Peut On Juger Autrui

bien comprendre que si l’on parle de la représentation, cela présuppose qu’il n’existerait qu’une nature de représentation alors même que les représentations sont multiples. Le champ d’application concerne essentiellement la connaissance, mais ne peut- on pas dire néanmoins qu’elle ne concerne pas la morale ? La liberté n’est- elle pas aussi affaire de représentation lorsque l’on se détermine d’après la loi morale que l’on se représente contre les passions ou les déterminations matérielles, qui

rendions coupable d’aucun préjugé, c’est-à-dire que nous pouvons croire autrui et prendre pour vérité ce qu’il dit, ceci quelque soit la « matière ». Pourtant ce texte de Kant, extrait de son ouvrage intitulé Logique, fait une distinction entre l’expérience et le témoignage, et les connaissances rationnelles. Selon Kant, face aux deux premières matières qui ne dépendent pas de moi, je me trouve dans l’obligation de faire confiance à autrui, de me soumettre à lui et accepter de prendre pour fondement de

Aristote, et de sens critique, en essayant autant que possible de comprendre les autres cultures, de les respecter voire de s’enrichir à leur contact, mais en sachant aussi les juger et parfois les condamner ? Une certaine éthique semble en premier lieu nous porter au respect des autres cultures : alors que pour Kant, autrui, de culture différente, apparaît comme une promotion pour la liberté devenue autonomie, le christianisme prône lui aussi le respect des autres cultures et de la différence. Mais

Autrui est il un vivant parmi les autres ? Autrui c’est celui qui est autre que moi, qui n’est pas moi. Mais s’il est autre que moi, il est aussi mon semblable. Autrui serait donc un autre moi et un autre que moi. Autrui se construit par rapport à moi et non par rapport aux autres. Autrui est relatif à moi car c’est le vivant de la même espèce que moi, c’est mon congénère. On aurais donc plus de points communs avec Autrui qu’avec les autres êtres vivants bien qu’il me soit souvent bien plus incompréhensible

vérité est le seul et unique moyen d'accroitre la confiance entre les hommes, sans quoi l'évolution de la société serait impossible. Dans un deuxième temps, il admet qu'il existe des situations dans lesquelles la vérité n'est pas toujours profitable à autrui et à la société. Puis, il défend l'idée qu'il est indispensable de ne pas abuser des ces exceptions pour éviter d'affaiblir la confiance entre les hommes. L'argumentation s'organise autour de deux notions principales étroitement liées: la vérité

''Autrui, en tant qu'autrui, n'est pas seulement un alter ego. Il est ce moi que je ne suis pas ''Nous vivons dans un monde où au quotidien nous sommes confronter a entrer en contact avec l'autre. Cet inconnu si identique mais si différent a la fois .. Beaucoup de personnes, encore aujoud'hui n'accepte pas l'idée de '' l'autre '', de la différence . Mais au fond sommes nous si différent ou bien mêmes si semblables les uns aux autres ? Ne vous êtes jamais demandé ce que vous seriez sans autrui ? Dans

Faut-il craindre le regard d'autrui? On peut établir une distinction entre autre et autrui. Disons simplement que si tout autrui est un autre, l'inverse n'est pas vrai. L'autre, ce peut-être un autre homme mais ce peut-être aussi Dieu, un animal, voir un objet matériel tandis qu'autrui est toujours un individu humain. Plus encore, c'est cet individu humain envisagé comme alter ego. Pourtant, il ne faudrait pas en rester à la problématique superficielle de la crainte du regard d'autrui au sens ou

cette conscience nous avons la capacité de connaître et de juger. L’homme a la volonté de détenir la vérité de chaque chose. Mais ce connaître lui-même reste sa plus grande ambition. Mais la connaissance de soi n’est pas un savoir comme les autres, elle nécessite qu’il n’y est pas de distinction entre le connu et le connaissant. Manifestement, ce jugement manquerait d’objectivité. On peut alors se demander si la connaissance de soi peut être sincère? Tout d’abord, la connaissance de soi se doit

Est-il plus facile de connaître autrui que de se connaître soi-même ? Nos proches, nos amis, nos parents ont l’habitude de prétendre qu’ils nous connaissent mieux que nous même dans la mesure où ils nous côtoient quotidiennement. Se connaitre soi même s’avère être difficile pour des raisons liées à la subjectivité et à l’inconscient. Dès lors, la connaissance d’autrui se révèle-t-elle être plus facile ? Nous verrons, tout d’abord, les raisons de la difficulté de la connaissance de soi-même pour

d'expérience) et les vérités rationnelles.¨Par cela même qu'elles sont exclusivement du domaine de la raison, ces dernières sont anonymes et excluent l'argument d'autorité. Attachez-vous à montrer comment Kant oppose les deux domaines où l'autorité d'autrui peut être invoquée, pour en conclure que ce n'est pas le recours à l'autorité en lui-même qui est un préjugé, mais son usage dans un domaine où elle n'a que faire.   articulation formelle du texte  « Lorsque, dans les matières qui se fondent sur l'expérience