éperdu fuit dans la brume marine. Saint Jean frissonne : au fond de sa sombre poitrine, L’Apocalypse horrible agite son tocsin. Eschyle ! Oreste marche et rugit dans ton sein, Et c’est, ô noir poëte à la lèvre irritée, Sur ton crâne géant qu’est cloué Prométhée. Paris, janvier 1834. – 36 – X. À Madame D. G. de G. Jadis je vous disais : – Vivez, régnez, Madame ! Le salon vous attend