Phèdre Thésée Comportement

de texte, c’est donc que vous cherchiez à vous approprier la méthode à mettre en œuvre dans ce type d’exercice afin de restituer la cohérence interne du passage en suivant les différentes étapes d’une démarche analytique visant à problématiser la thèse de l’auteur (pour se faire, se reporter, dans ce fascicule, aux Conseils généraux). Quelques éléments d’information sur les quatre notes : • Ce n’est pas sur les sens (la perception par les sens), que peut être établie la preuve des vérités mathématiques

le registre pathétique Histoire des arts : P. CORNEILLE, Polyeucte, mise en scène de J. Lavelli, 1987 192 Comment identifier un héros de tragédie classique ? P. CORNEILLE, Le Cid, I, 6, 1637 J. RACINE, Britannicus, II, 3, 1669 J. RACINE, Phèdre, I, 3, 1677 Image : J. RACINE, Britannicus, mise en scène de B. Jaques-Wajeman, 2004 194 194 195 195 Corpus ⁄ ¤ ‹ › ∞ 6 ‡ EURIPIDE, Les Troyennes, 415 av. J.-C. P. CORNEILLE, Horace, IV, 5, 1640 P. CORNEILLE, Cinna, III, 4

leurs façons de vivre et de penser. L’île des esclaves apparaît comme un monde nouveau. II. L’Île des esclaves Le dialogue d’Arlequin et d’Iphicrate montre que le valet a tout de suite saisi qu’ils avaient abordé dans un monde nouveau, où les comportements ne peuvent plus être ceux du passé. Contrairement à lui, son ancien maître n’a pas du tout compris la réalité de ce nouveau monde et il pose encore la question à Arlequin : « N’es-tu plus mon esclave ? » l. 12. Il faut toute la tirade de son ancien

L’appel du 18 juin, 1940 - Une affiche : cf. L’appel du Général de Gaulle Langues et cultures de l’antiquité : - L’emprunt chez La Fontaine La grenouille qui veut se faire aussi grosse que le bœuf - comparaison des textes de La Fontaine et de Phèdre - Texte d’Homère, extrait de l’Odyssée, sur le cheval de Troie : une stratégie de guerre - Poterie représentant le cheval de Troie : les autres arts pour raconter l’histoire Activités : A voir sur Youtube : Fabrice Luchini récite Les femmes

conflit – Étudier une situation tragique Repères Ce début de la scène 3 de l’Acte II est donné comme exemple de dialogue théâtral : ce dialogue des deux personnages placés dans une situation éminemment tragique permet en effet de confronter des comportements et des valeurs. Opposant à la cruauté des personnages raciniens la générosité native des héros cornéliens, Charles Péguy décrit ainsi le dialogue cornélien : « Les cornéliens ne se blessent jamais, même et surtout quand ils se tuent ; leur honneur

les bons et les mauvais désirs ?), et d’une technique qui s’interrogeait sur la possibilité et les moyens de les diriger et de les maîtriser. Ainsi le mythe de l’attelage ailé qui représente les différentes composantes de l’âme dans le dialogue du Phèdre de Platon n’est-il pas seulement destiné à nous donner une représentation imagée, il est aussi une mise en scène de la domestication de certains désirs. En somme, l’étude du désir se fragmente en analyse des désirs et se met au service d’un souci

pas à l’intitulé du programme ; restent James Joyce, qui s’impose en extraits, avec A. Moravia, Le Mépris (et le film qui en fut adapté), et le poète grec Constantin Cavafys. C’est André Gide qui répond particulièrement à l’entrée du programme avec Thésée, Philoctète, Le Prométhée mal enchaîné (André Gide vient en tête des références aux auteurs du XX° siècle dans le Dictionnaire des mythes littéraires de P. Brunel). Si l’on veut un texte plus contemporain, alors Cassandre de Christa Wolf (1983) s’imposerait

le courant antérieur de la comédie. Elle renaît au XIIème siècle où elle sera au sommet de sa gloire. Elle met généralement en scène des personnages de la mythologie grecque, ce qui est par exemple le cas dans la pièce « Phèdre » de Jean Racine où il est question de Poséidon, Thésée, etc. Généralement, le personnage principal doit faire preuve d'héroïsme et se voit confronté à dilemme de taille comme choisir entre l'honneur ou l'amour ou encore la raison et la passion. Les sujets des pièces tragiques

transmettre la tromperie du bonheur, le seul sentiment moral acceptable étant la pitié qui reconnaît l'universalité de la souffrance. La seule délivrance est la négation du vouloir-vivre, non pas dans le suicide, mais dans l'acte de non-volonté (cette thèse n'est pas éloignée du bouddhisme). Il faut renoncer au désir qui est le mal radical. Comment renoncer au désir ? Une première solution se situe dans la contemplation esthétique. Comme Kant, Schopenhauer considère qu'elle est désintéressée et donc

les pulsions sexuelles soient auto-centrées. Or, c’est exactement le cas : « au début de l’évolution individuelle, toute la libido (toutes les aspirations érotique, toute la capacité d’amour) est attachée à la personne propre ». ( explication : thèse de l’égoïsme libidinal. La différence entre la libido et l’instinct sexuel des animaux, c’est que la libido est une pulsion, donc une poussée sans objet prédéfini. Alors que l’instinct sexuel de l’animal cherche spontanément un partenaire disponible