Peut On Juger Autrui

mot «raison» vient du latin ratio qui signifie «calcul». En philosophie, on l'emploie principalement dans le dessein de désigner la faculté de bien juger, la faculté de combiner des jugements ou pour une justification. Dans la phrase «j'ai raison», on cherche à justifier son point de vue. A montrer à notre interlocuteur que notre faculté de bien juger est meilleure que la sienne sur un point en question. On cherche à lui montrer qu'on détient la vérité. Cependant, notre vérité est-elle mieux que la

"penser". Une opinion résulte ainsi de l'acte de penser et est propre à chaque individu car c'est un avis personnel. Cependant celui-ci peut être également général lorsqu’ un grand nombre de personnes ont la même pensée sur un sujet, on parle alors d'opinion publique. Une République est basée sur l’opinion publique de sa population. Se pose alors la question : Peut-on vivre dans un monde uniquement forgé par notre propre opinion et ne pas prendre en compte celui des autres ? Pour y répondre nous

la même à travers le temps- de façon précise ? De plus, « étrangeté » évoque à la fois ce qui est inconnu et étymologiquement l’extérieur donc autrui. Le Moi serait-il donc dépendant de l’extérieur, des autres ? Il en revient en fait à se demander si le processus de définition du Moi est réalisable, puis-je savoir tout de moi ? et en quoi l’extérieur peut-il m’aider ou non à atteindre la transparence de mon Moi ? Qu’est-ce qui définit mon intériorité ? Qu’est-ce qui me permet de savoir

caractéristiques d’une société et d’une époque. Les jugements moraux ne sont peut être que l’effet des mœurs, et la morale répandue à une époque ne doit sans doute son apparence de validité intangible qu’à l’impression des habitudes et des effets de masse. La morale se confond dès lors avec la conformité, qui procure un sentiment de confort et de puissance. La persistance du jugement moral vient peut être aussi du fait que l’on se complait à juger et condamner. La morale commence en effet par un jugement négatif

crainte et faire qu'il appartienne à un autre que l'État est institué; au contraire c'est pour libérer l'individu de la crainte, pour qu'il vive autant que possible en sécurité, c'est-à-dire conserve, aussi bien qu'il se pourra, sans dommage pour autrui, son droit naturel d'exister et d'agir. Non, je le répète, la fin de l'État n'est pas de faire passer les hommes de la condition d'êtres raisonnables à celle de bêtes brutes ou d'automates, mais au contraire il est institué pour que leur âme et leur

Pourtant, toutes les passions humaines impliquent toujours une référence à autrui même à travers les désirs les plus égoïstes puisqu’ils supposent le rapport aux autres par transparence à la sympathie naturelle qui nous habite et qui nous pousse les uns vers autres à éprouver ce que l’autre éprouve. Dès lors, la question suivante se pose : Peut-on affirmer pouvoir connaitre autrui, ou bien faut-il se résoudre à se contenter de le juger par ses qualités ? C’est ce problème que nous nous proposons maintenant

Qu'est-ce que comprendre autrui ? 1) Les termes du sujet : Comprendre (idée de connaissance théorique, de sympathie) et autrui (alter ego, personne considérée comme sujet doté de conscience) 2) La problématique : Quelles sont les exigences à remplir pour qu'il y ait vraiment compréhension de l'autre ? Faut-il le connaître intimement, voire l'aimer ? Peut-on le comprendre comme être différent s'il n'est qu'une simple identification à nous-même ? 3) Les notions en jeu : Autrui et morale

L’homme est conscience 1- Pourquoi l’homme se définit-il par la conscience ? a. La conscience est une donnée immédiate de la vie : une intuition. On ne peut pas se représenter la conscience car cette « chose » n’est pas un objet, quelque chose qui se montre, jeté devant soi. Pourtant, imaginer, percevoir, distinguer, réfléchir, juger, agir etc. Sont des actes qui ne prennent de sens que dans la mesure où ils sont présents à la conscience, éclairés par cette « chose ». Texte de Pascal : « le

Autrui - On définit autrui comme un alter-ego,un autre moi-même, qui n’est pas moi mais qui n’est pas un simple objet de ma représentation. - Comme le montre Descartes, on peut distinguer un homme d’un automate: d’abord le langage, ensuite autrui ne fait pas simplement des mouvements comme un objet mécanique mais il fait des gestes qui induisent une intention, une volonté de signification. - Réfléchir sur autrui est une manière de réflechir sur ce qui est spécifiquement humain. èSi autrui est

la morale des gens. L'auteur explique qu'il ne faut pas user de la force envers un individu pour le contraindre, sauf s'il nuit à autrui il faut que la société le fasse. Le texte est en rapport avec la morale, plus précisément la liberté : être libre c'est en partie être autorisé à faire quelque chose pour soi même, même se faire du mal si on ne nuit à personne. On peut se demander ce qu'est la morale pour Mill dans l'État puis l'idée ou la critique qu'il veut faire passer en parlant de la non-nuisance