Philippe Strozzi Monologue

Mais, républicain dans l’âme, il veut assassiner un tyran. Ce qu’il fera donc, utilisant au préalable le masque pour, à l’instar de la Tisbe, cacher son caractère et ses intentions à sa future victime. Lorenzo est un cas particulier de dualité : Philippe Strozzi le fait remarquer : il n’y a pas un Lorenzo partagé en deux, mais deux Lorenzo, l’un républicain et juste, l’autre traître, dénonciateur, et haï du peuple. Dans Ruy Blas, celui-ci, malgré lui cependant, trompe la reine qu’il aime pourtant avec

avec émotion d'une nature lointaine. Dans l'imaginaire endeuillé de Philippe, Louise a rejoint une nature paisible, « sous le gazon » où il l'a laissée acte V, sc.2. La poésie est le lieu privilégié de l'expression de sentiments personnels. La nostalgie d'un passé révolu s'exprime chez Marie avec toute la force de l'antithèse acte I, sc.6. Lorenzaccio aussi regrette le jeune homme qu'il a été et ses monologues qui ponctuent l'acte IV, avant le meurtre, révèlent les doutes qui jaillissent

trouve dans 18 scènes sur les 39 qui composent “Lorenzaccio”, dans des endroits différents à chaque fois. Nous pouvons, de plus, remarquer que Lorenzaccio s'exprime beaucoup et en particulier nous pouvons voir que de nombreuses tirades et de nombreux monologues lui sont attribués. Il est le seul à pouvoir en bénéficier ce qui le met donc en avant par rapport aux autres personnages. Ainsi, onomastiquement, il est aussi le personnage à posséder le plus de surnoms comme Renzo, Lorenzino, Renzino, Ronzinacci

(respectivement Cafaggiulo et Massa) Ds l’imaginaire de Philippe Louise après sa mort est « sous le gazon », « dans la triste vallée ». B) Sentiments et sensibilité Poésie  lieu privilégié pr exprimer ses sentiments persos. Nostalgie d’un passé révolu exprimé par l’antithèse chez Marie  Acte I, scène 6. Lorenzo regrette l’hô qu’il était et ses monologues révèlent ses doutes  il n’est pas complètement monstrueux. Douleur du deuil exprimé chez Philippe.  on parle ici de poésie lyrique  exprime des

tableaux successifs avec des changements de décor, de lieux, par l’adjonction d’intrigues annexes à l’intrigue principale. Ces juxtapositions ont leu cadre propre, leur ambiance. C’est la peinture des grands seigneurs d’opposition. Le tableau des Strozzi se relie à l’intrigue centrale par la présence de Salviati et Lorenzo et par l’effet de contraste entre ce milieu et celui du Duc. La ville entière est évoquée : grands seigneurs, courtisans, étudiants, artistes, vieillards, adolescents, femmes,

et début du règne de Louis-Philippe, 1831 : révolte des Canuts de Lyon, 1832 : complots divers, attentat du Pont-Royal, enterrement du Général Lamarque suivi d’émeutes qui inspireront Hugo pour ses Misérables …). On a pu ainsi comparer certaines situations : révolte étudiante (V, 6), méfiance vis-à-vis d’ingérences de l’Eglise catholique (le cardinal Cibo dès I, 3), accession au trône de Côme (V, 7) qui serait comparable à celle du roi des Français Louis-Philippe après les Trois Glorieuses

pièce. Au cours de ce passage, Lorenzo dévoile ses projets de meurtre à Philippe Strozzi, chef du parti républicain, car ce dernier partage son avis. Philippe croit à la pureté de l’âme, mais se heurte aux convictions de son interlocuteur qui prétend vouloir tuer Alexandre non pas par vertu, mais par orgueil. La prise de parole de Lorenzo s’organise autour d’une confession poétique et émouvante, qui a pour apparence un monologue prépondérant. Au travers de ses dits, le héros met en place une réflexion

échos d'un autre Lorenzo nous parviennent aussi : l'oncle Bindo rappelle les armes qu'il a faites à Rome; Marie, surtout, nous parle en mère d'un autre Lorenzo, sage et studieux, « un saint amour de la vérité brillant sur ses lèvres » (I, 6). Philippe Strozzi, avant d'être, le premier, informé par Lorenzo lui-même de la comédie qu'il joue, s'adresse curieusement à lui dans son désarroi, sollicitant l'homme sous l'histrion : n'avait-il donc pas déjà percé à jour sa « hideuse comédie » ? (III, 3).

6 de l’acte I ? 20. Musset écrit-il un théâtre historique voire politique au vu de l’acte I ? 21. Qu’observe-t-on au plan des lieux et des temps dramatiques dans la composition de l’acte II ? 22. comment se présente le chef du clan Strozzi dans la scène 1 de l’acte II ? 23. comment peut-on qualifier les relations entre père et fils dans les scènes 1 et 5 de l’acte II ? 24. dans la scène 2 de l’acte II, Tébaldéo ne répond-il qu’aux exigences de la couleur locale et de la vraisemblance

dernier dans la préface de Cromwell, voyait dans l'unité d'action la seule règle du théâtre classique digne d'être conservée car «  l'œil ni l'esprit humain ne sauraient saisir plus d'un ensemble à la fois ». Or, qu'est-ce qui réunit Lorenzo et les Strozzi ? C'est sans doute, pour des raisons différentes, leur désir de voir mourir le duc Alexandre. Le cardinal lui-même, même s'il semble davantage vouloir manipuler Alexandre que l'assassiner, trouve dans cette mort l'occasion de renforcer son pouvoir