Penthée

lutte contre la fatalité. *** 1) Plan dialectique : I. Des forces destructrices qui menacent l’ordre A. Les incarnations de la fatalité (cf exposé sur la fatalité) B. L’ironie du sort Ex. Dionysos qui joue à déguiser Penthée, qui joue du double sens du langage v. 965 Ex. Hécate, la déesse qui se dresse aux carrefours, et les sorcières qui interviennent lorsque Macbeth doit prendre une décision, qui jouent également des ambiguïté du langage pour le piéger (IV,1)

n'existe pas de sources anciennes auxquelles se référer sauf une brève allusion dans Hésiode, vers le VIII ou le IX° siècle. Un Hymne Homérique tardif, datant peut-être du IVe siècle, ne donne que le récit concernant le bateau des pirates, et le sort de Penthée fait le sujet des Bacchantes, la dernière oeuvre d'Euripide, le plus moderne de tous les poètes grecs, qui vivait au V° siècle. Thèbes était la ville de Dionysos. II y était né, fils de Zeus et d'une princesse thébaine, Sémélé. II est l'unique dieu

attribut qu’il partage avec d’autres A) L’arme de séduction : la beauté : (beauté du diable, fraicheur de la jeunesse, c’est un ange au départ) comparé à un prince : « prince des démons ». Mais Dionysos également avec ses boucles blondes charme Penthée et le persuade de venir seul et déguisé en femme pour observer les bacchantes. De même ana Wintour figure emblématique du film : le diable s’habille en Prada a pour réputation de faire l’éloge uniquement des femmes belles et minces. Serait elle aussi

Thèbes, il proposa son culte à Penthée, le roi, mais ce dernier refusa. Dionysos, malgré son déguisement, se fit reconnaître et arrêter avec tout son cortège. En se libérant, il mit le feu au palais royal et sema la folie parmi les femmes de Thèbes, dont Agavée, la mère de Penthée. Penthée se laissa tenter par le spectacle de l'autre scène : il se travesti et regarda des femmes nues du haut d'un pin. Aveuglée par le dieu, les ménades de Dionysos prirent Penthée pour un animal sauvage et le tuèrent

porte son nom. Légendes thébaines (4) : Penthée et Bacchus (3, 511-733) Penthée veut capturer Bacchus (3, 511-571) Le devin Tirésias jouit désormais d'une grande renommée en Achaïe. Seul, l'impie Penthée, à Thèbes, se moque du devin, qui lui prédit une mort prochaine, parce qu'il refusera d'honorer Bacchus comme un dieu. (511-527) En effet, lorsque arrive à Thèbes un personnage (Liber-Bacchus) entouré de la foule bruyante de ses adeptes, Penthée décrie publiquement ces rites débridés et persuade

Quelques années après, Bacchus, dieu du vin et du théâtre se faisait acclamer par tous. Sauf Penthée, le roi de Thèbes, qui ordonna à ses serviteurs de ramener Bacchus. Ils revinrent avec un autre homme qui célébrait le culte de Bacchus. Penthée lui demanda pourquoi il célébrait cela. L’homme répondit qu’il avait vu Bacchus petit qui avait fait pousser du lierre sur le bateau des hommes qui lui avait désobéit. Penthée dit ensuite à ses serviteur de le torturer. Ils l’enfermèrent alors dans un cachot mais

(musique). Il est très beau (« être un Apollon »). Dionysos : il est lui aussi fils de Zeus mais sa mère est Sémélé (mortelle, fils du roi de Thèbes Cadmus). Cadmus a deux filles Sémélé et Agavé (mère de Penthée) Sémélé reçoit un amant : Zeus. Elle tombe enceinte, Héra est furieuse et veut se venger : elle va se déguiser en la confidente de Sémélé et va lui dire de demander à son amant de se montrer sous son vrai jour. Sémélé, confiante, lui demande, mais

transformé en chevreau pour échapper à Héra puis, redevenu humain, est fait prisonnier par des pirates tyréniens (étrusques) qu'il transforme en dauphins. Son culte suscite d'abord des moqueries, et il doit châtier les filles d'Argos (un géant) ainsi que Penthée, roi de Thèbes, pour ne plus en être victime. Dionysos est un dieu qui se manifeste par apparitions : c'est un éternel voyageur, il surgit par surprise. Il se présente toujours comme un étranger, courant le risque de ne pas être reconnu. Voulant

avoir perpétré ce meurtre, cette dernière est encore frappée de folie. Le meurtre fait donc office d’une charnière entre folie punitive et folie expiatrice. Dans le cas des Bacchantes d’Euripide, Penthée et sa mère Agavé subissent la folie punitive de Dionysos pour s’être refusés à sa religion. Penthée cherche à épier les rites auxquels il n’est pas initié et, en guise de récompense, le dieu lui inocule la fièvre dionysiaque, l’envoie sur le Cithéron et le jette en pâture à sa mère et aux thébaines

(la "panique") allant jusqu'à une ivresse furieuse capable de les pousser aux actes les plus abjects. C'est, le plus souvent, sous cette furie que les héros tragiques commettent ou subissent des crimes amoraux (Agave déchiquette son propre fils, Penthée, sous la loi de Dyonisos; Clytemnestre tue cruellement son mari, Agamemnon, pour venger le sacrifice de leur fille; Agamemnon lui-même sera vengé par son fils, Oreste, qui commet le matricide...) La tragédie est un genre théâtral dont l’origine