Peut On être Heureux Malgré La Souffrance

Dissertation : le bonheur n’est t’il qu’un idéal ? « Le concept du bonheur est un concept si indéterminé, que, malgré le désir qu'a tout homme d'arriver à être heureux, personne ne peut jamais dire en termes précis et cohérents ce que véritablement il veut et il désire... Le bonheur est un idéal » (Kant) Étymologiquement, ce mot vient est issu du latin augurium qui signifie « accroissement accordé par les dieux à une entreprise ». Le bonheur signifie qu’il y a un événement qui arrive à la bonne

rien ? De ce fait, un désir n’apportant rien est-il une souffrance, pour autant ? Visiblement oui, puisque d’après l’affirmation précédente, une vie dépourvue de désir, ne semble en rien apporter un quelconque plaisir, bonheur. Néanmoins, une vie sans plaisir est-elle nécessairement une vie de souffrance ? C’est pour répondre à toutes ces questions que, dans un premier temps, nous allons développer, le fait que le désir est une souffrance, avant d’en étudier le contraire. Arthur SCHOPENHAUER disait

Un adage nous dit que pour vivre heureux il faut vivre caché, à l'abri du regard des autres, supposant ainsi qu'une trop grande visibilité, que la soumission au regard des autres suscite l'envie, la jalousie, la rivalité et porte atteinte à notre bonheur. Mais vivre caché ne veut pas exactement dire vivre sans les autres. L’adage affirme ici la nécessité de se protéger du regard des autres mais n’affirme pas la nécessité de la solitude pour vivre heureux. Toutefois, les autres ne sont-ils pas toujours

 « Le désir est insatiable… Il est difficile de connaître une satisfaction durable et nous sommes condamnés à vivre éternellement dans les souffrances de la privation. » nous dit Schopenhauer dans son ouvrage Le monde comme volonté et comme représentation (1818). Arthur Schopenhauer est un philosophe allemand du XIXème siècle. Il était d’abord destiné par son père à des activités commerciales mais, après la mort de celui-ci, il va reprendre des études littératures grâce, en partie, à sa

simples à contenter. Mais ces derniers sont-ils réellement plus heureux ? Et les

libertinage II. Un duel opposant l'amour à la vertu 1. La vertu, un chemin pénible et incertain 2. L'amour, un chemin plaisant III. L'importance de l'amour 1. Le bonheur passe forcément par l'amour 2. L'amour est suivi de souffrances ARGUMENTS I. Une tirade : argumentation indirecte 1. La dénonciation de la religion CL de la religion « sacrifice, croix, ciel, prédicateurs, mystiques, confessez». Le religion est assimilée à la gradation «  prison, croix, supplices

trois sœurs : “Nous ne sommes pas heureux, et le bonheur n'existe pas; nous ne pouvons que le désirer.” Nous allons étudier ici, si le bonheur est un idéal impossible. Ainsi il convient de définir le terme du bonheur. Le bonheur serait le sentiment très vif de l’instant parfait, idéal. Le bonheur est un terme synonyme de bien être, ce serait un état de satisfaction totale et durable, une plénitude qui suppose absence de manque, de souffrance et de douleur, un idéal selon Aristote. L'idéal

Tous les hommes cherchent à être heureux et la recherche du bonheur est devenue l'une de leur principale préoccupation. Être heureux est un état moral et peut être interprété de plusieurs façons. Cela peut se manifester par le bonheur, le bien-être ou la satisfaction, qui est plus ou moins durable. Le plaisir quant à lui est un phénomène éphémère. Le fait d'être heureux provoque toujours une certaine forme de bonheur. Bien que le bonheur reste un concept indéterminé, celui-ci représente le bien le

- le bonheur auquel l’homme peut prétendre réside dans un mélange de souffrance et de jouissance, cad une sorte de tension intérieure par laquelle il se sent exister (cad exister comme seul un homme en est capable –cf construction de soi par soi, création-) ● Pb° : Puisque le désir est le sentiment d’un manque, donc cause d’une souffrance, il semble logique de penser qu’en satisfaisant tous nos désirs nous pourrons parvenir à être heureux, cad à nous sentir comblés (cf accès à un

beaucoup de critères qui définissent le bonheur Parce qu’il est subjectif, c’est un sentiment. ← Schopenhawer (p 213 du livre) Le bonheur est un sentiment neutre qui est donc difficile à ressentir, puisqu’on ressent plus facilement les souffrances que le calme propre au bonheur. Pour lui, le bonheur ce n’est qu’une succession de plaisir. Paragraphe 4-6-9 dans la lettre à Ménécée. (Epicure) Paragraphe 4 : Les dieux. La plupart du temps on serait malheureux, car on aurait peur des punitions