Pars Vite Et Reviens Tard Chapitre

CHAPITRE UN Tris Ses paroles résonnent dans ma tête tandis que j'arpente ma cellule au siège des érudits : « Je m'appelle désormais Edith Prior. Et il y a beaucoup de choses que je serai heureuse d'oublier. » — Et tu es sûre que tu ne l'as jamais vue ? même en photo ? me demande Christina. Sa jambe blessée est posée sur un oreiller. Elle a reçu une balle lors du coup de force qui nous a permis de diffuser publiquement la vidéo d'Edith Prior. nous n'avions pas la moindre idée de ce qu'elle

marcher, j’avais des problèmes de vue, je ne pouvais plus rien tenir dans les mains, je ne savais donc plus écrire, je ne savais plus parler (à mon arrivée, je bredouillais et je parlais à la troisième personne quand je parlais de moi, quelque temps plus tard je disais Valérie, pour finalement utiliser « je »). J’étais revenu à un âge mental de 2 ans avec, malgré tout, les facultés intellectuelles d’une enfant de 10 ans (je pouvais jouer aux cartes, je me rendais compte de ce qui se passait … j’étais spectateur

PREMIÈRE PARTIE 4 CHAPITRE PREMIER LE PENSIONNAIRE 5 CHAPITRE II APRÈS QUATRE HEURES 13 CHAPITRE III « JE FRÉQUENTAIS LA BOUTIQUE D’UN VANNIER » 17 CHAPITRE IV L’ÉVASION 23 CHAPITRE V LA VOITURE QUI REVIENT 28 CHAPITRE VI ON FRAPPE AU CARREAU 33 CHAPITRE VII LE GILET DE SOIE 40 CHAPITRE VIII L’AVENTURE 47 CHAPITRE IX UNE HALTE 51 CHAPITRE X LA BERGERIE 56 CHAPITRE XI LE DOMAINE MYSTÉRIEUX 59 CHAPITRE XII LA CHAMBRE DE WELLINGTON 64 CHAPITRE XIII LA FÊTE ÉTRANGE 68 CHAPITRE XIV LA FÊTE ÉTRANGE

réels se cachent derrière une histoire. Ce genre de tentative sape l’idée que les histoires inventées peuvent avoir de l’importance, ce qui est pourtant un des postulats fondamentaux de notre espèce. Je compte sur vous pour ne pas l’oublier. 6 Chapitre un L'année de mes dix-sept ans, vers la fin de l’hiver, ma mère a décrété que je faisais une dépression. Tout ça parce que je ne sortais quasiment pas de la maison, que je traînais au lit à longueur de journée, que je relisais le même livre en boucle

au fond du jardin déjà sombre. Nous rentrions ; nous retrouvions au salon ma tante qui ne sortait presque jamais avec nous... Pour nous, enfants, là se terminait la soirée ; mais bien souvent nous étions encore à lire dans nos chambres quand, plus tard, nous entendions monter nos parents. Presque toutes les heures du jour que nous ne passions pas au jardin, nous les passions dans « la salle d’étude », le bureau de mon oncle où l’on avait disposé des pupitres d’écoliers. Mon cousin Robert et moi,

dominait toute la baie de Cape Cod. En l’apercevant au loin, elle réduisit encore son allure. À l’inverse des coureurs plus jeunes qui accéléraient en fin de parcours, elle préférait ralentir et se ménager. À trente-six ans, elle récupérait moins vite qu’autrefois. Alors que sa respiration retrouvait son rythme normal, elle réfléchit à ce qu’elle allait faire du reste de sa journée. Elle avait apporté cinq livres qu’elle voulait lire depuis plus d’un an sans jamais en trouver le temps. Elle passait

téléphonique spéciale qui relie les deux états-majors ne fonctionne plus correctement depuis plusieurs jours. Et aucune réponse n'est transmise par le quartier général français des forces aériennes de l'Ouest, ni par le général Larminat. Or il aurait été trop tard de stopper une telle opération. Nous sommes dans la nuit du 4 au 5 janvier 1945. L’objectif est de bombarder une ville française occupée par les troupes ennemies, d’en faire un réduit allemand: Royan a été choisie. La préparation du raid se déroule

juillet 1942, je villégiaturais à la 111, quelque part en Bavière. Je bénis cette villégiature forcée puisqu’elle m’a procuré le plaisir de connaître deux de mes meilleurs amis et de me retrouver en leur compagnie en terre de France, deux mois plus tard. Il est vrai que cela m’a valu aussi un séjour à l’hôpital, dont je garde le meilleur souvenir, et plusieurs mois à faire le « gros dos » dans le plâtre. Qu’importe ! puisque j’occupai les loisirs de ce repos imprévu à recopier sur un bon gros cahier

monde. Vous êtes toutes belles, n'oubliez jamais ça. Vous n'avez pas besoin de faire un régime, de la chirurgie ou toutes ces choses qui sont stupides pour l'être. Soyez différentes, mais surtout, soyez vous mêmes." "Dans les livres il y a des chapitres pour bien séparer les moments, pour montrer que le temps passe ou que la situation évolue, et même parfois des parties avec des titres chargés de promesses. Mais dans la vie il n'y a rien, pas de titre, pas de pancarte, pas de panneau, rien qui indique

chien. Elle crèvera les balons. Rosie Alors je viens pas. Alex Tant pis pour toi. Rosie Chère madame Stewart, Je suis passée vous parler de l’anniversaire de ma fille Rosie, le 8 avril. Malheureusement, vous étiez absente. Je repasserai un peu plus tard dans l’après-midi, pour bavarder avec vous. J’ai l’impression qu’il y a un pe t problème entre Alex et Rosie, ils semblent fâchés. J’espère que vous pourrez m’expliquer la situa on quand nous nous verrons. Rosie aimerait vraiment qu’il assiste à sa