Pax Americana

adverse 3. Non-participation aux querelles des alliés 4. L’impératif de communication B – La pax atomica C- Coopération et compétition 1. Bipolarité et coopération 2. Bipolarité et compétition Section IV - L’après-guerre froide (de 1990 à nos jours) I – Le nouvel environnement international A – Démocratie libérale et économie de marché B – Le réveil des nations C – La diffusion de la violence II – La pax americana A – La fin de la compétition idéologique B – La participation des vaincus à l’ordre nouveau

Aujourd’hui, le défi politique le plus pressant au monde est celui d’empêcher que la soi-disant « Pax Americana » ne dégénère progressivement vers un conflit mondial majeur, comme ce fut le cas au dix-neuvième siècle durant la soi-disant « Pax Britannica ». J’emploie l’expression « soi-disant » car chacune de ces « pax », dans ses derniers stades, est devenue de moins en moins pacifique et ordonnée, mais de plus en plus centrée sur l’imposition d’une puissance compétitrice, belliciste et inégalitaire

l’avènement du libéralisme politique et économique, pacificateur et consensuel, et prédisent « la fin de l’Histoire ». Nous savons que cet optimisme était prématuré. D’abord parce que l’hyper-puissance américaine, et le nouvel ordre mondial, la « Pax Americana[13] » qui semble s’instaurer en 1991 à la suite de la guerre du Golfe, sera vite remise en cause par le rejet de la culture occidentale et de la mondialisation par une partie de la population des pays les moins développés. On pense notamment à

en Europe : missiles de portée intermédiaire. IDS : initiative de défense stratégique : EUA, 1983. 4/Les conflits périphériques pedurent. Le bloc occidental est soumis à des forces centrifuges : le « malentendu transatlantique ». La pax americana est remise en question en Amérique Latine. Le camp communiste se déchire. III. Sortie de la Guerre Froide : les évolutions du bloc soviétique et sa disparition : 1985-1991. Arrivée au pouvoir de Gorbatchev : tournant décisif. 1/Réconciliation

armer les esprits (5) ». De plus, un regard à très grande échelle sur l’histoire du monde semble montrer que la paix ne peut s’obtenir que de deux façons : soit par l’ordre impérial (la « pax romana »), soit par l’équilibre des puissances (l’Europe de Metternich au XIXe siècle). C’est au nom d’une « pax americana » créatrice de démocratie dans le « grand Moyen-Orient (6) » – le projet Syriana – que l’administration Bush est entrée en guerre en Irak. Frédéric Gros voit dans le projet impérial et dans

provoque-t-il ensuite ? «  Miss Bifteck de Chicago » 1960-1966 photomontage - élection de la plus belle femme du moment, regardée comme pour un concours de vaches charolaises ? - «  Le Président parle de la Paix » 1952 photomontage « Pax americana » ( = « la paix américaine ») années 1950-1960 photomontage - la statue de La Liberté détournée en Méduse, avec un avion à la place de la flamme lumineuse - «  Maternité à Hiroshima » années 1950-1960 photomontage « La faim » années 1940-1960

intérêts des grands Etats comme la Russie qui intervient militairement en Tchétchénie en 1994 (condamnation seulement formelle) C) De nouvelles menaces Les attentats du 11 septembre 2001 révèlent la fragilité des Etats-Unis, la « pax américana » a vécu. Ils sont la face visible, médiatique, terrible et criminelle d’un islamisme politique qui s’affirme. La République islamique d’Iran incarne ce mouvement (née en 1979 d’une révolution conduite par l’ayatollah Khomeiny). Portée

Instaurer la démocratie dans la région Mais désorganisation du pays et terrorisme : échec ! c- L'hégémonie contestée : La politique des USA provoque l'antiaméricanisme -Dans le monde musulman ! -Au Moyen Orient -En Afrique La Pax americana » §ouvel ordre mondial américain) engendre -Des facteurs de paix -Des facteurs de guerre en réaction

transforme l’ONU - qui jusque-là s’était pliée à la loi des deux Grands - en " tribune des pays du Tiers-Monde " réclamant un nouvel ordre international. • Dans ce contexte, la fragilité de la bipolarisation se manifeste par l’ébranlement de la " pax americana " contestée aussi bien aux frontières des États-Unis qu’au Moyen-Orient. 1979 est l’année de tous les dangers pour les États-Unis : ils sont obligés de reculer au Nicaragua, pays soumis jusque-là à leur influence, et de se retirer d’Iran à la

historiographiques autour du « nouvel ordre mondial » II. « Le nouvel ordre mondial » : comme histoire des tentatives d’une régulation des relations internationales par l’hyperpuissance américaine: A. Hyperpuissance américaine et projet d’une pax américana B. Les tentatives de régulation américaine face à l’affirmation d’autres pôles de puissance C. Le désir d’une gouvernance globale par refus d’un ordre fondé sur l’hyperpuissance américaine III. « Le nouvel ordre mondial » comme histoire des