Peut On être Heureux Sans Désir

Introduction : Chaque être humain recherche le bonheur compris comme état de plénitude, il essai d’y parvenir par différents moyens. Pour cela l’homme doit se sentir complètement satisfait aussi bien dans son corps que dans son esprit. Mais si l’homme trouve son bonheur, peut il croire qu’il le gardera toujours ? car le bonheur est-il un bien ? Nous pourrions nous demander dans un premier temps : qu’est ce que le bonheur ? Comment définir le bonheur ? et ensuite, nous demander si le bonheur n’est-il

non de volonté » Kant. Or un sentiment ne se commande pas. Devoir d’aimer est un non-sens. si l’amour est une vertu sans être un devoir, devoir et vertu sont deux choses différentes. Pourtant « tu aimeras ton prochain comme toi-même » ?Comment est ce que l’évangile peut nous commander de faire quelque chose qui ne se commande pas ?Entre amour et moraleSelon Kant, Jésus ne peut nous commander que des actes, et pas des sentiments. il faudrait agir comme si on aimait. La morale est un semblant d’amour

Peut-on se fier à la conscience ? La conscience se traduit par le savoir de ce que l'on est en train de vivre, mais elle ne s'applique pas pour toutes choses. Elle peut être morale principalement, c'est d'ailleurs cette conscience morale qui fait l'humanité d'un homme. Elle lui donne certains avantages comme la liberté, un libre-arbitre ne se basant pas toujours sur le déterminisme, mais aussi des inconvénients comme l'illusion que nous donne la conscience, qui peut être une faiblesse à certains

Le désir et la morale sont ils amenés a être toujours conflictuels? "Le désir est le moteur de toute vie" a dit Spinoza, mais, si je désire tuer, on peut dire que mon appétit n'est pas conforme aux règles qui régissent notre société, nous sommes donc amenés a nous demander si le désir et la morale sont toujours amené a être conflictuels? Pour répondre a cette question, on constate qu'il y a plusieurs sortes de désir, des désirs qui proviennent de nos besoins physiques (nos pulsions), le désir

penser pour être heureux? » Le sujet laisse entendre qu'être heureux et donc l'état de bonheur est atteignable et que par conséquent la pensée serait un obstacle à celui-ci. A première vu le fait de penser et donc d'être conscient de sa vie ainsi que de ce qui nous entour semble être un frein sur le chemin du bonheur; bonheur qui rappelons-le est le but ultime dans la vie de tout Homme qui fait appel à une idée de plaisir, de combler tous ses désirs. Si la prise de conscience peut nuire à notre

n'a que du plaisir. Aussi les enfants ne manquent pas le vrai chemin lorsqu'ils disent qu'ils veulent être coureurs ou gymnastes ; et aussitôt ils s'y mettent, mais aussitôt ils se trompent, passant par-dessus les peines et s'imaginant qu'ils y sont arrivés." Le texte que nous étudions est tiré d'Eléments de philosophie, d'Alain. Dans cet extrait, l'auteur évoque plusieurs notions : le désir, le plaisir, la qualité humaine reconnue ou non et, surtout, le bonheur. Il indique comment, selon lui

désirs ? Le désir est à la foi un sentiment contrôlable mais également incontrôlable pour les êtres humains. C’est pourquoi on peut donc se demander : « Que faut-il faire de nos désirs ? ». Pour tenter une approche à ce problème, on va tout d’abord voir comment l’on peut satisfaire nos désirs. Dans un second temps, nous verrons comment l’on peut y renoncer. Nous terminerons enfin sur la manière dont on peut les maitriser. On peut distinguer deux désirs, celui qui peut être qualifié de vain

« Peut-on être heureux sans le savoir ? » Il semble vraisemblable de soutenir que, si le bonheur est le but final de toutes nos actions et ce que l'Homme désire à chaque instant, alors un individu a nécessairement conscience de son état . Pourtant, est-ce réellement absurde de penser qu'il est possible d'être heureux sans le savoir ? Le bonheur n'existe-t-il réellement que si l'on se pose la question de son existence ? Savoir que je suis heureux suppose que je suis instruit sur la nature

qui troublent notre tranquillité et notre bien être. La réalité est quelque chose de décevante, elle vient souvent contrarier nos désirs, et nous laisse dans un sentiment de frustration profonde. La lucidité empêche notre insouciance et notre ignorance. Regardons l'expression «Etre un imbécile heureux », si nous creusons un peu plus, nous pouvons comprendre à travers cette expression que celui qui ignore les malheurs et vérités de la vie sera heureux. Pourquoi ? Parce qu'il sera inconscient de sa

mieux se perdre dans le désir qu’avoir perdu tout désir ? » Introduction : « J’avais risqué ma vie et j’avais gagné. De nouveau, j’étais un homme. », s’écrie le héros du Joueur de Dostoïevski. Mais comment considérer le joueur ? Est-ce un homme volontaire, déterminé, prêt à tout sacrifier pour arriver à ses fins, ou le jouet de son désir ? Le joueur ne perd-il pas plus qu’il ne gagne à se livrer aveuglément au jeu, à commencer par lui-même ? Notre rapport au désir semble tout à la fois complexe