Phedre Coupable Ou Victime

siècle à nos jours. Le sujet comprend : Texte A : Jean Racine (1639-1699), Phèdre, Acte V, scène 6, vers 1527-1561(1677) Texte B : Eugène Ionesco (1909-1994), Le Roi se meurt, fin de la pièce (1962) Texte C : Laurent Gaudé (né en 1972), Le Tigre bleu de l’Euphrate, Acte X (2002) 15FRESMLR1 Page 2 sur 6 Texte A : Racine, Phèdre, Acte V, scène 6, vers 1527-1561 (1677) Phèdre, épouse de Thésée, éprouve une passion coupable pour son beau-fils, Hippolyte, fils de Thésée et de la reine des Amazones

prose ou en vers avec comme intention donner un enseignement moral. Elle est souvent mise en scène par des animaux. La Fontaine appelle le récit le corps et la morale de l’âme. Esope est le créateur de la fable l’écrit, il a écrit 300 fables. Phédre est un auteur latin, il a écrit ses fables en vers L’argumentation et L’apologue : -Convaincre : Opinion personnelle imposer par la raison en sollicitant la raison du destinataire. -Persuader : Opinion personnelle imposer par la sensibilité

d’une créature aux émotions débridées, tout en doutant, en hésitant. Ce doute exprime sa liberté et sa sensibilité. Est-elle criminelle ou innocente? C'est cela qui est intéressant dans son cas : chercher ce qu'il y a d'innocent chez cette grande coupable qui, héroïne presque sophocléenne par son caractère inflexible et déterminé, est de ces êtres qui sont davantage condamnés à la violence que violents a priori. Sa vraie fatalité est d'être une femme. Et cela Euripide le met bien en lumière. Par

personnages de feux vivent tous une passion absolue, on peut même les qualifier d’amour « hors normes » puisque pour Phèdre et Antigone, ce sont des amours incestueux, pour Achille, Patrocle, Phédon et Sappho ce sont des amours homosexuels. Pour Marie-Madeleine, on peut parler d’amour suspicieux pour Jean et Jésus. Clytemnestre se place différemment avec un amour adultère. [ Phèdre et Hippolyte, Achille et Patrocle, Antigone et Polynice, Léna et Harmodios, Marie-Madeleine et Dieu, Phédon et Socrate

dans ses hésitations. Nous aurons la possibilité d’entrevoir l’amour en tant que l’émotion qui rend l’homme faible et par conséquent violent. Nous analyserons les tragédies suivantes : Andromaque, Britannicus, Mithridate, Bérénice, Iphigénie et Phèdre ne laissant de côté que Bajazet en raison de son thème exotique. Nous allons omettre les deux premières pièces également, Alexandre le Grand et Thébaïde, puisque nous considérons Andromaque comme une œuvre qui représente un tournant important dans

2004 et mise en scène par Daniel Mesguich ; les femmes séduites par Dom Juan sont habillées toutes similairement, d’une robe bleu ciel et candide, comme s’il s’agissait de enfantines et ingénues jeunes filles. Elles sont ainsi présentées comme des victimes et Mesguich condamne Dom Juan, habillé en noir solennel, en les mettant en même temps sur scène, ce qui provoque un contraste, et elles entendent toutes les mêmes promesses d’amour exclusives. Dom Juan est présenté comme un menteur et un profiteur

PHEDRE de J. Racine Séquence prof Objet d’étude : La tragédie et la comédie au XVIIe : le classicisme Magnard p 127, 136, 138 Perspectives : - faire connaître les caractéristiques du genre théâtral et les effets propres au tragique ou au comique.  - faire percevoir les grands traits de l'esthétique classique  - donner des repères dans l'histoire du genre. Textes étudiés : Phèdre OI : -ActeI, sc1 - ActeI, sc3 - II, 5 «PHÈDRE, à Œnone, dans le fond du théâtre. - Etude comparative ACTEIII, sc2 et 6 -

sont des animaux pour la plupart, les caractères traditionnels des hommes, c’est-à-dire leurs qualités, leurs défauts et leurs vices, ce qui rend son œuvre actuelle. Grâce à la convivialité au sein de la cour, et aussi orienté par Ésope et Phèdre, l’écrivain vise directement la société du XVIIe siècle, pourtant indépendamment de nations et d’époques les thèmes de ses fables nous permettent d’analyser et de réfléchir à des différentes sociétés. Je propose l’analyse de la fables de

la répudiation infamante de l’épouse de Jason et les humiliations successives qu’elle subit sont ramenées à la question des passions. L’action volontaire qui, chez Sénèque, conduit Médée au crime, se transforme en une passion dont l’héroïne serait victime ; le choix se mue en fatalité et Médée, « toute méchante qu’elle est » selon les termes de Corneille, devient miroir des passions humaines. Suivant l’usage dramatique qu’on en veut faire, on distingue deux usages des passions à la scène : le premier

déplacements sur scène. • La représentation théâtrale peut être violente : physiquement ou mentalement. Violence des sentiments, des passions (développez un exemple : jalousie de Phèdre, violence de la passion d’Hermione…). Violence physique : fin d’Andromaque (la folie et la mort) Véritables scènes de combats : Cf. Phèdre qui entraîne à la mort Hippolyte puis elle-même. • Bérénice, a été critiquée parce qu'elle ne contenait pas de morts => Racine a contesté le traitement conventionnel de la tragédie