Phedre Coupable Ou Victime

Antigone. Souvent, dans la tragédie, la Nourrice a également un rôle de confidente (voir Oenone dans Phèdre, à qui elle avoue son amour coupable pour Hippolyte) 10) Elle décide de rompre avec Hémon et de « régler cette affaire » avant l’affrontement avec Créon. Créée par Anouilh, cette scène de rupture accentue le caractère pathétique des personnages, profondément épris l’un de l’autre, mais victimes de la cruauté de la tragédie qui les contraint à renoncer au bonheur. 11) Son discours est argumentatif

nous restons pleinement libres et donc sans excuse. Comme le montre l'exemple que nous mentionnons plus haut des tribunaux elle pourrait sembler plutôt positive. Cependant, l'opinion a tendance à croire à la liberté de l'homme auquel cas le coupable est toujours sans excuse, qu'il soit ou non sous l'emprise de la passion. Le sujet sous-entend le caractère négatif de l'action effectuée sous l'emprise de la passion. Nous ne nous cherchons en effet des excuses que pour nos fautes et non pour

qui cherche à corriger les défauts des hommes, et certains travers de la société de son temps. Il a pu les observer grâce à sa position privilégié à la cour. La Fontaine s’inspire d’abord des auteurs anciens comme le fabuliste grec Esope ou le latin Phèdre, mais il enrichie progressivement son art et ses œuvres d’inspiration en faisant de ces fables un miroir de la société dans laquelle il vit. Nous allons voir comment JDLF parvient dans cette fable à faire une satire de la Monarchie absolue et de la

pas choisi d’aimer Curiace. Elle l’aimait d’ailleurs bien avant qu’Albe ne devienne l’ennemie de Rome. Entre temps la situation a changé mais l’amour étant un sentiment incontrôlable, Camille n’a pas cessé d’aimer l’Albain. Il en est de même pour Phèdre. C’est donc l’amour qui est à l’origine de la tragédie de ces deux héroïnes. Les personnages de tragédie peuvent aussi simplement subir les conséquences désastreuses des actes de leur entourage. Dans Le Cid de Corneille, c’est à cause de son père

un auteur du XVIIe siècle qui appartient au mouvement littéraire et culturel du classicisme. Sa devise était « Instruire et plaire » ( placere et docere ) et pour atteindre ce double objectif il va reprendre un genre antique utilisé par Esope et Phèdre, celui de la fable. Cet extrait est une de ces fables, un genre relevant de manière plus générale de l’apologue, un court récit ici en vers dont on tire un enseignement moral. Intitulé « Les animaux malades de la peste », elle fait partie du livre

enfance, la jeune femme se détraque au contact d’un milieu pervers et malsain. Durant son enfance, Renée n’a goûté aucun bonheur. Elle perd sa mère à l’âge de huit ans et son éducation se fait en pension. A l’adolescence, elle est violée et, déclarée coupable, forcée d’épouser un homme qu’elle n’aime pas (chapitre 2). Jetée dans un monde de plaisirs, la jeune femme ne parvient pas à résister à l’influence de ce milieu décadent. La belle fleur se rend dans tous les lieux à la mode : chez Blanche Müller

I. – Scène II. – Scène III. – Scène IV. – Scène V. – Scène VI. – Scène VII. – Scène VIII. – Scène IX. – Scène X. – Scène XI. • Acte cinquième – Scène I. – Scène II. – Scène III. – Scène IV. – Scène V. – Scène dernière. 10 Théâtre complet • Phèdre • Préface • Acteurs • Acte premier – Scène I. – Scène II. – Scène III. – Scène IV. – Scène V. • Acte deuxième – Scène I. – Scène II. – Scène III. – Scène IV. – Scène V. – Scène VI. • Acte troisième – Scène I. – Scène II. – Scène III. – Scène IV.

fut envoyé en prison. Le sujet de ‘’Bajazet’’ est très proche de celui des pièces de l’Antiquité consacrées à Hippolyte, le fils de Thésée pousuivi par la femme de celui-ci, Phèdre, en particulier celle d’Euripide, ‘’Hippolyte porte-couronne’’. De ce fait, on peut considérer ‘’Bajazet’’ comme une première esquisse de ‘’Phèdre’’. L’histoire de Bajazet est proche également proche de celle d'Atys, qui est aimé de la déesse Cybèle et amant de la belle Sangaride, cette histoire tragique ayant été contée

| L’homme | L’homme peut maîtriser la fatalité et renverser son destin : il est libre. Son héroïsme se fonde sur la capacité de faire des choix difficiles. | L’homme est victime de la fatalité, de la malédiction divine contre laquelle il ne peut rien ; il n’est pas libre et pourtant il se sent coupable de ses actes. | Vision de l’homme | Vision positive de l’homme qui est en mesure de maîtriser ses sentiments/instincts négatifs (influence de Descartes[1]). | Vision négative

La parenthèse introductive le précise : si les mots sont bien ceux de la Présidente, l’écriture est celle « de sa femme de chambre ». Avant même de débuter la lecture du texte, cette séparation des rôles met en évidence la faiblesse extrême de la victime de Valmont, trop affectée par les événements pour prendre la plume. b) Une diversité de destinataires Autre originalité, la lettre n’est pas adressée à un seul, mais à plusieurs destinataires. La disposition en paragraphes isole nettement les