Phénoménologie de l'esprit

Commentaire de Kojève Kojève constate d’abord qu’il y a plusieurs façons pour un sujet d’être en rapport avec un objet ( objet en sens large ). Tout d’abord , la contemplation. Dans ce cas là , elle se perd , elle s’oublie. C’est un rapport presque passif. C’est un désir qui va me refaire penser à moi , c’est un désir qui me ramène à ma conscience. D’un sens , il nous enferme en nous . C’est un désir de type animal. Mais ce désir animal ne nous constitue pas en tant que conscience. Les désirs

Le comportement d’autrui n’est pas autrui _ Merleau-Ponty Extrait de la Phénoménologie de la perception On pourrait supposer que , selon l’auteur , la communication est omniprésente. On pourrait penser que cette communication se ferait sur le mode de l’immédiateté ( sans médiation ) , accès direct à la conscience d’autrui. Ce passage là, remet la communication dans sa réalité. Merleau-Ponty va nous montrer que la communication la plus parfaite ne peut jamais dépasser le fait que , par définition

SUIS-JE CE QUE J'AI CONSCIENCE D'ÊTRE ? PLAN COMPLET POUR DISSERTATION I : En quoi suis-je ce que j'ai conscience d'être ? ( Les certitudes de la conscience de soi ; identité entre ce que je suis et que j'ai conscience d'être ) 1 : Je suis et j'ai conscience d'être : la certitude d'exister m'est donnée par la conscience. → Référence : Hegel et « sa double existence » : non seulement on existe mais on se voit exister dans une sorte de dédoublement de soi rendu possible par le miroir qu'est

* autrui : Un autre homme, une autre personne. En philosophie, "autrui" est ce qui est différent de moi et que l'appréhende par ma subjectivité. L'homme est ce que j'ai en commun avec les autres, tandis qu' "autrui" est ce qui me différencie des autres, ce que je ne peux connaître totalement, à cause de ma subjectivité. Les autres me sont indispensables pour vivre, mais ils me renvoient une fausse image de moi-même, car ils ne peuvent pas me comprendre. Nous sommes à la fois bourreaux et victimes

qu'elle désire, sans le savoir encore explici­tement, c'est elle-même, c'est son propre désir et c'est bien pourquoi elle ne pourra s'atteindre elle-même qu'en trouvant un autre désir, une autre conscience de soi. La dialectique téléolo­gique de la Phénoménologie explicite progressivement tous les horizons de ce désir qui est l'essence de la conscience de soi. Le désir porte sur les objets du monde, puis sur un objet déjà plus proche de lui-même, la Vie enfin sur une autre conscience de soi, c'est le désir

« Sommes-nous aliénés par notre conscience morale ? » Notre conscience morale influence – et c’est heureux – notre existence. Elle représente donc un certain lien pour nous. Mais du lien à l’aliénation, il y a une grande marge car l’aliénation est souvent comprise comme absence totale de liberté, voire comme folie. Il s’agit donc pour nous de reconnaître dans un premier temps que notre conscience morale nous lie et qu’elle nous lie au bien, dans un second temps nous envisagerons les cas où

La conscience de soi suppose-t-elle autrui ? Autrui est ce que je ne suis pas et aussi je ne peut être autrui puisque je suis. Alors comment la conscience de soi supposerait elle autrui s’il ne peut être ce que je suis et qu’autrui ne peut être moi ? Mais si la conscience que j’ai de moi admet autrui, alors je ne peut être ? Ainsi je peut me demander si j’ai réellement conscience de moi comme un individu unique s’il m’est impossible de me distinguer des autres ? Alors on se demande par quel

Quand suis-je conscient ? Depuis le réveil jusqu'au sommeil. Je m'en rend compte et m'aperçois de "tout" ce que je vis, au fur et à mesure que je le vis. Mais le monde est-il comme je le vis ? Ma conscience es est-elle n parfait témoin ? Quand au rapport de ma conscience à elle même, cela ne semble pas faire problème. Apparemment, je suis tel que je me vis, mai, problème de subjectivité. Est ce que l'on peut traiter ces deux difficultés insolemment ? Est ce que l'une ne renvoie pas forcément

Note / Appréciations : | Nous croyons être les mieux placés pour savoir ce que nous ressentons, parce que notre conscience nous informe de chacune de nos pensées, nous offrant à chaque instant une représentation de nous-mêmes. Mais la conscience fait plus que nous dire ce que nous sommes : elle nous juge, à travers ce que nous faisons et ce que nous pensons. Elle porte parfois sur nous le regard de la culpabilité, au point d’avoir honte de ce que nous sommes. Or, avec ce que nous faisons

accepter le libre choix de chacun et que l’autre jouisse des mêmes libertés. Etre tolérant, c’est avoir l’esprit ouvert ; ouverture d’esprit opposée au vieux monde, ce vieux monde autoritaire et borné qui nous amène à réfléchir aux idées reçues. Au final, nous devons nous efforcer de faire que l’ouverture d’esprit soit autre chose qu’une ouverture aux nouvelles idées et une diminution de l’esprit critique, mais à l’inverse, une véritable ouverture de la conscience, un élargissement de la raison, une