Paul Valery Charmes

Théophile Gautier constate : « Oui, l’œuvre sort plus belle / D’une forme au travail / Rebelle, / Vers, marbre, onyx, émail ». Effectivement, le vers crée un rythme, qui envoûte le lecteur, sans que du reste celui-ci puisse identifier d’où vient ce charme ; en fait, le travail minutieux du poète a stylisé la pensée et a créé alors une langue poétique qui transporte le lecteur hors du monde quotidien : « Sculpte, lime, cisèle ; / Que ton rêve flottant / Se scelle / Dans le bloc résistant ». C’est sans

I, « l’étranger » (1868) Rimbaud, Poésies,  « voyelles », 1872 Rimbaud, Une saison en enfer, 1873, « délires » II « alchimie du verbe » Annexes : Extrait de la lettre du « voyant »  de Rimbaud à son instituteur Paul Démeny (1872) Extrait de la préface de Paul Valéry à Charmes, son recueil poétique de 1922 Extrait de littérature et langage, de Laufer et Lecherbonnier (1974) Extrait de En vrac de Pierre Reverdy (1929) Question : Qu’est ce qui fait le caractère poétique de chacun de ces

manière d’exister, pour parvenir à aller au bout de l’existence de son écriture. Le poète n’a pas pour but de nous faire vivre à travers sa plume, mais de nous élever, de nous permettre de trouver une temporalité qui serait pleinement personnelle. Paul Valéry dans la Variété V s’exprime sur la spécificité du poète « on reconnaît le poète (…) à ce simple fait qu’il change le lecteur en « inspiré » ».Le poète ne fait pas un travail uniquement pour lui mais bien dans l’objectif d’être lu et de permettre

phénoménologistes allemands et de Heidegger (1889) ; enfin l’absurde du Tchèque Franz Kafka, le monologue intérieur de l’Irlandais James Joyce marquent profondément la pensée, le théâtre et le roman français. L’art absrait doit beaucoup à Kandinsky, au Suisse Paul Klee, aux « mobiles » de l’Américain Calder ; en musique, les influences les plus frappantes sont celles d’Igor Stravinsky et de compositeurs germaniques comme Schoenberg, Alban Berg ou Hindemith. Un fait notable est aussi le goût des Occidentaux

premier rang d’entre eux, se trouve la belle Méry Laurent. Dame de cœur de l’écrivain, celle qu’il appelle le “Petit Paon” lui fut probablement présentée par Manet dont elle fut le modèle. Comme d’autres artistes et écrivains, Mallarmé est séduit par le charme de cette femme moderne, généreuse, à la beauté sculpturale, dont il célébre la chevelure flamboyante. Fidèle confidente, elle accompagne Mallarmé des années 1880 jusqu’à sa mort (Voir les Quatrains-adresses à Méry Laurent). Outre les enveloppes sur

ce souvenir se reproduise "Je crois encore au feu d'artifice.". J'ai été touché par la profondeur des sentiments que l'on ressent en lisant ce poème. La force et la richesse des mots employés accroissent d'autant plus les émotions éprouvées. Paul VALERY, La Fileuse Assise, la fileuse au bleu de la croisée Où le jardin mélodieux se dodeline ; Le rouet ancien qui ronfle l'a grisée. Lasse, ayant bu l'azur, de filer la câline Chevelure, à ses doigts si faibles évasive, Elle songe, et sa tête petite

monuments sont une notion important pour les Mémoires d’ Outre-Tombe. Le vocabulaire est pris d’autre temps: 6 archaïsante, riche et traditionnel. C’est un romantique qui a de la nostalgie de l’ancien Régime. La prose de Chateaubriand a un charme, un grand pouvoir à travers du langage: il s’agit de la prose poétique. NERVAL (1808-1855) Gérard La Brunie (son nom réel) n’était pas très apprécié comme écrivain mais à la fin, il a été un des quatre plus importants poètes avec Rimbaud, Baudelaire

extrême ! De se voir caressé d’une épouse qu’on aime : De s’entendre appeller petit cœur, ou mon bon ; De voir autour de soi croître dans sa maison, Sous les paisibles lois d’une agréable mère, De petits citoyens dont on croit être père ! Quel charme ! Au moindre mal qui nous vient menacer, De la voir aussitôt accourir, s’empresser, S’effrayer d’un péril qui n’a point d’apparence, Et souvent de douleur se pâmer par avance. Car tu ne seras point de ces jaloux affreux, Habiles à se rendre inquiets

êtes, vous connaissez mieux que moi ce qu'on pense de la publicité dans les milieux littéraires : « La publicité, un des grands maux de ce temps, insulte nos regards, falsifie toutes les épithètes [...] corrompt toute qualité et toute critique » (Paul Valéry) ou dans l'Université de France : « Que dire enfin de la publicité, de l'immonde publicité qui sur nos routes, nos murs, nos écrans, souille le vocabulaire et mutile la syntaxe ? » (Pierre Guiraud). Toutefois, comme l'écrit Publicis, « les contacts

par la lecture silencieuse. Placées sous l’égide d’Orphée et d’Apollon musagète, dieu de la beauté et des arts, et associées à la muse Érato, musique et poésie sont également étroitement liées par la recherche de l’harmonie et de la beauté, par le Charme, au sens fort de chant magique. La création poétique hésitera cependant constamment entre l’ordre et l’apaisement apolliniens (qu’explicite Euripide dans Alceste : « Ce qui est sauvage, plein de désordre et de querelle, la lyre d’Apollon l’adoucit