Papisme

Dans le style approximatif commun aux ouvrages de ce genre – où le grotesque n’est pas absent : on fait ainsi appel au parrainage de Satan pour rendre compte de l’action des loges –, on prêtait aux frères le projet d’abattre « le despotisme, le papisme, la domination sacerdotale ». Pour s’y opposer, une société secrète antimaçonnique, Les Francs-Régénérés, sévira même quelque temps pendant la Terreur blanche. Si les discours officiels de l’Ordre, nous l’avons vu, sont peu compatibles avec un tel

Dans le style approximatif commun aux ouvrages de ce genre – où le grotesque n’est pas absent : on fait ainsi appel au parrainage de Satan pour rendre compte de l’action des loges –, on prêtait aux frères le projet d’abattre « le despotisme, le papisme, la domination sacerdotale ». Pour s’y opposer, une société secrète antimaçonnique, Les Francs-Régénérés, sévira même quelque temps pendant la Terreur blanche. Si les discours officiels de l’Ordre, nous l’avons vu, sont peu compatibles avec un tel

d'entre eux il se rallie à la plus récente: l'Eglise d'Angleterre est préférée à l'Eglise romaine, la lignée des Stuarts cède devant la dynastie hanovrienne, ce double choix était parfaitement cohérent, Jacques IIayant été écarté sous l'accusation de papisme. Burke est demeuré une figure respectée aux Etats-Unis d'Amérique, non seulement parce qu'il avait été hostile à la politique américaine du gouvernement de Georges III mais surtout parce qu'il exprime avec éloquence une politique de prudence (prudential)

distrait par des objets accessoires, qui ne sont pas l’intérêt commun. Par exemple les protestants pourraient faire passer leur anticatholicisme au premier plan au point de persuader leurs concitoyens qu’il y va du salut de l’Etat de réprimer le papisme, alors que leur Etat comprend en fait d’autres confessions. Ce serait se détourner de la volonté générale au profit d’une volonté partielle, ce que Rousseau appelle une faction ou un parti. Ceux-ci, ces brigues, ces associations partielles qui se

bientôt papisme. 1483. L’année où meurt Louis XI est aussi l’année où le trône papal tombe aux mains d’un homme qui a tous les vices. Cruel et cupide, Innocent VIII lance la chasse aux sorcières, encourage l’inquisition, s’en met plein les poches et soigne ses migraines en buvant du sang de petit garçon. Ça ne peut plus durer. C’est pourquoi 1483 est aussi l’année de naissance de Luther. Luther sera l’inventeur d’une religion appelée protestantisme, farouchement opposée à la corruption du papisme. Le

devient chrétien, qui ne va pas hésiter à s’immiscer dans la vie de l’église : se prononce sur des questions de dogme et désigne les évêques et dicte des décisions aux concils On va vers confusion des deux pouvoirs aux mains de l’empereur Cesaro-papisme : dans l’empereur : confusion entre pouvoir temporel et spirituel : menace pour l’empereur car la religion devient de plus en plus importante et menace pour la religion car l’empereur intervient dans les affaires religieuses Face à ces menaces, la

remettait en cause la divinité du Christ. En faisant instaurer ce dogme, la cohésion est assurée. L'alliance s'organise en faveur d'un pouvoir au détriment d'un autre. Au 4ème siècle, l'empire est puissant et va dicter la conduite de l'Église = Cesaro papisme ( l'empereur domine l'Église). Il arrive aussi que des évêques fassent plier des empereurs. En 390, Théodose Ier ordonne le massacre des émeutiers de Thessalonique. Saint Ambroise impose alors à l'empereur une pénitence publique que l'empereur accepte

roi de France tient son pouvoir directement de la main de Dieu. Le clergé de France relève du roi pour les biens temporels. Le pape este gardien des choses spirituelles et le roi est le gardien des choses temporelles. S'en est finis du Césaro-papisme. Clément V est considéré comme un pape français alors qu'il été archevêque de Bordeaux (qui n'était pas français). Ce pape était un professeur de Philippe le Bel. Cette évolution favorable au roi va se renforcer lorsque Clément V décide en 1309

sur lesquels cette puissance était fondée. Aussi, aucun roi d'une grande nation ne favorisa volontairement le parti des réformateurs. Henri VIII, frappé de l'anathème pontifical, les persécutait encore ; Edouard, Elisabeth, ne pouvant s'attacher au papisme sans se déclarer usurpateurs, établirent en Angleterre la croyance et le culte qui s'en rapprochaient le plus. Les monarques protestants de la Grande-Bretagne ont favorisé constamment le catholicisme, toutes les fois qu'il a cessé de les menacer d'un

devient chrétien, qui ne va pas hésiter à s’immiscer dans la vie de l’église : se prononce sur des questions de dogme et désigne les évêques et dicte des décisions aux concils On va vers confusion des deux pouvoirs aux mains de l’empereur Cesaro-papisme : dans l’empereur : confusion entre pouvoir temporel et spirituel : menace pour l’empereur car la religion devient de plus en plus importante et menace pour la religion car l’empereur intervient dans les affaires religieuses Face à ces menaces, la