Palestre

relativement identique car les mouvements sont dirigés, pour les exemples que nous avons esquissés, par les frères Durville (Villaret, 2005, op. cit.), par E. Desbonnet ou par G. Hébert. Concernant G. Hébert, certes sa femme est parti prenante de la palestre de Deauville mais était dirigée directement par Hébert lui-même (Delaplace, 2005, Hébert, sculpteur de corps) et véhiculait une image très traditionnelle de la place de la femme dans les rapports de sexe. Concernant le sport, une fille comme Alice

désigne à la fois le local et l'institution voués à l'éducation (paideia) . Le gymnase est d'abord une simple piste de course bordée d'arbres. Il se transforme, par l'adjonction d'installations correspondant au développement de ses fonctions: la palestre, où les jeunes gens s'entraînent à la lutte s'entoure de portiques, de salles où se préparent et se baignent les athlètes, où ils entendent aussi les conférences de rhéteurs ou de philosophes. À sa tête, un gymnasiarque, et bien souvent un pédonome

labrum, vasque où coulait en permanence de l'eau froide. • Et pour finir, ils allaient se plonger dans le bassin froid du frigidarium. En plus du bain, nos ancêtres faisaient de la gymnastique (pugilat, lancer du disque, ...) dans une petite palestre située juste à côté des thermes. Ils se faisaient masser, parfumer, épiler par des esclaves. On pouvait aussi lire. Ces services annexes étaient souvent payants. 9 3. Le forum Définition Le Forum était, pour les Romains, la place publique

l’esprit. C’est le sport pratiqué dès le jeune âge à la palaistra (cour entourée de bâtiments) qui cultive la beauté. Dans cet ensemble, on pratique toute sorte de disciplines (lutte, courses, lancers, sauts) sous la conduite du paidotribès. A la palestre, on cultive l’idéal agonistique tout en préparant le garçon à son futur métier de guerrier. Mais l’éducation contient également une formation de l’esprit avec l’enseignement de la musique : pratique instrumentale, chant, poésie et danse. On considère

aller au thermes il fallait se munir de tout un arsenal: serviettes, soude (le savon n'existant pas), flacon contenant de l'huile pour les onctions et les massages, racloir en bronze (strigile) utilisé pour enlever la sueur après les exercices de la palestre et un récipient pour s'asperger (patère). La température nécessaire au bains était obtenue par un système perfectionné de chauffage par le sol et les murs, appelé hypocauste, Au sous-sol une pièce contenait la chaudière : praefurnium alimenté

épreuves dites « lourdes » (βαρέα ἆθλα / baréa ãthla), pour lesquelles est nécessaire une aire spéciale (σκάμμα / skámma), dont la terre a été ameublie. La première est usuellement la lutte (πάλη / pálê), sport très populaire qui a donné son nom à la palestre (παλαίστρα / palaístra), c'est-à-dire le complexe d'installations sportives dont chaque cité est dotée79. Le but est de projeter son adversaire au sol sans y être entraîné soi-même ; le match se dispute au meilleur des trois manches. Suit ensuite

gloire est vaincue par son objet même. Aussi fut-elle légitime la flamme de Thésée, qui connaissait tous tes charmes, tu parus à ce héros une conquête digne de lui, lorsque, selon la coutume de ta nation, tu t'exerças nue au jeu de la brillante palestre, et que, femme, tu te mêlas aux hommes nus comme toi. Il t'enleva, et je l'en applaudis ; je m'étonne qu'il t'ait jamais rendue : un larcin aussi précieux, il devait le garder toujours. On eût retranché cette tête de mon cou sanglant, avant de

d'éviter les blessures. VIe : le gymnase devient un espace public, les corps nu sont réservés que aux adultes. Dans le cadre des masseuses (femmes) Si le gymnase est tourné vers les hommes au Vie un batiment (palestre) est généralement joint au gymnase, elle est réservée aux enfants, dans la palestre comporte une piste pour la course C- Les premiers gymnases A Athènes, les gymnases se retrouvent dans trois lieux : lycée, académie, cynosargès - Le lycée aurait été fondé au VIe, par le tyran Pisistrate

majorité accrue de quatre-vingts voix. On le mit en prison et peu de jours après il but la ciguë après de nombreux et beaux entretiens que rapporte Platon dans le Phédon. A peine Socrate était-il mort, les Athéniens se repentirent, fermèrent les palestres et les gymnases et condamnèrent les accusateurs de Socrate, les uns à l’exil et Mélitos à mort. Ils honorèrent Socrate d’une statue de bronze, oeuvre de Lysippe, placée au Pompéion. Anytos avait plié bagage et quitté Athènes pour Héraclée, mais il

histrion à Bourbonne-les-Bains, un danseur à Arles... | |Mais la place la plus importante était dévolue aux thermes. Ces lieux de détente, et non pas de soins, fournissaient aux habitants l’espace | |nécessaire à l’entretien de leur forme physique (palestre, natatio ou piscine, massages, sauna) mais aussi intellectuelle. C’est aux thermes | |que l’on trouvait les bibliothèques, c’est encore dans ces monuments que l’on plaçait les plus belles œuvres d’art, pour le plaisir des yeux.| |Chaque ville en