Phénoménologie de l'esprit

s’inverser. Puisque le maitre a besoin de l’esclave pour subvenir à ses besoins, l’esclave prend donc une position de force. Le rapport de force peut donc s’inverser. C’est ce qu’explique la dialectique du maitre et de l’esclave de Hegel dans La Phénoménologie de l'Esprit : A un moment donné une conscience va essayer de prendre conscience de soi parce qu’elle sait elle-même qu’elle est un sujet actif et libre, mais ceci n’est qu’un savoir immédiat et elle veut se le prouver à elle-même et aux autres. Et

aux tâches ingrates, contraignante ordonné par son maître. Hegel dans la dialectique de l'esclave que l'activité du travail vas atteindre une dimension culturelle par l'intermédiaire de la production de la technique. Son œuvre «  phénoménologie de l'esprit » passage « dialectique du maître et de l'esclave ». Une lutte pour la reconnaissance de soi va avoir lieu entre deux êtres: il y aura celui qui as peur de mourir qui ne dépassera pas sa crainte et s'enfermera dans l'esclavage(l'esclave)

prêtes à servir. Elle est au fond ce par quoi nous pouvons aller vers monde sans nous laisser abuser par lui, ni par les représentations « naïves » — c'est-à-dire pleines de préjugés — que nous en avons6. 1. Sur ce point, voir Hegel, La Phénoménologie de l'esprit, 2. Karl Popper, La Connaissance objective, trad. C. Bastyns, éditions Complexe, Bruxelles, 1985. 3. Bertrand Russell, The Problems of Philosophy, Oxford University Press, Londres, 1912, chapitre 15. 4. C'est la thématique bergsonienne

devient dépendant de l'esclave. Le travail apparaît alors comme la liberté reconquise. Le travail est donc un acte moral car il permet d'humaniser l'univers et le rend plus habitable en ce sens il nous libère de l'égoïsme naturel. Dans la phénoménologie de l'Esprit, Hegel met en évidence le rôle culturel et formateur du travail. Seul le maître est libre, il commande comme bon lui semble à l'esclave et sa vie consiste à jouir simplement des choses que l'esclave lui prépare. L'esclave quant à lui , doit

désir de l'enfant (Séminaire sur « les formations de l'inconscient », compte rendu du Bulletin de psychologie, 1956-1957). Le premier d'entre eux peut être décrit (Lacan le fait lui-même) dans les termes, qu'on a évoqués ci-dessus, de la Phénoménologie de l'esprit : le désir ne peut exister, expliquait Hegel, qu'er se redoublant, en se faisant désir du désir d'un autre. Reprenant ce modèle, Lacan décrit l'enfant lors de ce premier moment; comme axé sur le « désir du désir de la mère ». Visant à être

distinguer des autres êtres vivants qui eux, sont dominés par leurs instincts. D’autres, comme Hegel, voient le travail comme source de liberté. En effet, Hegel a montré dans sa célèbre « Dialectique du maître et de l'esclave » dans « Phénoménologie de l'esprit » qu’en réalité c’est le maitre qui va devenir esclave de l’esclave étant donné que celui s’émancipe grâce au travail qu’il effectue tandis que son maitre ne profite que du travail de son esclave. Ainsi Hegel montre que le travail est le

• Ici, c’est cette notion du travail comme instrument de libération qui est remise en question. Marx veut lever les illusions du salariat et il y a une aliénation dans le travail lui-même : A. Hegel Cf. Texte de Hegel, extrait de la phénoménologie de l'Esprit Son idée principale, relative au sens du travail : "le travail est la seule façon pour l'homme de réaliser son essence, càd d'accéder à la plus haute liberté."Travailler, pour le serviteur c'est - tout en étant dépendant, soumis aux ordres

pas aussi dans son pied la mesure d'un soulier. Il semble que l'on fait consister proprement la possession de la philosophie dans le manque de connaissances et d'études, et que celles-ci finissent quand la philosophie commence." (Hegel, La Phénoménologie de l'esprit).

L'architecte lui, avant de concrétiser son projet, a tout imaginé dans sa tête, de la forme aux conditions de réalisation. Marx met alors le doigt sur la spécificité du travail humain : il est pensé, réfléchi, minutieusement pré-conçu, pré-existent dans l'esprit de l'homme. Marx insiste sur cette différence entre humain et animal avec l'emploi du mot « distingue ». Cela nous amène donc à prendre conscience de la volonté qu'il faut pour arriver au bout du projet : « il y réalise du même coup le propre but

n'est pas impliquée directement par l'exercice de la force comme première réaction envisagée dans le contexte d'un obstacle à la volonté. C'est ainsi que, dans la dialectique du maître et de l'esclave telle qu'elle est conçue par Hegel (Phénoménologie de l'esprit, chapitre 4), il est possible d'envisager la « lutte à mort » qui se déroule entre les consciences en présence comme étant « virtuelle » (plutôt qu'au sens d'un exercice effectif, ou « physique » de la force). C'est pour la reconnaissance