Parallèle Figaro Beaumarchais

Paul­Emile Victor)  Créer en 1949. Appartient au groupe Lagardère.  Romain  Articles longs et de fonds sur des sujets sérieux voir austères ; mais aussi actualité  internationale. En parallèle, des articles plus superficiels, plus people…                    L’Express  Nathalie        Gisèle Freund  Céline     Le Figaro  Kia     Libération  Kristina  ­ Magazine d’actu hebdomadaire français  ­ Fondé en 1953 par Jean­Jacques Servan­Schreiber et Françoise Giroud  ­ 1er​ ​ numéro paru le 16 mai 1953 

1- Nous allons chercher les dénonciations effectuées par chacun des auteurs des 3 textes suivants à travers leurs personnages féminins. Le texte A, de Beaumarchais, écrit en 1784, est une pièce de théâtre : Le Mariage de Figaro. L’extrait étudié est la scène 16 de l’acte III. Le registre y est polémique. Dans ce texte, Beaumarchais, à travers le personnage de Marceline, dénonce la lâcheté, l’hypocrisie des hommes. Les expressions « Hommes plus qu’ingrats qui flétrissez par le mépris les jouets

c'est Cyrano le poète et non Christian. D'autre part, le spectateur assiste aux apartés des acteurs, notamment à celui de Cyrano : "C'est vrai, je suis beau, j'oubliais !" dont il devine toute l'ironie. Au-delà du quiproquo, le spectateur assiste au parallèle troublant entre Roxane qui se plait dans son amour, et Cyrano, frustré, qui pousse Christian sur le balcon. Christian qui embrasse l'objet de ses désir et Cyrano qui souffre de ne pas être aimé. Une complicité entre le spectateur et la scène qui

soi-même et des autres. Dans les camps, les nazis avaient supprimé les noms pour les remplacer par des numéros, dans ce même objectif. Ici, Arlequin montre sa souffrance par le parallélisme « quelquefois Arlequin, quelquefois Hé » ; il met en effet en parallèle le prénom Arlequin et l’interjection Hé, comme si elle était un nom ou un prénom, soulignant ainsi le mépris dans lequel le tenait son maître. Par dérision, il reprendra quelques phrases plus loin, le terme Hé précédé de Seigneur, comme si, encore

thèmes, on pourrait observer que la ruse et l’hypocrisie sont des ressorts traditionnels du théâtre : tout le monde se joue de Monsieur Jourdain dans Le Bourgeois Gentilhomme de Molière, le comte manigance contre Figaro pour lui voler Suzanne dans Le Mariage de Figaro de Beaumarchais. Concernant les apologues et les genres brefs, on pourra trouver de nombreux exemples dans les Fables de La Fontaine et dans les Caractères de La Bruyère, à commen‑ cer par le portrait du faux dévot « Onuphre »

de poésie Tragédie, théâtre. Marivaux (début du siècle) : romancier, un héritier de Molière. Psychologie des personnages, psychologie féminine. Beaumarchais (fin du siècle) : un théâtre social, il dénonce l’injustice du pouvoir des nobles. (Film à voir  « Beaumarchais, l’insolent »).  Le roman épistolaire (= roman par lettre). Ex : « Lettres persanes » de MONTESQUIEU (1721)  L’essai, le discourt, le dialogue : (philosophe recherche la sagesse)

Louis XIII : limitation au cadre d’une ville et ses abords ; à partir de 1640 : décor unique sur scène. - Action : la pièce doit former un tout cohérent. Chaque détail est subordonné à l’ensemble, tout s’entrelace : pas d’intrigue parallèle, de hasard pur ou d’acte sans conséquence ; rien d’inutile ou de gratuit. Une seule histoire mise en scène. • Vraisemblance et bienséances : L’histoire doit paraître vraie (le théâtre se voulait une imitation du réel). Il faut écarter :

sorte. Il n'y a pas d'égalité juridique, de droit commun. C'est private leges. Clergé et Noblesse ont des droits très importants, par exemple l’exemption d'impôts. De plus, le tribunal du Clergé est constitué par lui-même (privilège du For). En parallèle, le Tiers État, les troisième ordre, fait vivre les deux autres car il possède essentiellement des droits négatifs. Cette situation est cependant acceptée puisqu'elle est décidée par Dieu, et que l'ordre est pour l'instant homogène. Le Tiers État

celles de Northrop Frye et de Charles Mauron, qui se recoupent pourtant sur bien des points(1), nous reconnaissons d'emblée le barbon et le valet, les amoureux et les fâcheux de la «nouvelle» comédie qui domina les tréteaux depuis Térence jusqu'à Beaumarchais. Notre tentative ici n'est pas de modifier ces données mais d'attirer 1'attention sur les thèmes et les stratégies dramatiques de la comédie aussi bien que sur les personnages-type, afin de cerner de plus près, s'il se peut, non le sens de la comédie

notamment à celui de Cyrano : "C'est vrai, je suis beau, j'oubliais !" dont il devine toute l'ironie et par laquelle il se sent concerné puisque Cyrano se tourne vers le public lorsqu'il la profère. Au-delà du quiproquo, le spectateur assiste au parallèle troublant entre Roxane qui se complaît dans son amour, et Cyrano, frustré, qui pousse Christian sur le balcon... Christian qui embrasse l'objet brûlant de ses désir et Cyrano qui souffre en contrebas, de ne pas être aimé. Une complicité entre le