Phedre De Patrice Chéreau

des barriques de poudre... » En 1832 les arches de liaison sur les rues latérales sont démolies. Les deux bâtiments latéraux sont vendus et n'appartiennent plus au théâtre. Sarah Bernhardt avait fait ses débuts à l'Odéon dans le rôle d'Aricie du Phèdre de Racine donné pour la fête de l'Empereur le 15 août 1866. Mais c'est en 1869, dans un petit acte de François Coppée, Le Passant, qu'elle entre, sous le costume du « chanteur florentin », dans sa glorieuse carrière. En 1870, pendant le siège de Paris

Lecture analytique n°16 RACINE, Phèdre, 1677, acte II, scène 5. !!! La flèche  introduit des remarques portant sur la représentation (perspective importante puisque le texte théâtral est un texte à représenter et que votre objet d'étude insiste sur ce point : « Le théâtre, texte et représentation) Quelques éléments pour une introduction : Présentation de l'auteur et de l'oeuvre : Racine, célèbre dramaturge de la fin du XVIIe siècle. Auteur de Phèdre, tragédie en alexandrins, créée (c'est-à-dire

forme de fatalité, le personnage tragique apparaît toujours comme la victime de forces qui le dépassent et face auxquelles il ne peut lutter. Ex : La toute puissance de la fatalité : — divine : Phèdre, Oedipe –roi, Iphigénie — politique : Iphigénie, Bérénice — amoureuse (fatalité intérieure) : Phèdre, Andromaque, Médée ⇒ La tragédie est bien « une machine infernale »(Cocteau) qui broie les héros. Le « piège à rats » dans la tragédie prend deux formes privilégiées : le dilemme et l’ironie

SÉQUENCE 5 : Phèdre, les fureurs de la passion tragique OBJET D’ÉTUDE : le théâtre : texte et représentation Un mouvement littéraire et culturel français et européen : le classicisme Perspectives : Étude des genres et des registres Étude de l’histoire littéraire et culturelle. Étude de l’intertextualité et de la singularité des textes. Problématique : En quoi la mise en scène est-elle une interprétation ? Dans quelle mesure Phèdre est-elle une tragédie classique ? OBJECTIFS

indécrottable amoureux des transports en commun qu’était (entre autres) Queneau.  urs résonner. Je ne me souvenais pas que le public pouvait être aussi remuant. Pourrais-je encore être surprise ? Cela fait combien… trois ou quatre fois que je vois la Phèdre de Racine ? Je ne peux me lasser de cette femme vieillissante torturée par le feu de la passion. Saurais-je résister mieux qu’elle si j’étais dans la même situation ? saurais-je être plus forte ? dire non à l’amour au nom des conventions ? Ce soir

la diction des vers raciniens par les acteurs soit aussi précise que s’ils étaient des musiciens face à une partition. Le second cas est repérable dans la mise en scène de Phèdre de Racine par Patrice Chéreau, où les vers sont prononcés naturellement, sans respect des césures entre hémistiches et des arrêts en fin de vers. Chéreau entend par cette forme de diction rendre le sens des répliques plus compréhensible aux lecteurs. Le rôle de l’acteur est de rendre vivant l’âme des personnages à travers

Ionesco (on se contente souvent 2 représenter la métamorphose par un simple corne que l’acteur met sur son nez ou sur son front à l’aide d’1 élastique. Le reste est ensuite figuré par la position du corps.) Phèdre, Racine (les contraintes ont permit aux tragédies 2 R. d’exister. La situation 2 Phèdre est d’autant + dramatique qu’elle est concentrée ds le temps. La règle des 3 unités permet ainsi 2 créer 1 tension dramatique + forte.) Le Mariage 2 Figaro, Beaumarchais ( fait en 1784 les délices 2 la

Prenons ['exemple de Phèdre,la tragêdie de Racine. Pour que les personnages soient plus crédibles, il semble logique d'hablller les acteurs de costumes antiques et de les faire évoluer dans un palais grec. Mais Antoine Vitez, en 7975, a choisi de placer le réalisme non pas dans le contexte historique de I'intrigue, mais dans celui de la première représentation, en reconstituant sur la scène I'univers du siècle de Louis XIV avec des décors et des costumes somptueux. Patrice Chéreau en revanche, en

Zucco en puissance, prête à tuer pour préserver la Gamine (ou elle-même). La mort est d’ailleurs évoquée comme terme inéluctable de sa quête : j’aurais dû le tuer, l’empoisonner 21 transforment la sœur en une héroïne tragique marquée par l’hybris (Phèdre), cela d’autant plus qu’elle n’exclut pas de se sacrifier : je te chercherai jusqu’à en mourir 3. • • III) Conclusion Le message de cette scène est que la pureté s’obtient dans la mort des autres ou de soi-même. La quête de la sœur peut

Zucco en puissance, prête à tuer pour préserver la Gamine (ou elle-même). La mort est d’ailleurs évoquée comme terme inéluctable de sa quête : j’aurais dû le tuer, l’empoisonner 21 transforment la sœur en une héroïne tragique marquée par l’hybris (Phèdre), cela d’autant plus qu’elle n’exclut pas de se sacrifier : je te chercherai jusqu’à en mourir 3. • • III) Conclusion Le message de cette scène est que la pureté s’obtient dans la mort des autres ou de soi-même. La quête de la sœur peut