Phénoménologie de l'esprit

pour une autre conscience. Autrement dit, seule la reconnaissance de son existence comme conscience de soi par une autre conscience de soi peut transformer la certitude subjective en vérité (Propédeutique philosophique, Deuxième cours, « phénoménologie de l'Esprit », I, 2e degré B, § 31 à 34). · On comprend alors qu'affronter le regard des autres est une nécessité pour que la conscience de soi s'objectivise et que j' « existe » à proprement parler. Il ne faut donc pas craindre le regard

tendrement blond à l'ocre doré profond, avec des sortes de "lissures et vernissures ", fait penser à une belle chevelure féminine, opulente, lisse et ordonnée." Et Giess laisse échapper tout à coup une phrase, une ligne qui le définit lui-même: "L'esprit artisanal de l'homme paysan est passé par là ", dit-il en s'exclamant. Oui, Giess est à la fois artisan au sens le plus noble, au sens du XVIIe siècle, où artisan voulait dire artiste, et paysan au sens où l'homme ne peut pour lui qu'appartenir à

cadre qui lui est spécifique, d'où vient cette spécificité ? La réponse traditionnelle consiste à renvoyer la particularité du cadre de vie humain à ce qui fonde la particularité de l'homme lui-même : la conscience. Si, comme le note Hegel (Phénoménologie de l'esprit) l'homme existe en soi, c'est-à-dire d'une existence biologique, identique à celle des autres choses de la nature, une existence immédiate, c'est-à-dire sans capacité de réflexion et de distinction, il existe également en tant qu'esprit

Aimer est ce vivre dans l'illusion ? « Autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi-même » Entre moi et moi-même j'ai besoin d'une aide, d'un intermédiaire, car tout seul on est pas très objectif, mais aussi, pour Sartre, la conscience qui me libère du passé a tendance a faire de moi un être irresponsable. La conscience nous arrache a chaque instant au passé, ce simple fait implique qu'on a tendance a ce dégager de toutes nos responsabilités, on assume pas, on est libre et détaché

Suis-je ce que j’ai conscience d’être? Je pense que nous avons tous plusieurs manière de se comporter pour s’intégrer dans un/des groupe(s) ou directement dans une société, certes nous utilisons plusieurs fois par jour le pronom « je » ou « je suis ». Avec chaque personnes, si on l’apprécie, on essaye de tout faire pour qu’elle nous apprécie en retour mais nous ne pouvons pas savoir si ca marche vraiment ou pas car même si la personne nous dit qu’elle nous apprécie nous n’en avons jamais

Le sujet nous invite à réfléchir sur une alternative : ou bien nous sommes conscients, ou bien nous avons à nous rendre conscients. Entre les deux, il faut choisir. D'emblée, nous conviendrons du fait qu'il est difficile, pour un être humain, de se concevoir vivant et dépourvu de conscience à la fois. Pourtant, ne nous arrive-t-il pas de dire de quelqu'un qu'il est inconscient, bien qu'il soit vivant ? De même, suffit-il d'être conscient pour être consciencieux ? Faut-il alors vraiment choisir entre

Comment choisir entre les deux significations du verbe pouvoir? Chercher la signification qui mène à un problème et écartez la signification qui rendrait inutile la question: -Si peut-on = est-il possible? Pas de problème: le mensonge est possible puisque autrui ne voit pas ma conscience, n'accède pas à ce dont je suis seul à être conscient: l'assertion est fausse, il y a intention de le tromper. Si on avait voulu cette signification on aurait demandé: peut-on se mentir à soi même? (Voir l'aide

Nous nous concevons comme peureux mais nous avons défendu quelqu’un dans la rue. Notre être ne semble donc pas correspondre à la conscience que nous en avons. Cependant, nous avons conscience d’être des Hommes, d’exercer telle activité, d’être bon dans telle tache et de détester telles choses et rien n’est venu démentir ces certitudes que nous avons. Il est donc légitime de se demander si nous sommes ce que nous avons conscience d’être. L’idée que nous avons de nous-même correspond-elle avec ce

I : En quoi suis-je ce que j'ai conscience d'être ? ( Les certitudes de la conscience de soi ; identité entre ce que je suis et que j'ai conscience d'être ) 1 : Je suis et j'ai conscience d'être : la certitude d'exister m'est donnée par la conscience. → Référence : Hegel et « sa double existence » : non seulement on existe mais on se voit exister dans une sorte de dédoublement de soi rendu possible par le miroir qu'est la conscience. 2 : Je suis un être pensant et j'ai conscience

Autrui Le problème principal qui est posé par autrui, par l’autre est le fait qu’il ne soit pas moi. Autrui, tout en étant distinct de moi, a quelque chose de commun à moi : la conscience. Il occupe cette position particulière c'est-à-dire qu’il n’est pas moi mais il a quelque chose qui le met sur le même plan que sur ma propre conscience. On se comporte avec autrui de telle façon à ce qu’il influence mon attitude, le personnage que je joue.C’est quelqu’un qui, par son regard nous montre ce que