Parodie Et Réécriture

pastiche ou plus clairement la parodie. Ainsi, le « parodieur » est imitateur : il doit avant tout s’imprégner de son modèle, l’analyser en profondeur, en saisir toutes les particularités. Tout en se livrant à cette analyse, puis en imitant, il reconnaît la valeur de l’œuvre qu’il s’apprête à parodier. La parodie est en effet souvent un hommage volontaire, puisqu’on vient se placer dans la lignée d’un auteur et qu’on revendique en quelque sorte son patronage. La parodie ne tire elle-même sa valeur que

compréhension, l’interprétation, l’appréciation : du sens , du fonctionnement, des effets des textes d’un corpus. Selon C. Tauveron, toute compréhension suppose une mise en relation. La littérature, en ce qu'elle est avec constance citation, réécriture, réappropriation, ingurgitation-régurgitation, détournement, démarcage d'œuvres antérieures, appelle le tissage. Vaste palimpseste, elle invite à " ouvrir le texte, au lieu de le clore sur lui-même, en le saisissant à travers un lacis de correspondances

Les réécritures : Le chêne et le roseau de Jean Anouilh - 1962 Présentation de l'auteur et de l'œuvre : Ecrivain et dramaturge français, Anouilh est connu notamment pour ses réécritures théâtrales : Antigone, 1944, réécriture moderne de la pièce de Sophocle. Il a également écrit Médée, 1946 et Eurydice, 1942 qui renouvellent les mythes antiques. Il est connu également pour ses réécritures d'un certain nombre des fables de la Fontaine : La cigale et la fourmi, Le chêne et le roseau. Le contexte

Les Deux Coqs 1) Une parodie d’épopée * Jeu d’analogie entre les animaux et les héros épique. Jeu de rapprochement « Troie »(2), au « Xanthe »(5) un dieu du fleuve .Mais détournement des références mythologique Helene => devient « Helene au beau plumage » (9) => devient une poule épithète quasi homérique [Complément de la plupart des noms propres chez Homère : Ulysse aux milles ruses, Achille aux pieds légers] On a une transposition burlesque d’une rivalité épiques de basse-cour

répétition, pratiqués à toutes les échelles, Macbett est aussi une réécriture parodique du Macbeth de Shakespeare, plaçant ainsi une nouvelle répétition au fondement même du processus créateur. ce « mélodrame, plus ou moins comique, et à surprises2 », invite à interroger la couleur générique de la répétition, qui est l’un des procédés permettant à ionesco de transformer la sombre tragédie de macbeth en une farce grotesque. la parodie quitte l’univers de la tragédie, où les répétitions sont au service

envisagerons d'abord le burlesque comme une modalité d'écriture, un fait de style. Puis, nous verrons en quoi les épisodes burlesques ont une capacité organisatrice de l’œuvre, avant d'aborder enfin la question de la réécriture burlesque à travers le procédé de la 4 parodie. A/ Une modalité d'écriture, un fait de style Dans la lignée de Rabelais, les textes burlesques utilisent un vocabulaire abondant et diversifié, donnant volontiers dans l'archaïsme et les termes techniques, usant parfois

Mouse, une sourie. Puis il progresse en 1932 avec la création des nouveaux cartoons en couleurs, toujours en musique et avec des paroles parlées ou chantées, les Silly Symphonies. Quelques histoires sont originales cependant la plupart sont des réécritures. En effet, les contes Disney sont souvent des réadaptations de contes originaux (Le Vilain Petit Canard des Silly Symphonies, 1933. Réadaptation d’un conte d’Andersen, 1842). Aussi, durant cette période, les studios Disney se lancent dans les

ÉCRITURE I – Après avoir lu attentivement les textes du corpus, vous répondrez d'abord à la question suivante (4 points) : En quoi le texte B est-il une réécriture du texte A, et le texte D une réécriture du texte C ? Vous vous en tiendrez aux éléments principaux. II – Vous traiterez ensuite, au choix, l'un des sujets suivants (16 points) : 1. Commentaire : Vous commenterez le texte d’Aragon (texte D). 2. Dissertation : Selon vous, réécrire, est-ce chercher à dépasser son

Objet d’étude : les réécritures E.A.F (1ère L) Cette séquence a été réalisée par Mme Florence BRAS CHARAVIN, professeur agrégé de Lettres modernes au lycée Aubanel, à Avignon, pour ses élèves de 1ère L. Corpus élaboré pour une classe de première L, option arts plastiques L’objet d’étude « les réécritures » fait suite à l’étude du roman La Curée de Zola à travers lequel la notion de réécriture a déjà été abordée. En effet l’héroïne du roman, Renée, est selon Zola, la « Phèdre moderne »

_Les humanistes veulent incarner la figure du prince idéal et plusieurs d’entre eux sont conseillés de souverains ou élaborent des utopies décrivant un monde parfait. Les réécritures du XVIIème siècle jusqu’à nos jours : Les pratiques de réécriture sont variées et indissociables de la création littéraire. Les écrivains s’inspirent de leurs prédécesseurs, proposent leurs versions personnelles de mythes anciens ou répètent les mêmes motifs dans leurs propres