Phénoménologie de l'esprit

faces du cube ne sont pas simultanément visibles. Certaines faces sont déformées selon la perception perspective que nous prenons. Il y a donc un écart entre que nous devons voir par la nécessité, et ce que nous disons voir. Nous comprenons alors que l’esprit intervient alors dans la perception des choses. La perception n'est pas immédiate : elle est déjà élaborée par l'intelligence : « Je ne peux pas voir le cube selon sa définition géométrique, je ne puis que le penser ». Donc le cube géométrique n'est

être fausse ? Après avoir vu en quel sens la conscience de soi peut se définir seul avec l’expérience du cogito de Descartes, nous montrerons le point de vue contraire en expliquant que la conscience de soi est extérieure à l’individu selon la phénoménologie d’Husserl et le principe d’intersubjectivité I) L’expérience du cogito de Descartes A) Thèse - Descartes : premier philosophe à avoir produit une définition claire de la conscience de soi, XVII° siècle. son projet : refonder le

moi . La communicabilité d’une image singulière est un fait de grande signification ontologique . L’acte poétique , l’image soudaine , la flambée de l’être dans l’imagination , échappent à des enquêtes psychologiques . [IL faut en venir à une phénoménologie de l’imagination . Entendons par là une étude de phénomène de l’image poétique quand l’image émerge dans la conscience comme un produit direct du cœur , de l’âme , de l’être de l’homme saisi dans son actualité .] La psychologie fait apprendre

La Perception Pour commencer, le mot perception vient du latin perceptio qui ramène à l’idée de « saisir » par l’esprit. Dans la vie courante, on l’utilise pour parler d’une difficulté que l’on peut percevoir, c’est-à-dire qu’on imagine par la pensée. On peut parler des troubles de la perception chez une personne dans ce cas là on parle de la perception au moyen des 5 sens. On dire d’une personne qu‘elle est mal perçue, qu’elle est mal vu, elle donne une mauvaise impression, dans ce

fondamentaux de la Phénoménologie , Paris, Gallimard, 1985, p 218). 4 . G.W.F. Hegel, Wissenschaft der Logik, Vorrede zur zweiten Ausgabe , ed.Lasson, p 21 (trad.fr. S. Jankélévitch, Science de la Logique, tome 1, p 23) 5 Hegels Phänomenologie des Geistes , Ga Bd 32, p 19 (trad. fr. E. Martineau, La Phénoménologie de l’Esprit deHegel

et comportementales : - Béhaviorisme réductiviste : la constitution ontologique de l’esprit s’épuise dans le comportement et chaque type psychologique est identique à un type comportemental. La typologie psychologique équivaut à une typologie comportementale et peut être réduite à celle-ci en spécifiant les équivalences appropriées. - Béhaviorisme non réductiviste : la constitution ontologique de l’esprit s’épuise dans le comportement et chaque particulier identifié au moyen de la typologie

centre de jaillissement: le corps[2] ». Or, il semble qu'un philosophe tout à fait considérable contemporain de Jousse, à savoir Maurice Merleau-Ponty (1908-1961), se soit livré dans son oeuvre, et notamment dans son grand livre de 1945 intitulé Phénoménologie de la perception à un travail très analogue de réhabilitation et de remise au centre du corps dans l'appréhension de la pensée humaine. Les deux penseurs sont morts la même année (1961) mais, à ma connaissance, ils n'ont jamais eu l'occasion ni

(1908-1961), philosophe français, influencé par la phénoménologie de Husserl et la Gestalttheorie (théorie de la forme), dont il tirera une pensée originale orientée vers l’étude du rôle du sensible et du corps dans l’expérience humaine de connaissance du monde. La carrière philosophique de Merleau-Ponty s’ouvre avec deux ouvrages majeurs : la Structure du comportement (1942) et la Phénoménologie de la perception (1945). Pour aborder le problème du sens, il choisit donc le terrain de la psychologie

elle-même, la réflexion a séparé le sujet connaissant de l’objet à connaitre et soumis à l’analyse, le lien qui les unit, la réponse diffère en fonction du terme à privilégier, l’objet ou le sujet de la connaissance, l’être ou la pensée, la matière ou l’esprit, la matière ou la conscience. L’accent est porté sur l’un ou sur l’autre distingue les deux courants de la philosophie : le matérialisme et l’idéalisme. Que l’on privilégie le sujet ou l’objet, quel que soit le départ du mouvement de l’un vers

âme, dont l’apanage se retrouve dans les religions, est assez critiquée. Gilbert Hottois, dans le chapitre 3 de Essais de philosophie bioéthique et biopolitique, part de cette conception du dualisme ontologique, pour ensuite la dépasser par la phénoménologie et ensuite enchaîner sur l’approche technoscientifique du corps pour ensuite analyser l’aspect de l’intégrité / indivisibilité du corps face au marché et à la technique. Marc Richir, dans son ouvrage Le corps, adopte quant à lui une approche résolument