Physiocrates Et Mercantilistes

organisé, l’Etat doit être riche et les citoyens pauvres. Si un Etat veut être riche, il faut que ces citoyens soient riches. Il fait du mercantilisme, c’est la théorie de l’enrichissement des nations par l’accumulation de métaux précieux. Les mercantilistes croient en la prééminence de la richesse monétaire. La seconde idée, c’est que l’Etat doit jouer u rôle actif dans l’activité économique. En effet, il y a similitude des intérêts de l’Etat avec celui des citoyens. Si un sujet s’enrichit, l’Etat

entièrement, et l'on garde la possibilité de contre-révolution, c'est-à-dire du retour d'anciens paradigmes (ex: Aujourd'hui, on est tenté de réutiliser certaines thèses mercantilistes alors qu'elles paraissaient caduques à l'âge classique). I - Du XVIe au XVIIIe siècle, la lente légitimation du gain A) Les mercantilistes France : Jean Bodin (1530-96) ; Colbert (1610-83) ; Antoine de Montchrétien (1575-1621) Angleterre : William Petty (XVIIe) Espagne : Luis Ortiz (XVIIe) 1) Une pensée multiple

dominant. L'Espagne va prendre de l'influence avec l'Amérique, notamment l'Amérique du Sud). C'est dans ce contexte que les mercantilistes vont s'interroger sur ce qu'est la richesse et comment on peut l'accroître. La pensée : Avant les mercantilistes, on disait que s'il y avait des riches dans la population, c'est que le roi n'avait pas ponctionné assez. Les mercantilistes disent au contraire qu'il faut qu'une partie de la population (les gros commerçants) s'enrichisse pour que le roi s'enrichisse

ventes, des revenus et finalement des possibilités d’épargner. 9 10 I.3 L’Emergence de la Science Economique La science économique émerge progressivement entre le XVI et le XVIII siècle. Les précurseurs de cette pensée sont :  Les mercantilistes : Antoine de Montchretien (1575-1621), Jean-Baptiste Colbert (16191683), John Locke (1632-1704), Bernard de Mandeville (1670-1733) et Richard Cantillon (1680-1734). Ces auteurs se sont intéressés aux moyens d’enrichir les Etats par une politique

15/09/10 Section I : Les Mercantilistes (1450 - 1750) 1/ Le contexte historique Ce nom a été donné par Adam Smith en 1750. C’est un courant d’idée pas très défini dans lequel il y a 4 écoles. Le Mercantilisme touche toute l’Europe mais à des périodes différentes. Les points communs : Culturel : il s’est imposé partout et où il s’est imposé, on a relégué la parole divine. Le rôle du marchand devient important alors qu’il était avant méprisé. 1 objectif : enrichir l’Etat. L’argent développe

mais on peut faire remonter la réflexion économique bcp plus loin ds le temps La réflexion eco apparaît chez les philosophes grec (Aristote Platon) au moyen age c'est la morale chrétienne qui inspire la pensée eco. Aux XVII eme siecle, le physiocrate avec Francois Quesnay fournissent une analyse globale du systeme eco. Mais ce n'est qu'au XVIII eme siecle avec le courant classique que se dévellope la première théorie économique. Elle va de pair avec l'essor du capitalisme, l'industrialisation

économiques à l’échelle d’une nation que s’est développée la représentation de l’économie sous forme de circuit. Cette représentation sous forme de circuit peut être remontée jusqu’aux origines de la science économique moderne (XVIIIème siècle – courant physiocrate). Cette représentation insiste sur la circulation des flux entre les différents agents de l’économie. Ils peuvent être réels ou monétaires. Au contraire de la représentation en termes de marché le circuit économique est capable de faire apparaître

Locke, Jean Baudin et Colbert. La plupart sont soit des marchands, des financiers ou des fonctionnaires. Ce sont des praticiens. Ils vont soutenir l’octroie de monopole ou de la protection douaniere afin d’avantager leur productivité. Les mercantilistes britanniques vont mettre en avant le commerce international et les francais le role de l’Etat dans le developpement de l’activité economique. Cette pensee economique (sur la periode du XVIe-XVIIe siecles) La richesse principale est monetaire

système général de compréhension. Il y a la doctrine libérale, la doctrine keynésienne, la doctrine marxiste, la doctrine socialiste, la doctrine de l’économie sociale de marché ou de la troisième voie, la doctrine associationniste, la doctrine mercantiliste, la doctrine Napoléonienne ; etc. (cf. Daniel Villey : Petite histoire des grandes doctrines économiques). Les deux cents premières pages vous donneront un aperçu de ce que nous appelons une doctrine et que j’appelle une vision, non pas au sens

richesse des états. 3 formes de mercantilisme : → le mercantilisme à la Harpagon (stérile), → le mercantilisme à l'Anglaise (dégage des excédents extérieurs) → et le mercantilisme à la française (glorieux mais mauvaise fin) Les idées mercantilistes : → Population nombreuse (ayez des enfants) → Interventionnisme : l'Etat doit être important et puissant. Essence étatiste → Pré-quantitativisme : plus il y a de monnaie en circulation, plus les prix augmentent et à valeur égale. La physiocratie :