Palimpseste

deux textes, il montre que les structures des deux oeuvres se superposent, « les correspondances structurelles et thématiques sont nombreuses et évidentes ». Cette mise en place d'une écriture réflexive invite alors « à lire le Testament comme un palimpseste » et dans le même temps à relire le Lais. Jean Dufournet remarque de fortes ressemblances dans les prologues et épilogues des deux textes. Dans les prologues, le premier vers de chaque oeuvre en rappelle la date, il s'agit dans les deux cas d'échapper

énonciative. A travers le texte qu’on a sous les yeux, c’est parfois un autre texte qui se fait entendre. Il convient donc de s’interroger sur les différents modes de l’intertextualité et sur les fonctions qu’elle assume. Typologie : Genette, dans Palimpsestes, relève cinq types de renvois intertextuels qu’il rassemble sous le terme générique de transtextualité. * L’intertextualité : L’ « intertextualité », entendue dans un sens restreint, désigne la présence objective d’un texte dans un autre

Moment quelque peu théâtral, que Geoffroy élude – au sens narratif de « faire une ellipse » – en lui substituant un équivalent romanesque existant : « … Elle défit son peigne ; tous ses cheveux blancs tombèrent. » En révélant l'existence de ce « palimpseste » littéraire, le personnage vise à réduire le geste de Blanche à un cliché, à le dépouiller de sa charge émotionnelle. Pourtant, Geoffroy reconnaît l'intensité dramatique de l'instant et semble s'en vouloir : « C'est incroyable, parfaitement insensé

philosophique, déroutant, énigmatique : une épigramme où la gravité sommeille sous des pierres qui murmurent les peines du cœur. On l'aura compris : il n'y a rien d'inachevé dans ce poème... B. L'ombre d'Apollinaire plane sur ce greffon, ce palimpseste * [phrase de liaison vers la dernière sous-partie de son exposé] Pas plus de cuistrerie que de bouffonnerie non plus. La tristesse et le sentiment d'abandon d'Apollinaire rongent ce vers émietté. A l'image de la vie en miettes du

philosophique, déroutant, énigmatique : une épigramme où la gravité sommeille sous des pierres qui murmurent les peines du cœur. On l'aura compris : il n'y a rien d'inachevé dans ce poème...   B.   L'ombre d'Apollinaire plane sur  ce greffon, ce palimpseste *   [phrase de liaison vers la dernière sous-partie de son exposé]            Pas plus de cuistrerie que de bouffonnerie non plus. La tristesse et le sentiment d'abandon d'Apollinaire rongent ce vers émietté. A l'image de la vie en miettes du poète

rue est liée pour vous à des souvenirs successifs, si bien que grâce à la topographie d’une ville, c’est toute votre vie qui vous revient à la mémoire par couches successives, comme si vous pouviez déchiffrer les écritures superposées d’un palimpseste. Et aussi la vie des autres, de ces milliers et milliers d’inconnus, croisés dans les rues ou dans les couloirs du métro aux heures de pointe. C’est ainsi que dans ma jeunesse, pour m’aider à écrire, j’essayais de retrouver de vieux annuaires

L’anthropologie dynamique ». 5. Voir entre autres les recherches de Callon et al. (1986), Latour et Woolgar (1988), Callon (1989), Knorr-Cetina (1981, 1999), Knorr-Cetina et Mulkay (1983), Löwy (1996). 6. Christine Raguet-Bouvart (ed.) Palimpsestes, 12. 7. Dans une perspective historique, Simeoni (1998) souligne à juste titre la nécessité et la difficulté d’accéder à la trajectoire des traducteurs, difficulté liée non seulement à l’invisibilité légendaire de ces derniers mais au fait

fatigue… »). « Jusqu’au fond de nos cœurs notre sang s’est glacé » (RACINE, Phèdre, V, 6) : à travers une image très concrète et hyperbolique, ce vers traduit l’intensité de la peur des personnages. Hypertexte : terme utilisé par Gérard Genette (Palimpsestes, 1982) pour désigner dans une relation d’intertextualité, un texte qui se greffe sur un texte plus ancien (appelé hypotexte) qui fait l’objet d’une réécriture. Hypotaxe (genre féminin) : figure qui consiste en une accumulation inhabituelle des

gréco-latine mais aussi de l’univers celtique découvert dans Shakespeare (par métaphore filée, il est associé à Ariel, aux lutins, aux feu follets et autres fées). Véritable héros intertextuel, Gavroche est un palimpseste où se superposent les multiples influences de l’auteur (un palimpseste est un parchemin manuscrit dont on a effacé la première écriture pour pouvoir écrire un nouveau texte et que l’intertextualité fait référence aux allusions ; aux clins d’œil à d’autres textes). Véritable acteur

explicites : pyrrhonistes, dogmatistes, libertins 2. Des hommes aveuglés, égarés 3. Le « renversement du pour au contre » II. Un ordre donné à deviner à chacun 1. Le renoncement au primat de la raison 2. Une vérité cachée, à lire comme dans un palimpseste 3. Un lecteur guidé par un ami 4. De l’homme vers Dieu Conclusion Proposition de rédaction Introduction Les Pensées sont une œuvre dont la dimension dialogique est incontestable puisque l’écrivain ne cesse de s’adresser directement au lecteur