Philosophie Peut On Désirer Sans Souffrir

Élevée de terminal littéraire au lycée René Cassin (91) Le manuel d’Epictète peut il rendre tout homme d’aujourd’hui heureux ? Epictète naquit en Phrygie, à Hiéropolis dans l’esclavage. Son nom propre lui vient de cette origine. On raconte qu'un jour son maître dur et cruel, s'amusait à torturer la jambe de son esclave, celui-ci l'avertit plusieurs fois qu'il allait la lui briser. Il la brisa et Epictète se contenta de remarquer : « Je vous avais bien dit que vous me la casseriez.

Lettre à Ménécée, EPICURE EPICURE n’oppose pas la vie à la philosophie. La philosophie est un art de vivre qui fonde le sens de l’existence. Savoir que nous allons mourir nous conduits à l’urgence de la philosophie. On dit que l’éthique épicurienne est une éthique de l’extrême urgence qui nous conduit à profiter de l’instant (carpe diem). La philosophie est une médecine de l’âme, c’est-à-dire qu’elle guérit. Ce qui nous rend malade se sont les questions creuses et fausses dont l’âme est troublée

pour les disciples d’avoir toujours présent à l’esprit les principes de la doctrine, afin de ne jamais être pris au dépourvu par les circonstances de la vie et en chaque occurrence d’être capable de penser et d’agir conformément à l’esprit de la philosophie dont on se réclame. Dans la Lettre à Ménécée le maître a pour thème la conduite de la vie. Il résume la morale ou éthique épicurienne. Un éthique définit les règles du bien vivre. PB : Qu’est-ce que bien vivre ? I)

Est-il raisonnable d’aimer ? A première vue, et au nom de l’amour véritable et du désir de passion qui nous anime, aimer représenterait un acte si grandiose qu’il serait alors au-delà de toutes limites, limites qui caractérisent la raison. Aussi la question de la présence du raisonnable dans l’amour surprend dès l’abord et l’on s’insurge devant une telle audace : que diable la raison viendrait-elle faire là où apparemment tout n'est affaire que de sentiments, d'émotions, d’élans frisant

Le bonheur consisterait plutôt dans un état durable et serein de satisfaction, délivrant l'âme de tout trouble intérieur. Le bonheur n'est plus lié au caractère éphémère du plaisir : il se caractérise par sa permanence, sa stabilité, sa durée. ->Peut-on apprendre à être heureux? Autrement dit, le bonheur dépend-il d'une « méthode » (d'une sagesse) ou n'est-on heureux que par hasard, « à l'improviste »? Le bonheur dépend-il de nos efforts, ou échappe-t-il à toute maîtrise? Les deux conceptions

de la vie et pouvoir être heureux et même temps il dit qu'il faut savoir laisser souffrir son âme pour cela.La tempérance est difficile à atteindre selon Montaigne, ce qui est difficile est de mélanger le bonheur au malheur sans trop en souffrir. Il ne semble pas avoir de mépris pour le corps il le voit comme en lien avec l'âme. Il dit : »Que celui qui veut écarter son âme (du corps) le fasse hardiment, s'il peut ». Il les associe donc bien, car pour lui il faut beaucoup de courage et d'audace

Une telle interrogation peut prendre deux acceptions différentes : en effet le sens de mal peut appartenir au langage courant, et, dans ce cas l’idée est banale (le manque de connaissance est compris comme dommageable), ou le Mal appartient au registre moral et s’oppose alors au Bien, signifiant que l’ignorance est condamnable au nom d’une certaine éthique. La philosophie a toujours opposé le Bien et le Mal du point de vue de la morale. On ne peut pas penser l’un des deux termes sans l’autre, aussi

que cette philosophie des plaisirs se retrouve dans la terminologie psychanalytique sous l’appellation du principe de plaisir selon Freud. On le retrouve déjà dans les premiers dialogues de Platon à travers la pseudo philosophie d’un Calliclès qui dès l’antiquité prône une vie de plaisirs divers en particulier dans le Gorgias, une vie de plaisirs qui serait en accord absolue avec notre nature. L’homme serait ainsi l’acteur de ses passions et les assumerait. Transition : Mais le désir n’appelle-t-il

Texte 1 Tant qu’on désire on peut se passer d’être heureux ; on s’attend à le devenir : si le bonheur ne vient point, l’espoir se prolonge, et le charme de l’illusion dure autant que la passion qui le cause. Ainsi cet état se suffit à lui-même, et l’inquiétude qu’il donne est une sorte de jouissance qui supplée à la réalité, qui vaut mieux peut-être. Malheur à qui n’a plus rien à désirer ! il perd pour ainsi dire tout ce qu’il possède. On jouit moins de ce qu’on obtient que de ce qu’on espère

TEXTES DE PHILOSOPHIE | ● La philosophie : Platon → le philosophe possède un certain savoir , mais il sait qu'il n'est pas suffisant ou sait qu'il ne sait et donc désire apprendre . Alors qu'un ignorant na savent pas qu'il ne savent . Il croit qu'il sait mais ne sait pas qu'il croit. Donc il croit a tord posséder un savoir. → Le désir ou l'amour est paradoxale car il se situe entre le manque et l'abondance . Quand je désire , je sais au moins ce que je désire même si je l'ai pas