Philippe Strozzi Monologue

son vivant. L’extrait ici présenté est la scène onze de l’acte quatre, c’est-à-dire le meurtre du duc Alexandre Médicis. En effet, le protagoniste, Lorenzo, a passé les dernières années à préparer ce tyrannicide et a précédemment soliloqué avec Philippe Strozzi afin de déclarer l’assassinat d’Alexandre, ainsi que les raisons qui le poussaient à commettre le meurtre. Lorenzo réussit chaque étape de son complot, arrive enfin à la dernière : emmener son cousin Alexandre dans sa chambre sous la demande

DE LA PIECE II. ANALYSE DES PRINCIPAUX PERSONNAGES – Lorenzo/ Lorenzaccio – Un personnage directement inspiré de la réalité – Un personnage énigmatique – Le Duc Alexandre de Médicis – Le Cardinal Cibo – Philippe III. AXES DE LECTURE DE LA PIECE – Lorenzaccio, un drame romantique – Le contexte historique 1) RESUME DE LA PIECE Acte I La pièce s’ouvre sur le carnaval de la ville de Florence, en Italie. C’est la nuit, et dans un jardin

pour le mariage de sa fille. Déguisé en religieuse, le duc Alexandre sort du bal en compagnie de son fidèle Salviati. Ce dernier provoque la belle Louise Strozzi. Il tente de la séduire, mais celle-ci l'éconduit fermement.   ** Commentaires : Musset annonce le dénouement en introduisant l’épisode, certes mince en apparence, de Louise Strozzi, qui mourra empoisonnée. La débauche, qui jouera un rôle si important dans la pièce, est personnifiée par Salviati, l’ancêtre présumé de Musset.  

III,3...) et est le seul à avoir le droit à trois monologues (IV,3,5,9). Même absent, il est au centre de nombreuses conversations (cf.I,4; I,6...). Ainsi, onomastiquement, il est le personnage avec le plus grand nombre de surnoms : Renzo, Lorenzino, Renzino, Renzinacci, Lorenzetta. Il est aussi celui qui apparaît en arrière-plan (cf.I,2) - Lorenzo est un héros parce qu’il sait mener à bien son action, contrairement à Philippe Strozzi, Pierre Strozzi ou la marquise Cibo. Chacun d’eux a différé son

publique. Monologue: c’est une scène où un acteur est seul et parle pour lui-même à voix haute pour être entendu des spectateurs. Souvent le personnage s’adresse à sa conscience, fais des analyses de ses actions passés ou prémédite celles qu’il va accomplir. Le monologue a donc une dimension introspective (analytique) ou délibérative (prise d’une décision). Il donne une profondeur à l’intrigue et aux personnages. Pourtant la pièce est un peu contraire à la définition de « Monologue » car les monologues

.) et est le seul à avoir le droit à trois monologues (IV,3,5,9). Même absent, il est au centre de nombreuses conversations (cf.I,4; I,6...). Ainsi, onomastiquement, il est le personnage avec le plus grand nombre de surnoms : Renzo, Lorenzino, Renzino, Renzinacci, Lorenzetta. Il est aussi celui qui apparaît en arrière-plan (cf.I,2) - Lorenzo est un héros parce qu’il sait mener à bien son action, contrairement à Philippe Strozzi, Pierre Strozzi ou la marquise Cibo. Chacun d’eux a différé

incarné par Sarah Bernhardt dans la tradition des rôles travestis. Par la suite, le rôle fut repris par d'autres actrices, avant d'être interprété pour la première fois par un homme en 1952, au festival d'Avignon, interprétation mémorable de Gérard Philipe qui signait aussi la mise en scène. Puis en 1976, c'est Francis Huster qui endosse le rôle à la Comédie-Française. Citations « … Tandis que moi, pinçant le menton de la petite, je serre les poings de rage en remuant dans ma poche quatre ou cinq

les républicains…tous corrompus dans le fond et plus animés par leurs intérêts personnels que par un véritable idéal. Ajoutons que la corruption se répand comme une épidémie sur les personnes les plus innocentes (la jeune sœur de Maffio, Louise Strozzi…), les transformant en victimes. Elle est par ailleurs présente avec de plus en plus d’intensité au fur et à mesure que l’on parcours les échelons hiérarchiques de la société de Florence. Le dénouement de ce drame romantique referme la pièce en une

d'un comique terrible et douloureux » → souhaitait que la pièce soit joué mais mort en 1876. 1896 : première représentation de Lorenzaccio, joué par Sarah Bernard, une femme. C'est un livre politique : c'est aussi la pape qui gouverne. Pierre Strozzi, après la mort de sa sœur, il va s'opposer à son père et il va vouloir pousser les Républicains à la révolte. Il va rejoindre François 1er. Italie → pays déchiré : Napple, Venise, Rome. Ce n'est pas un pays uni → lutte de pouvoir. Onze ou douze guerre

dans un triste temps pour toutes les choses saintes ! ». Son exclamation, perçue comme un cri du cœur, montre son attachement à la religion, un attachement sincère et pur. Enfin, le quatrième personnage qui incarne cette pureté est Philippes Strozzi. Dans son monologue de l’acte II, scène 1, il déplore la décadence de Florence et sur un ton pathétique, il dit : « Pauvre humanité ! quel nom portes-tu donc ? celui de ta race, ou celui de ton baptême ? ». Le nom de sa race porterait le péché originel