Phénoménologie De La Perception Nature Culture

mais nullement celle d'une autre conscience. Bref : on ne peut par définition rien savoir de l’esprit d’autrui (car nous n'avons aucun moyen d’observer directement des expériences à l’exception des nôtres)  Exemple : texte Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception, p.409 : Comment sais-je que Paul est triste? Et en colère? MERLEAU-PONTY Je perçois autrui comme comportement; par exemple je perçois le deuil ou la colère d'autrui dans sa conduite, sur son visage et sur ses mains, sans aucun emprunt

par leur affectivité. La connaissance, c’est démêler les amalgames pour voir le lien. Car la connaissance est dans la distance (variance). La distance est un entre-deux immatériel qui abrite le lien. Le sens est dans la différence car précisément la nature est diverse. Le fossé se creuse entre ceux qui ne se placent que dans la partie qui émerge de l’iceberg i.e. de la vie événementielle et ceux qui se placent dans la partie immergée de la vie conceptuelle et symbolique. Or, le déséquilibre s’accroît

statistique)(cf. les Horaces et les Curiaces de Tite-Live). La recherche progresse par comparaison. La distance est un entre-deux immatériel qui abrite le lien. Comme l’attraction entre la pomme et la terre. Le sens est dans la différence car, précisément, la nature offre de la diversité. Le fossé se creuse entre ceux qui ne se placent que dans la partie qui émerge de l’iceberg (cf. Arthur SCHOPENHAUER) i.e. de la vie événementielle et ceux qui se placent dans la partie immergée de la vie conceptuelle et symbolique

est-il possible qu’existe un alter ego, un autre moi qui ne soit pas moi ? C’est ce qu’on a appelé le problème du solipsisme. Si le « je » se donne dans une intuition, autrui (tout comme les objets extérieurs) ne m’est connu que par l’intermède de la perception et celle-ci pourrait se révéler entièrement trompeuse en raison par exemple de la présence d’un malin génie qui ferait que tout ce que je crois vrai soit faux sans que je puisse le savoir. Dans les Méditations métaphysiques, Descartes va être contraint

étions des musiciens d’un orchestre sans chef»10. Ici, la communication est envisagée comme une activité sociale permanente, à laquelle les membres d’une société ne peuvent pas ne pas 8 9 Idem. Citation d’après: Y. WINKIN, Communication, culture et société: de l’histoire des idées au travail de terrain; dans: Communication et espace public. Univers créoles 1, Anthropos, Paris, 2002, p. 8. Ibidem, p. 14. 10 -6participer. Et si les membres doivent y participer, cette participation s’opère

2-605-00000-I  [BAT 88] BATESON, G et RUECH, J. Communication et société . Paris : Seuil. 1988. 350 p. ISBN 2-02-0100350-8 [BAT 71] BATESON, Gregory . La cérémonie du Naven . Paris : Minuit . 1971 . 348 p . ISBN 2-253-03860-1 [BAT 84] BATESON, Gregory . La nature et la pensée . Paris : Seuil . 1984 . 250 p . ISBN 2-02-006794-3 [BAT 97a] BATESON, Gregory . Vers une écologie de l'esprit 1 . Paris : Seuil . 1997 . 300 p . ISBN 2-02-025767-X [BAT 97b] BATESON, Gregory . Vers une écologie de l'esprit 2 . Paris

quelques sortes, les idées plato- niciennes sur terre. Aristote considère que la beauté absolue réside dans la nature, dans le corps humain et ses proportions et qu'il revient à l'art de restituer cette beauté en procurant du plaisir. Aristote distingue le plaisir sensuel des formes et des couleurs et le plaisir supérieur intellectuel donné par les pein- tres qui restituent la beauté de la nature. En tant que propriété de la raison divine, la beauté est la plus haute qualité morale.. La pensée de Plotin

ʾ yat al-kawakib (En voyant les étoiles), il s'éloigne quelque peu de l'explication de Ptolémée. Dans son recueil magistrale al-Mana ẓ ir (Optique) Ibn al-Haytham a correctement identifié le problème comme l'un appartenant à la psychologie de la perception, mais il ne permet que des vapeurs épaisses pourraient parfois être un facteur secondaire. Les écrits d'Ibn al-Haytham se distinguent par un souci de clarté et l'originalité de l'approche. Il a contribué à la littérature technique sur l'astronomie

connaissance philosophique à savoir : « Si la connaissance procède de l’expérience (empirisme) ou la valeur de la raison (rationalisme), celui de la portée de notre connaissance, c’est-à-dire si nous pouvons parvenir à l’absolu et à la connaissance de la nature intime des choses » . I-1 Approche définitionnelle de la connaissance I-1-1 Sens étymologique C’est Paul Claude qui a bien établi le rapport existant entre les termes connaître et naître. Pour ce dernier, il faut naître avec

une richesse et un raffinement que l’on ne rencontre qu’en lui. Il ne s’agit pas pour autant d'un plaisir sur le mode de la simple « consommation », mais d’un plaisir lié au monde de la culture. En tant que culture, il peut se rattacher aussi un certain savoir, à une culture esthétique. En occident, le mot culture a souvent une résonance intellectuelle et se ramène la plupart de temps à une forme de savoir. Est-ce à dire que le plaisir esthétique dépend de la connaissance que nous possédons sur