Paradoxe Sur Le Comédien Diderot

réalité, c’est donc s’interroger sur le comédien, sur ce qui se passe quand il joue. Que se passe-t-il quand on fait « comme si », quand on « s’acquitte [d’un] rôle » (Molière) ? Qu’est ce que jouer ? Comment peut-on faire une chose pareille ?  1. Deux conceptions opposées du jeu de l’acteur Les différentes conceptions du jeu de l’acteur peuvent se répartir en deux catégories, sur un axe dont les deux extrêmes seraient, d’un côté Molière, de l’autre Diderot et Brecht. Chez Molière se produit la même

Diderot ( artiste, écrivain & philosophe français ) est né le 5 octobre 1713 & mort le 31 juillet 1784 ( a l l age de 70 ans) Diderot a été l’un des grands philosophes du XVIIIe siècle. Il a consacré 25 ans de sa vie pour la publication de l’encyclopédie. Il a débuté sa carrière d’écrivain par « des essais philosophiques ». Il s’est opposé à la pratique religieuse et la croyance en Dieu. Selon Diderot, tout naît de la matière elle-même. L’auteur exprime sa pensée dans les « Entretiens

Le comédien Le premier texte c’est Paradoxe sur le comédien, écrit par Diderot en 1773. Ce texte montre qu’un acteur convaincant est celui qui est capable d’exprimer des émotions qu’il ne sent pas vraiment. Diderot illustre donc deux sortes d’acteurs : ceux qui ressent les émotions de son rôle, et ceux qui feignent les émotions. Cela est le contraste entre l’expression du corps et l’absence d’émotion ressentie de la part de l’acteur. Selon le texte, l’artiste doit s’en servir de son corps comme

D’ÉTUDE : LE THÉÂTRE, TEXTE ET REPRÉSENTATION CORPUS : 1. P. Corneille, Horace, acte IV, scène 5, extrait, 1640 2. V. Hugo, Hernani, acte II, scène 4, extrait, 1830 3. J. Giraudoux, Electre, acte II, scène 8, extrait, 1937 Annexe : D. Diderot, Paradoxe sur le comédien, 1773 TEXTE 1 – Pierre Corneille, Horace, acte IV, scène 5, extrait, 1640 Camille, romaine et sœur d’Horace, aime Curiace qui vient de mourir de la main d’Horace. CAMILLE Donne-moi donc, barbare, un cœur comme le tien ; Et si tu veux

venu porter sa pièce aux comédiens, ainsi que les comédiens qui lui répondent d'une seule voix. Il joue plus particulièrement un comédien qui fait une courte démonstration de son talent (Montfleury). Quand l'auteur veut montrer comment on doit déclamer, il parle à la manière de Montfleury. 2) Le « vrai » Molière interpréta le 18 octobre 1863 à Versailles le rôle de Molière présentant fictivement à une troupe d'acteur, un projet de nouvelle comédie. « La troupe de comédiens nouvellement arrivée de

Diderot Le Paradoxe sur le comédien (1773) Présenté sous forme de dialogue argumentatif, cet ouvrage ne fut publié qu'en 1830. Contre l'idée qu'un acteur devrait, pour toucher le public, ressentir les émotions et les sentiments qu'il interprète, Diderot développe la thèse “paradoxale” du dédoublement du comédien : celui-ci n'émeut le spectateur qu'en restant insensible aux passions qu'il feint d'éprouver sur scène. Ce tremblement de la voix, ces mots suspendus, ces sons étouffés ou traînés

actif, et de ne plus partager les destinées d'autrui mais les leurs. Bertolt Brecht, lui, largement influencé par l'horreur de la guerre, comme pour les surréalistes français, veut que le comédien adopte un point de vue critique sur son personnage en le jouant. Cependant il ne veut pas que cela soit seulement le comédien qui porte un regard critique sur son personnage mais également le spectateur. Il y a plusieurs conditions à ce type de regard : débarasser la salle et la scène de toute magie et n'y susciter

Français et les philosophes. Les philosophes savent aussi remarquer que tout n’est pas beau. Ils sont ni positifs, ni négatifs. Ils voient la réalité en face. Les philosophes sont agnostiques. Ils ne savent pas se prononcer sur l’existence de Dieu. Diderot va se poser la question et va évoluer par rapport à cela. C’est éclairer sa pensée afin d’être plus libre. Les lumières dénoncent les obscurantismes, tous les faux-savoirs et les intolérances. Les lumières sont la sortie de l’homme de sa minorité

Texte n°4: “L’aveu de La Pommeraye” dans Jacques le Fataliste, Diderot Justification du choix de l’extrait: Après avoir évoqué à travers les personnages d’Emma (Madame Bovary) et de Marianne (Les Lettre portugaises) les portraits de personnages féminins présentés comme “affaiblis” par leur statut de “femmes amoureuses”, il s’agit ici de montrer en quoi “ces faibles femmes” amoureuses (en tout cas en ce qui concerne la Pommeraye) peuvent également être des “âmes fortes” comme la marquise

sorte que l’on ne sait plus bien qui habite l’autre. Diderot au contraire réclame de l’acteur qu’il ne s’identifie pas, qu’il imite le personnage, qu’il observe et reproduise les manifestations extérieures des émotions qu’il ne ressent pas : ce n’est qu’à ce prix que le spectateur pourra, lui, ressentir les sentiments et s’identifier ; là est le paradoxe du comédien. Brecht a une pensée plus complexe, dans la mesure où, s’il va plus loin que Diderot en souhaitant que le spectateur ne puisse pas s’identifier