Peut On Désobéir Aux Lois

plupart des autres sujets sur la justice, cette question pose le problème du fondement du droit positif, à savoir s'il existe ou non un droit idéal, ou si tout droit se ramène au droit positif, c'est-à-dire s'il n'existe pas de justice en dehors des lois. Que dire du droit du plus fort ? Est-ce en écoutant ce que dit le droit que nous connaissons et faisons ce qui est juste ? Pour savoir ce qui est juste, suffit-il de consulter la loi ? -L'impossibilité de fonder le droit sur le fait Le droit est

dans la mesure où il est impossible de vivre sans limite et de ne pas se plier aux lois mêmes de la nature. Il semblerait donc que la relation entre liberté et loi ne soit pas simplement un rapport d’exclusion réciproque. Il faut distinguer l’obligation par contrainte et l’obligation morale qui est la liberté du devoir. On peut alors se demander si la loi est une contrainte ? Est-il déraisonnable de désobéir aux lois ? Comment concilier déterminisme et liberté ? 1) La loi est une contrainte pour

qu'on ne s'améliore pas ? Oui mais pr réflexion, on utilise deux aspects. → Hiérarchie entre les fins (fabriquer objet pr bien monter à cheval, bien monter pr bien combattre), certaines sont des moyens pr arriver à d'autres fins. Pr Aristote on ne peut remonter ainsi à l'infini, certaines fins sont des fins en elles-mêmes, voulues pr elles-mêmes et non comme moyens. Sinon absurdité ; fin ultime qu'on veut pr elle-même = souverain bien. → Dans la conduite de la vie, connaissance souverain bien fait

la puissance du droit positif puis la place du droit naturel dans la société. I - L’importance et la puissance du droit positif : A) Les lois sont « tenues pour juste » : Pascal a écrit que « la justice est ce qui est établi et ainsi toutes nos lois établies seront nécessairement tenues pour justes ». Le juge étant tenu de se baser sur les lois pour prendre une décision, il est lui aussi juste. Ainsi tout le système juridique d’une société moderne est juste. Une loi, avant d’être adopter

prône et que personne ne peut avoir. On vit en société donc on obéit à des lois, à des règles. La liberté paraît donc impossible si on la prend dans son sens premier, c'est à dire pouvoir faire tout ce que l'on veut, quand on veut, où l'on veut. L'obéissance est donc incompatible avec cette vision car obéir à une force supérieure inclus forcément de perdre le libre arbitre. Mais cette liberté, qu'on peut qualifier d'absolue, n'est pas la seule forme de liberté car on peut parler aussi de la liberté

Il n'y a pas de droit sans société. Une société humaine peut être une société moderne, une société simple originelle. Dès l'apparition des Hommes, il y a eu très vite l'installation de règles pour que la vie en société soit harmonieuse. La société moderne : complexe, très organisée. Le Droit est aussi très complexe, il y a beaucoup de règles. 2nd sens du droit : les droits subjectifs : prérogatives individuelles que chacun peut revendiquer. Pourquoi subjectif ? Parce que

dont le cadre est posé par les lois et dont la permanence est assurée par une force qui contraint chacun au respect de ces lois. Dans cette perspective la loi implique nécessairement l'obéissance. Ne pas s'y soumettre annulerait de fait la loi et par là l'ordre indispensable qui seul peut garantir la coexistence des individus. Cependant une pure obéissance aux lois et donc à l'ordre établi ramènerait la vie en société aux conditions d'une vie naturelle où les lois immuables garantissent la permanence

deux attitudes sont possibles : Se révolter : refuser une autorité, une règle généralement de manière violente. Ou se résigner: se soumettre, accepter sans protester, renoncer à ce qu’on aurait préférer. On peut se résigner volontairement auquel cas se résigner= consentir, accepter. On peut se résigner contre son grès auquel cas, se résigner= abandonner, se soumettre. Plan thèse - antithèse I/ Il faut préférer la résignation à la révolte. a. Il est inutile de se révolter contre l’ordre

tous lieux et en tous temps. Mais elles sont considérées comme déviantes de façon aléatoire, puisqu’il s’agit d’une représentation, en fonction de la société et de l’époque dans lesquelles elles sont exercées. Parmi les types de déviance que l’on peut compter actuellement, existe la « désobéissance civile ». Elle consiste en un acte exercé de manière consciente, et contraire à la loi. Elle a aussi la particularité d’avoir un but précis : modifier la règle. Mais comment lier les concepts de « désobéissance

Thoreau : la desobéissance civile Thèse : il exsiste des lois injustes / les lois peuvent être et son injustes Problématique : Qui dit que ces lois sont injustes ? Quel est le devoir des citoyens face aux lois injustes ? Thème : Désobéir à la loi peut etre légitime. → la justice/injustice la désobéissance civile à la Thoreau est faite de trois mouvements de recul : le premier consiste à retirer son soutien à la loi et au gouvernement, et par conséquent à accepter dans un second