Parodie

souvent dans les textes polémiques et dénonciateurs. Elle se manifeste par l’utilisation d’antiphrases, de litotes, d’exagérations, etc. - la parodie (le registre parodique) est une imitation moqueuse. On ne peut la reconnaître que si l’on connaît ce qui est imité (la fable d’Anouilh " La cigale " parodie celle de La Fontaine). Des cas particuliers de parodie sont le burlesque (on traite un sujet noble, héroïque, avec des personnages vulgaires et un style familier) et l’héroï-comique (on prête à des

Exposé – Méthodologie, Rabelais (16/10) PARODIE. Vaticinatrice : femme qui prophétise à tort et à travers. Opposition entre le lieu naturel et celui de la devineresse, entre le majestueux et le minable. Arrivent à un endroit reculé et isolé, on, s’attend à quelque chose de grandiose et c’est une bicoque délabrée. Deuxième partie : étalement du savoir mythologique et antique, en comparaison avec ce qu’ils sont en train de vivre et ce qu’ils ont sous les yeux : ridicule, parodique. Cependant,

simplement de ce qui l’amuse. Ils nous disent également que le rire peut être aussi très moqueur. A cela, Vaillant parle de ce courant qu’est rire pour se moquer. Il évoque entre autres la parodie, la « carnavalisation » qui sont aussi très adoptés en société. Jorge cite aussi la parodie, il parle même « d’immondes parodies ». Charles Philipon dans sa caricature de Louis-Philippe qu’il métamorphose en poire, nous montre un portrait du roi porté en dérision. La caricature a pour but de grossir les traits

artistique. Il s'agit déjà d'égaler le modèle. Le Louvre, à l'origine un musée destiné aux jeunes peintres pour leur permettre de se former en copiant des modèles sans chercher à les dépasser. 2. Pastiche et parodie : de l'hommage souriant à la satire Les buts du pastiche et de la parodie ne semblent pas être de vouloir égaler ou dépasser un modèle idéal. Quelles peuvent donc être leurs visées ? Le pastiche, un jeu, un exercice de style Pasticher, c'est imiter de façon plaisante en accentuant

contentés de retranscrire un conte oral. Interprétation : On trouve trois tons différents dans le Roman de Renart. Les plus anciennes branches (avant 1190), racontent de façon alerte les aventures de Renart trompeur et parfois trompé. C’est l’esprit de parodie qui domine ici. Plus tard, le ton moral et satirique fait irruption. L’essentiel est de retenir le l’esprit parodique qui anime le texte. ____________________________________________________________ ______________________ RENART : Renart est

termes collectifs, o Comparaison et métaphores (favorisant le passage de la réalité à une représentation dramatisée surdimensionnée) o Point de vue externe du narrateur omniscient Dans l’effet : admiration ou indignation face à frère Jean 2. La parodie burlesque L’épopée tournée en dérision : une violence excessive caricaturale, un héros peu convenable. Comique de contraste : o décalage risible entre les moines passifs et frère Jean hyperactif o disproportion entre l'arme utilisée (le bâton

lecteur. Il figure dans les romans, le théâtre, en poésie. Ex : Les misérables, par V.Hugo Le registre parodique : On parle de parodie pour désigner une imitation à finalité comique. La parodie implique une reprise des caractéristiques d’une écriture telles que la syntaxe, le lexique, le rythme mais de telle façon que le résultat provoque le rire. Tout l’art de la parodie consiste à imiter tout en marquant un décalage qui provoque l’effet comique. Ex : La négresse blonde, par Georges Fourest. Le

dans le nom scientifique "cosmologie", cela renforce l'idée de stupidité et la critique des philosophes des Lumières. C'est un moyen de faire sourire le lecteur et de le distraire. II/ Un conte philosophique: faire réfléchie 4) Parodie d'un conte: Ici, la parodie est une imitation grotesque des personnages afin de dénoncer les inégalités de la société: * Mr Le Baron: Ridiculisé tout d'abord par son nom : Thunder-ten-tronck qui est imprononcable, par son nom on apprend qu’il est colérique,

Cette incapacité à rester éveillé est comme contagieuse, mène les deux esclaves à faire des rêves, qu'ils cherchent aussitôt à interpréter, comme le voulait la coutume antique. Le premier à raconter son rêve est Xanthias, et il est présenté comme une parodie de présage, avec un jeu de mot sur les mots bouclier (ασπις) et serpent(ασπις) identiques en grec. Il faut donc à la fois comprendre que l'aigle tient un serpent et le lâche, ce qui est une image courante qui est donc ici détournée pour critiquer

perception auditive massive * Patriotisme avec "des bonnets rouges, des baïonnettes" (l.3-4) : r. épique (Delacroix) * Parodie : "Tous les visages étaient rouges, la sueur en coulait à larges gouttes" (l.12) * Force éclatante (joie frénétique) : "un avenir de bonheur illimité" (l.29) * Prise du pouvoir du peuple (accumulation l.30-32). ⇒ Dès l.12, registre satirique. II/ La parodie de 1830 1) Une désécriture de l'épopée * Inutile de tout saccager car Roi abdiquait. "Puisqu'on était victorieux