Peut On Combler Tous Nos Désirs

Leçon 3 : Le désir peut-il être maîtrisé par la raison? Rappel de la problématique : Comment la raison pourrait-elle atténuer les excès du désir sans risquer de détruire celui-ci? I. Le désir peut-il se raisonner? 1.La raison comme critère d'évaluation - Définition de la notion de raison : faculté humaine à distinguer le faux du vrai et le mal du

Faut- il combattre nos désirs ? Chez l’homme, le fait de désirer est inné, par désir on entend le fait de vouloir a tout prix quelque chose, le posséder en vue d’en tirer plaisir. L’objet en question peut être matériel ou non. Le désir se déploie dans l’imagination, il est propre à l’homme, il se trouve dans le conscient et dans l’inconscient de chaque homme. Tous les hommes ont des désirs, il nous arrive esclave du désir insatisfait. Lorsque le désir est sans limite il devient passion, il est

issue de la crainte et qui peut être réfutée par la raison. * Les plaisirs « vains » qui doivent être reconsidérés. * Le manque de prudence, qui est la vertu de faire des choix rationnels de désirs utiles et les meilleurs. * La crainte de la douleur. Ces quatre principales causes sont remédiées à la fin de la Lettre à Ménécée par la citation suivante : « Les Dieux ne sont pas à craindre. La mort n’est pas à craindre. On peut atteindre le bonheur. On peut supprimer la douleur »

nous baignons. Il n’y a de désirs sans culture, et de culture sans désirs. Le désir est une suite sans fin, une chaîne à laquelle on ajoute constamment des maillons, il n’a pas de fin déterminée. Ce que confirme le philosophe allemand Arthur Schopenhauer lorsqu’il dit : « L’homme est la proie de cycles sans fin du désir. » En effet, avec le désir, rien ne peut me contenter, tout est à reprendre et à améliorer d’où l’absence d’une finalité fixe et figée. Nous sommes tous concernés par cette question

plaisirs naturels et nécessaires qui concernent la satisfaction des besoins du corps et sont faciles à combler • les plaisirs qui sont naturels mais pas nécessaires • les plaisirs qui ne sont ni naturels ni nécessaires. Ainsi, on aurait tort de croire qu’Epicure invitait ses disciples à un hédonisme effréné. Selon l’épicurisme, le sage doit tendre au plaisir en sachant limiter ses désirs. Epicure conviait ses disciples à une vie frugale et dénuée d’ambition, à l’écart de la vie publique

poussé par une envie, par une tension dont il a conscience puisqu’il cherche à la réduire par tous les moyens, Ce désir peut être d’une part positif s’il est source de plaisir et de contentement, et d’autre part négatif s’il est source de souffrance et d’insatisfaction. Dans tous les cas l’homme est assujetti à celui-ci. Mais la satisfaction du désir humain est-elle réalisable immédiatement, et dans tous les cas ? Comment se traduit-elle ? Et a-t-on conscience de son effet ? Lorsque l’homme désir

PEUT-ON : ici, il ne s’agit ni de la capacité, ni, évidemment, du droit, mais bien de la possibilité. En d’autres termes, est-il possible, arrive-t-il de désirer sans souffrir ? Le sujet, dans sa formulation, présuppose une tendance (qui doit nous surprendre) du désir à faire mal. DESIRER : aucun objet du désir n’est précisé dans le sujet, qui interroge donc d’une manière très large la notion de désir (souhaits, rêves, envies, amour…etc). Le désir, c’est, au sens le plus large possible, tout ce

assouvir et combler nos désirs. Calliclès n'est pas d'accord avec la conception qu'a Socrate du bonheur: il qualifie d'ailleurs son bonheur d'un ''bonheur de pierre''. De plus, Calliclès défend son point de vue en soulignant que la foule veut la même chose que lui: du plaisir. Selon le point de vue de Calliclès, la rhétorique est l'art du discours: elle permet la manipulation par les mots. Comme le rhéteur est habile à parler, il est crédible et convaincant. Le rhéteur peut parler de tous les sujets

possède pas, le manque de quelque chose est pour lui une cause de souffrance. Il parait donc normal que l'homme souhaite combler le manque, en satisfaisant son désir. Pourtant, certains cas rendraient ils impossible la satisfaction de ce désir ? N'y a t-il pas de désirs impossibles à assouvir, ou alors mauvais, qu'il vaut mieux occulter ? Epicure démontre par exemple que certains désirs non naturels et non nécéssaires sont dangereux et empêchent l'homme d'atteindre la sagesse. Cependant, y a-t-il un sens

nombre de difficultés. Le bonheur ne relève-t-il pas de la chance comme le suggère son étymologie. Dans ce cas, sa recherche semble vaine puisqu’il ne dépend pas de nous et qu’il est aléatoire. Peut-être devrions-nous alors préférer concentrer nos efforts sur la recherche de la vérité ? D’autant que celle-ci peut nous apporter une intense satisfaction. N’est-ce pas là le sens du célèbre Euréka ! Qui exprime à lui seul le plaisir de la découverte ? Il semble donc nécessaire d’examiner plus près