Phèdre Ou Le Désespoir

Jean Racine Phèdre Édition présentée, établie et annotée par Christian Delmas et Georges Forestier Collection "Folio". Série "Théâtre"; 23 Gallimard, 1998 Copyright: 1995 ISBN 2-07-038763-1 Transcription en braille intégral: Bibliothèque Braille Romande, Genève octobre 2000 Notes Phèdre 1. Le titre de l'édition originale (1677) est Phèdre et Hippolyte (titre inchangé dans les impressions de 1678 et de 1680). Voir la préface, p. 22. 2. C'était déjà le cas de la tragédie précédente

et puis dans l'acte V de la tragédie classique du 17e siècle: Phèdre par Jean Racine. Cet auteur a été capable de faire ressentir à ses spectateurs deux sentiments essentiels à travers plusieurs des personnages de l'histoire; ceux-ci vont donc être élaborés dans les paragraphes qui suivent après avoir discuté de la manière particulière que Racine a décidé d'élaborer la catharsis dans ces deux actes. Premièrement, la catharsis dans Phèdre ne manque pas son coup. Elle ne vient pas par surprise et après

elle n’avoue jamais directement qu’elle aime Nemours pour épargner son mari. II.UNE SCENE THEATRALE ET PATHETIQUE 1) Une scène de théâtre *Par son thème : l’aveu, par son caractère verbal, est éminemment théâtral (cf. l’aveu de Phèdre à Hippolyte : Racine, Phèdre, II, 5) *Par la présence de l’amant caché (à la même époque, dans Britannicus de Racine, Néron, amoureux de Junie, assiste caché à l’entretien qu’elle a avec Britannicus). Ce détail, dans l’économie de l’oeuvre, est important : Nemours

parole peut exprimer un engagement, une promesse ou un serment. Dans le Phèdre, le personnage éponyme rappelle à Socrate son engagement, celui de prononcer un discours meilleur que celui de Lysias :" Très noble ami!... Fait ce que tu viens d'annoncer. Tu t'es engagé de prononcer un autre discours qui soit meilleur et qui ne soit pas moins plein que celui de Lysias" p89-90. Et face aux manières du philosophe, Phèdre prononce le serment qui obligera ce dernier à tenir sa parole :" non, je le prononce

Cette scène est extraite de la pièce de théâtre PHEDRE de Jean Racine, parue pour la première fois en 1677. Cette pièce met en scène la souffrance morale et aussi physique de Phèdre, une femme divisée voire même déchirée entre son cœur et sa raison. Cette scène est la troisième scène de l’acte I. C’est la première scène où apparaît l’héroïne éponyme accompagnée de sa nourrice Œnone. Dès cette apparition, le spectateur comprendra que Phèdre est rongée par un mal mystérieux, dont il va essayer

seulement comment s’exprime la culpabilité chez les personnes ayant commis des fautes mais aussi les conséquences qui peuvent en découler. Notre analyse va se fonder sur le personnage de Phèdre en tant que fautive et coupable dans trois œuvres, à savoir Hippolyte d’Euripide, Phèdre de Sénèque ainsi que Phèdre de Jean Racine. I-Biographie et Bibliographie de l’auteur 1-Biographie de l’auteur Jean Racine naquit en 1639 à La Ferte-Milon, au sein d’une famille de notables locaux sans éclat,

Iphigénie ou Phèdre. En 1667, il présente pour la première fois la tragédie qui fera de lui un concurrent direct du « Grand Corneille » : Andromaque. L’extrait étudié ici est la dernière scène de cette œuvre, acte V, scène 5 : le personnage d’Oreste y apprend le suicide de sa bien-aimée Hermione par l’intermédiaire de son ami Pylade. En quoi cette scène présente-t-elle un dénouement typique d’une tragédie ? Nous étudierons d’abord le comportement ambigu d’Oreste face au désespoir, puis la chute

bon exemple qui voit le personnage, parfois pendant de longues minutes, s'adresser à un spectateur qui ne peut ni ne doit lui répondre: c'est Harpagon, dans la célèbre scène de la cassette de l'Avare de Molière, qui prend le public à témoin de son désespoir, l'implore, le gronde, le suspecte, menaçant même de se tuer si on ne lui rend pas sa raison de vivre". De même l'aparté montre bien également cet aspect conventionnel et donc artificiel du théâtre: un personnage, à l'insu des autres, s'adresse au

OBJET D’ÉTUDE 1: LA Tragédie et la comédie au XVIIº : le classicisme SÉQUENCE Ii : Œuvre intégrale Phèdre de racine, ou la parole meurtrière Problématique d’ensemble : - Caractéristiques de la Tragédie Classique : équilibre et parallélismes - Du mythe à la tragédie antique et à Racine : le travail de l’écriture - les thèmes, le héros tragique : fatalité et tiraillement  - Caractéristiques d’un genre et d’un registre, le tragique. - Les figures de style

première partie, « Le désespoir de Céladon », document photocopié. 6/Tableau représentant une Vanité. SEQUENCE 2 : GENRE THEÂTRAL OBJET D’ETUDE : LE THEÂTRE, TEXTE ET REPRESENTATION PROBLEMATIQUE : Evolution du genre théâtral aux XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles : respect ou refus des règles classiques ? PERSPECTIVES : genres et registres / histoire littéraire et culturelle. ETUDE D’UNE ŒUVRE INTEGRALE : Racine, Phèdre (1677) Phèdre, un modèle du théâtre classique ? Phèdre sur scène : réflexions