Panafricanisme

qui se disaient ses maîtres… », p. 31) et qui revendique en outre l’africanité de son écriture, Nadine Gordimer déplore également la misère de la littérature africaine, plaidant autant pour une amélioration des moyens de diffusion que pour un panafricanisme littéraire (on trouve des références éparses à la négritude et à la renaissance africaine), qui prendrait la forme d’une recherche et d’une proclamation des valeurs proprement africaines, non pas au service d’un enfermement de l’Afrique sur ellemême

dira sous la forme du pamphlet toute son hostilité au colonialisme européen. La politique, la poésie mais aussi le théâtre. Césaire est, également, dramaturge. Sa pensée se trouve au carrefour de trois influences: la philosophie des Lumières, le panafricanisme et le marxisme. Moi, Laminaire publié en 1982 et La poésie (Seuil ) en 1994 sont les derniers livres en date. En 1993, il met un terme à une longue carrière parlementaire. Il a été maire de Fort-de-France plus de cinquante ans. Aux dernières

recouvrer son indépendance et à organiser le regroupement des morceaux épars laissés par la colonisation. Une épopée qui s’achèvera près d’un siècle plus tard. © Temps noir, 2008 - 2010 10 AFRIQUE(S) Une autre histoire du XXe siècle Le panafricanisme, une réponse possible ? En 1900, se réunit à Londres, capitale de la plus grande puissance coloniale en Afrique (le symbole est d’envergure !), la première Conférence Panafricaine. Les initiateurs de cette réunion inédite, qui sont-ils ? Des Noirs

repose sur une méprise, sur une erreur de vocabulaire, sinon sur une confusion de niveaux de pensée (14). En se demandant par quelle magie P. Tempels a pu apparaître à quelques Négro-Africains et à L.S. Senghor en particulier comme un chantre du panafricanisme (15), J.P. Chrétien est à ranger dans ce camp. Pour L. de Sousberghe, la pensée bantu, décrite par P. Tempels, est logique, cohérente, mais elle n'est pas spéculative (16). Par contre, d'autres Européens (Sartre, Camus, Bachelard, etc.) applaudirent

mission que remple Medza pour son cousin, mais aussi Mission Terminée pour le peuple africain qui a réussi à sortir la tête du colonialisme à travers le processus de décolonisation à partir du 20ème siècle. Les propulseurs de ce nationalisme et panafricanisme sont Aimé Césaire(le père de la négritude) Léon Gontran Damas et Léopold Sédar Senghor. Au moment où ces ex-colonies françaises célèbrent leurs cinquante ans d’indépendances aujourd’hui, on peut dire, comme l’a prédit Mongo Béti, que la mission

cessé d’être présent au sein des organisations internationales. En effet, la thèse du père de l’indépendance, Nkrumah, était qu’un petit pays ne saurait exercer seul une influence dans un monde dominé par des Etats puissants. Toutefois, si un panafricanisme utopique dominait la pensée de Nkumah (Kwane Nkrumah, « l’Afrique doit s’unir »[18]), ses successeurs, et en particulier le président Kuofor ont adoptés une approche plus pragmatique dominée par la construction d’ensembles régionaux susceptibles

regroupant des noirs de toutes religions, il accepte de s'associer à d'autres leaders, et désormais il accepte l'aide extérieure des blancs afin de donner une dimension internationale à la lutte des Noirs aux Etats-Unis. Sa lutte en faveur du panafricanisme (désir d’unifier l’Afrique et d’encourager un sentiment de solidarité entre les populations du monde africain), fait de lui une figure internationale des droits de l’homme. Malcolm devient très médiatisé, participe à de nombreuses émissions de

d’intégration. Ils s’opposent aux tenants d’une « Afrique des Etats » menés par le président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, qui veulent limiter l’organisation à un rôle de coopération entre les Etats. Le projet de K. Nkrumah répond aux principes du panafricanisme . Il prône la formation d’une identité supranationale : les « Etats-Unis d’Afrique » qui permettraient au continent de devenir l’une des plus grandes forces du monde. Les partisans de L.S. Senghor l’emportent en proposant le respect des frontières

géopolitiques relèvent, dans les années 1970 à la fois du panarabisme, mais aussi, et Fiche n° 02 – L’image des États-Unis dans le monde dans L’Arabe du futur – FICHE PROFESSEUR – Auteur : Mathieu Lours © NATHAN 4 plus concrètement, du panafricanisme, avec des interventions au Tchad en 1978, pour s’emparer du nord du pays. Le régime est également accusé d’avoir soutenu des actions terroristes en Occident. Par ailleurs, l’opposition à l’État d’Israël est également structurante de la géopolitique

Pietersburg où il ne tarda pas pour créer la SASO ( l'organisation des étudiants Sud africain). Cette organisation fut l'initiateur du Black Consciousness Movement qui s'oppose au système libéralisme et qui prône pour un régime nationaliste et panafricanisme qui est une politique basée sur la solidarité entre tous les africains du monde. Le « mouvement de conscience noire » cherche donc à sortir de ce régime de l'apartheid. Steve Biko sera le leader de ce mouvement. Durant une manifestation non-violente