Les ville gallo romaines
ANDRE BUISSON
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|La ville gallo-romaine, souvent ville nouvelle, n’a plus rien en commun avec les villes gauloises de l’indépendance. Par ses monuments, son |
|administration, le mode de vie qu’elle propose, c’est là que s’est opérée la romanisation de la Gaule. Tout en douceur, sans qu’il fût besoin|
|d’y implanter une armée d’occupation trop conséquente. |
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|Comme les découvertes archéologiques récentes l’ont bien montré (voir TDC n° 670, « La Gaule de Vercingétorix »), la Gaule indépendante avait|
|acquis les bases d’une urbanisation. Mais, en procédant à la conquête de ce territoire, les Romains ne pouvaient pas envisager de donner aux |
|peuples soumis une autre image de la ville que celle de Rome, la Ville par excellence, qui coïncidait pour eux avec le modèle de |
|civilisation. |
|La conquête de la Gaule s’est effectuée en deux temps, de 125 à 121 pour la Narbonnaise puis de 58 à 52 avant J.-C. pour la Gaule chevelue. |
|La romanisation avait donc largement commencé en Gaule du Sud, avec la fondation de villes comme Aquae Sextiae (Aix-en-Provence), Narbo |
|Martius (Narbonne) ou Lugdunum Convenarum (Saint-Bertrand-de-Comminges), lorsque César entama la guerre des Gaules. On ne peut guère dresser |
|de bilan de cette politique en profondeur avant