Peut On Vivre Sans Croire

contrainte, comme une discipline, comme une rigueur imposée. On peut croire ce qu’on veut, non penser ce qu’on veut. Quoi de plus contraignant qu’un fait, qu’un savoir, qu’une démonstration ? Quoi de plus libre qu’une hypothèse, qu’une croyance, qu’une espérance ? On peut croire ce qu’on veut, et c’est la croyance même : une pensée que rien n’impose ni n’interdit. Faut-il alors croire en Dieu ? Pas plus qu’il ne " faut " ne pas y croire. Il n’y a là aucune obligation d’aucune sorte, et c’est ce que

Chapitre 1. Peut-on atteindre la vérité ? Croyance - Vérité Analyse des termes du sujet : Peut-on = · est-il possible ? (on retiendra ce sens) ! · a-t-on le droit ? vérité = ·vérité ≠ mensonge -> pas de problème du mensonge -> problème moral ! ·Lien de la vérité à la réalité : il nʼy a de vérité que sʼil y a jugement. Cʼest à ! ! dire quand jʼaffirme que ce que je me représente correspond à ce qui est. ! · vérité ≠ illusion : cʼest une apparence qui me trompe sur la réalité. ! !

vie selon Aristote est d'atteindre la vertu. Par vertu on entend bien vivre sa vie, c'est-à-dire agir de la bonne manière dans les bonnes situations. Bien évidemment, tout le monde devrait être en mesure d'atteindre cet idéal de vie. Toutefois, la définition de certains aspects vertueux peut être controversée. C'est le cas par exemple de la générosité telle que décrite par Aristote dans son ouvrage Éthique à Nicomaque. On peut donc se demander si la définition de la générosité présenté par Aristote

du monde et la difficulté de vivre. Le principal mode d’accès au bonheur consiste à accepter la véritable situation de l’homme dans le monde sans se nourrir d’illusions. Ce point, ils le partagent avec les épicuriens. Le principal obstacle au bonheur vient de nous-même, de notre peur, notamment de la peur de la mort qui engendre des croyances absurdes. Il faut se garder des jeux de dupe et des tromperies dont on s’encombre. Cependant, si les épicuriens veulent croire en un certain plaisir dans la

Révisions » où ils soutenaient Darwin tout en y ajoutant une explication biblique. Une preuve de plus de la volonté des croyants de vouloir tout rattacher à leurs écrits. L'offensive créationniste qui résulte de tout ça permet de comprendre que la religion peut se transformer en une arme idéologique contre la modernité. Nous ne saurions jamais d'où nous venons si la religion était la seule façon de voir le monde. D'ailleurs, concernant la Bible, un théologien nommé James Ussher (1581-1656) en a fait l'exégèse

notamment s’interroger et se mettre a l’épreuve quant a tout ce qui touche l’irrationnel, ce qui ne peut s’expliquer mathématiquement (l’origine de l’homme, la mort et ce qu’il advient après…) Au moment où la raison est face a l’irrationnel, survient une période de doute et de choix a faire. Dieu, par amour infini pour sa créature ultime, nous a crée libres, nous laissant ainsi le choix de croire en lui (et de le suivre) ou non. Doté de cette liberté, on est amené a choisir parmi 3 situations

pouvons donc conclure que dans la pièce, plus précisément dans l’acte I, scène I et II, Don Juan est loin d’être un héros. Il ne peut concevoir de passer sa vie avec une seule dame, il préfère les séduire toutes, créant ainsi une longue liste de conquêtes. De plus, il préfère croire seulement ce que l’on peut lui prouver, tout le reste n’est que billevesées et vivre dans le pêcher ne lui fait ni chaud ni froid, même qu’il soutient que son mode de vie est la faute des femmes et de leur charme.

nécessairement leurs utilité, sans que l'on sache si ils nous amèneront réellement à notre but. Alors on peut croire que le croyant se penche sur sa foi et laisse peu de place à la raison, la capacité à bien juger et à connaitre. L'opposition entre l'objectivité de la raison et la subjectivité de la croyance religieuse laisse difficilement imaginer que ces deux notions peuvent se concilier. Pour autant, peut-on réellement affirmer qu'en devenant croyant, on abandonne toute idée de raison ? N'y a t-il pas

préjugés peuvent mettre en échec la raison, ne constituent-ils pas aussi ce qui nécessairement fonde son exercice ? Croire qu'on peut en finir avec les préjugés, n'est-ce pas opter pour un nouveau préjugé ? N'y a-t-il pas un préjugé rationaliste que de croire que la raison pourrait avoir toujours raison ? Ce sujet nous renvoie à la question de savoir si l'on peut tout démontrer. I On ne peut pas en finir avec les préjugés Car nos préjugés sont a) naturels : l'enfant préjuge que ses parents lui disent

consiste à se croire meilleur voire supérieur aux autres. Trois grandes caractéristiques sont définies : La première, c’est le fait de se croire meilleur que les autres d’une façon générale, (façon de vivre, de penser etc….) mais sans se soucier des autres, c’est-à-dire vivre de son côté, croire que leur façon d’être est la meilleure mais sans comparer la façon des autres. La deuxième caractéristique consiste à se croire meilleur mais à un « degré » plus élevé. Cela consiste à se croire unique, l’excellence