Orgueil Dans La Parure

plutôt centrer leur éducation sur une « gêne continue », une obéissance, une docilité dont les femmes ont besoin. Découlant de cette constatation, Emile et Sophie auront une éducation très différente. Emile doit ignorer son physique, son maintien et sa parure, mais Sophie doit plaire et offrir une apparence qui dépend de ce qu’on attend d’elle. Elle vit du jugement porté sur elle par l’Éducateur mais aussi par les autres femmes qui sont en fait ses rivales. Par contre, Emile trouvera sa moralité dans son

d’autres déceptions il arrête les aventures et se consacre à la vie mondaine. Il écrit des maximes (divertissement de salon) et puis des mémoires. Ses maximes auront bcp de succès. Il a une particularité, il dénonce l’homme qui se laisse aller à son orgueil et son amour propre. Il a un regard pessimiste p/r à l’homme. 2. Mme de Sévigné Jeune femme qui se retrouve orpheline à 7 ans, d’abord élevée par ses grands-parents puis par un oncle abbé qui va lui donner une très bonne éducation. Elle est

mais il n’était pas nécessaire qu’il en soit ainsi. C’est pourquoi la philosophie de Rousseau peut sembler assez humiliante, car il dit aux hommes « voyez ce que vous auriez pu être, et voyez le gâchis que vous avez fait »…Les passions humaines (orgueil, jalousie, méchanceté, etc.) sont l’œuvre des hommes eux-mêmes,  et non de la nature.   Þ Emile, ou de l’éducation : « posons pour maxime incontestable que les purs mouvements de la nature sont toujours droits » / « il n’y a pas de perversité originelle

Il me paraît qu’on devrait seulement admirer l’inconstance et la légèreté des hommes, qui attachent successivement les agréments et la bienséance à des choses tout opposées, qui emploient pour le comique et pour la mascarade ce qui leur a servi de parure grave et d’ornement les plus sérieux ; et que si peu de temps en fasse la différence. » « Iphis voit à l’église un soulier d’une nouvelle mode ; il regarde le sien et en rougit ; il ne se croit plus habillé. Il était venu à la messe pour s’y montrer

lui, ses femmes, ses esclaves, ses chevaux, ses bijoux, toutes les opulences de sa vie. Elles, aussi, entassèrent à ce souper brûlant toutes les opulences de la leur.Elles y apportèrent tout ce qu’elles avaient de beauté, d’esprit, de ressources, de parure, de puissance, pour les verser, en une seule fois, en ce suprême flamboiement.L’homme devant lequel elles s’enveloppèrent et se drapèrent dans cette dernière flamme, était plus à leurs yeux qu’aux yeux de Sardanapale toute l’Asie. Elles furent coquettes

164 adressée à madame de Rosemonde les conséquences désastreuses d’une éducation religieuse mal menée. Il est un peu le symbole de l’honnête homme. Les sentiments : les liaisons est une histoire d’amour-propre. Les deux héros s’affrontent par orgueil, amour propre. Une histoire de vengeances : Merteuil veut se venger de son amant. Valmont veut se venger de Volanges qui a fait de lui un portrait peu flatteur. Merteuil veut se venger de madame de Tourvel. Le couple Merteuil/Valmont Laclos ne

que l’abbé, « contre son intention sans doute, dit Jacob, avait justement été jusqu’à l’ajustement ». La religion même veut que l’on observe une propreté modeste sur soi, afin de ne choquer les yeux de personnes. Mais ces personnages vont jusqu’à la parure. Madame de Ferval avait de beaux bras et de belles mains sous du linge uni qui faisait qu’on les remarquait mieux là dessous car cela les rendent plus sensible. Sa cornette toute simple et son visage peu orné ne sont pas les conséquences d’une pudeur

l’enfermer dans une prison dorée avec une femme de chambre. Il y a trois prisons chronologiques : le couvent, la chambre prénuptiale qui est en quelque sorte un box d’exposition et enfin le foyer conjugal où elle n’est plus que le con ci-joint. La parure est uniquement utile quand c’est rentable, c'est-à-dire qu’elle ne se met en frais que pour être montrée, quand cela s’avère utile. C’est un constat terrible que l’on fait. Ce système carcéral, qui fait des femmes des poulets de batterie, échoue car

conséquence de la disparition du rituel religieux antique, spécifiquement guerrier ? Or ce qui donne à l’arc de l’Etoile l’importance d’une cathédrale, ce n’est pas uniquement sa taille, image grandiose en un site carrefour : c’est également sa parure de sculpture, image narrative d’un symbole exprimé en formes intelligibles, indissociables de l’architecture, mais requérant un minimum de connaissances et de conscience historiques pour être perçu sciemment. Ici l’amateur, comme il reconnaît

nouveau de cette vie l'avait amusée au début : cette course de coquetterie, ce steeple de toilettes, cette fièvre de femme en vue et de gagneuse de bataille l'avait distraite et grisée. Mais à la longue… Oh ! la fatigue des nuits debout, écrasée de parures et de sourires! Jamais de repos ; à peine de sommeil ! […] Et personne où se confier, s'appuyer, que ce mari, qui l'arborait comme un drapeau, et qui en dehors de cela, la trompait avec une régularité tranquille de veuf ou de vieux