Philippe Strozzi Monologue

règne dans une atmosphère de débauche qui scandalise le peuple. Le héros, Lorenzo de Médicis (Lorenzaccio) est un cousin du duc, qui s'est rapproché de lui dans l'unique but de l'assassiner et de libérer Florence de son tyran, à la demande de Philippe Strozzi, dont les fils viennent de se faire arrêter par le duc. Lorenzo évoque alors son destin empreint de pureté (lorsqu’il était jeune) et de vice (depuis qu’il s’est infiltré dans l’entourage d’Alexandre de Médicis). Lorenzo décide alors de tuer

6 de l’acte I ? 20) Musset écrit-il un théâtre historique voire politique au vu de l’acte I ? 21) Qu’observe-t-on au plan des lieux et des temps dramatiques dans la composition de l’acte II ? 22) comment se présente le chef du clan Strozzi dans la scène 1 de l’acte II ? 23) comment peut-on qualifier les relations entre père et fils dans les scènes 1 et 5 de l’acte II ? 24) dans la scène 2 de l’acte II, Tébaldéo ne répond-il qu’aux exigences de la couleur locale et de la vraisemblance

présent dans 18 scènes sur 39. - Dans de nombreux lieux : le jardin de Maffio (I,1) ; palais du duc (I,4; II, 6 ; IV,1) ; chez sa mère (Il,4) ; dans sa chambre (III,1 ; IV, 5) ; chez Philippe (III, 3 ; IV,11) ; rue (IV,3) ; bords de l'Arno (IV,7) ; place (IV, 9) ; à Venise (V). - Il parle beaucoup : trois monologues, (acte IV, sc. 3, 5 et 9). Longues tirades III,3. Cela permet au personnage de se révéler plus que ne le font les autres. 1.2. Centre des conversations et des regards Même lorsqu'il

révèle à Philippe Strozzi tel qu'il est en réalité: "Ma jeunesse a été pure comme l'or". (Pg. 121 "Comédies et Proverbes"). Or, Victor Hugo dans la "Préface de Cromwell" en parlant de la couleur locale ajoutait: "Il faut qu'à cette optique de la scène, toute figure soit ramenée à son trait le plus saillant, le plus individuel, le plus précis". Par rapport à la langue, Musset prend toutes les libertés que Hugo donne au langage théâtral. Ainsi nous voyons dans une même tirade Lorenzo traiter Philippe de

révèle à Philippe Strozzi tel qu'il est en réalité: "Ma jeunesse a été pure comme l'or". (Pg. 121 "Comédies et Proverbes"). Or, Victor Hugo dans la "Préface de Cromwell" en parlant de la couleur locale ajoutait: "Il faut qu'à cette optique de la scène, toute figure soit ramenée à son trait le plus saillant, le plus individuel, le plus précis". Par rapport à la langue, Musset prend toutes les libertés que Hugo donne au langage théâtral. Ainsi nous voyons dans une même tirade Lorenzo traiter Philippe de

de théâtre La pièce de théâtre doit être représentée, la double énonciation est quand l’acteur s’adresse à une autre ET au spectateur, les acteurs échangent des répliques (stichomythies), surtout lors des scènes d’affrontements, de tirade ou de monologue. Texte B : Dom Juan : le Séducteur à l’œuvre Problématique : Sous quels jours Dom Juan se découvre-il dans cette scène ? Cette scène appartient à l’acte II de Dom Juan, pièce écrite par Molière en 1665, dominée par Dom Juan qui est un libertin. I

 pleins d’une force désormais inutile, les enfants du siècle raidissaient leurs mains oisives et  buvaient dans leur coupe stérile le breuvage empoisonné » ; « les jeunes gens trouvaient un emploi  de la force inactive dans l’affectation du désespoir4.  Philippe Strozzi n’analyse pas différemment la cause du mal être de Lorenzo :  Votre esprit se torture dans l’inaction ; c’est là votre malheur5.  Entre­temps, les symptômes décrits par Chateaubriand sont pourtant devenus plus sévères.  Chez Chateaubriand, 

dernier dans la préface de Cromwell, voyait dans l'unité d'action la seule règle du théâtre classique digne d'être conservée car «  l'œil ni l'esprit humain ne sauraient saisir plus d'un ensemble à la fois ». Or, qu'est-ce qui réunit Lorenzo et les Strozzi ? C'est sans doute, pour des raisons différentes, leur désir de voir mourir le duc Alexandre. Le cardinal lui-même, même s'il semble davantage vouloir manipuler Alexandre que l'assassiner, trouve dans cette mort l'occasion de renforcer son pouvoir

contradiction, entre texte (livre) et théâtre (scène)). C'est une pièce qui n'a pas été écrite pour être jouée sur scène. Langage théâtral: Tirade : la tirade a quelque chose d'artificiel, dans Lorenzaccio il y a de très grandes tirades de Lorenzaccio. Monologue : c'est un personnage qui parle tout seul. Artifice théâtral majeur, c'est aussi le jeu avec le public, qui ne fait pas partie de la pièce. Réplique : base du langage théâtral, une réplique est une partie d'un dialogue Aparté : signifie « a part »

peut se faire en deux parties. Il faut d'abord reconnaître la forme commune aux trois textes : celle du monologue. On ajoutera quelques remarques d'ensemble sur sa fonction au théâtre et on montrera comment les trois textes s'inscrivent dans ce fonctionnement général. Dans la seconde partie, il s'agira de montrer l'originalité de chaque texte. Pour cela, il est très important de situer le monologue dans l'action de la pièce pour comprendre le rôle précis qu'il joue. La photo de scène aidera à saisir