Picrochole

Rabelais, publié en 1535. Rabelais se situe dans le courant humaniste qui se développe en Europe au XVème siècle, et se réfère aux textes antiques des Grecs et des Romains anciens. Nous sommes à la fin de la guerre Picrochole-Gargantua et pour récompenser frère Jean de sa lutte contre Picrochole, il fonde une abbaye nommée " Thélème ". Elle est basée sur l’architecture du château de " Chambord ". Ainsi dans le chapitre 57 qui constitue l’épilogue de Gargantua, il décrit un lieu merveilleux, idéal, utopiste

l’œuvre Gargantua de Rabelais, publié en 1537. Rabelais se situe dans le courant humaniste qui se développe en Europe au XVème siècle, et se réfère aux textes antiques des Grecs et des Romains anciens. Nous sommes à la fin de la guerre Picrochole-Gargantua et pour récompenser frère Jean de sa lutte contre Picrochole, il fonde une abbaye nommée " Thélème ». Ainsi dans le chapitre 57 qui constitue l’épilogue de Gargantua, il décrit un lieu merveilleux, idéal, utopiste. I - La population de l’abbaye de Thélème Des hommes

les cloches de Notre Dame de Paris afin de les accrocher à sa jument gigantesque. Picrochole se décida alors d’attaquer le royaume de Grangousier et envahit ses terres. Celui-ci n’arrivant pas à lui faire entendre raison, fit appel à son fils qui prit la tête des combats aidé de frère Jean des Entommeures, qui, faisant preuve de beaucoup de courage, aidèrent Gargantua à chasser les adversaires. Il vaincut Picrochole et décida de donner à son nouveau royaume l’éducation qu’il a reçue de Ponocrates

cloches de Notre Dame pour les accrocher au cou de sa jument. Le royaume de Grandgousier est envahi par Picrochole. Grandgousier ne parvenant pas à ramener Picrochole à la raison, il appelle son fils Gargantua à la rescousse. Ce dernier prend la tête des combats. Il est aidé par Frère Jean des Entommeures, dont le courage est exemplaire. Le fils de Grandgousier est victorieux et Picrochole doit s’enfuir. Gargantua fait un discours de morale politique. Il indique également que le royaume du vaincu

populaire ou le jargon patoisant. Rabelais illustre l'intelligence et la bêtise humaine dans des discours, raisonnements ou joutes oratoires. Dans le chapitre XXXI, « La harangue faicte par Gallet à Picrochole », est un exemple de l'éloquence de l'auteur. Son réquisitoire contre les méfaits de Picrochole est très convaincant. Rabelais est un grand orateur, il maîtrise parfaitement la langue française. Ces guerres Picrocholines sont aussi un exemple de la force qui habite Gargantua et ses compagnons

Le grossissement passe aussi par d'autres hyperboles: « tout le pissat … l’enfla tellement … que toute notre bande d’ennemis fut horriblement noyée ».. Le comique gigantal se mêle ici au comique scatologique pour rendre la fin des guerriers de Picrochole dérisoire : se noyer dans le « pissat » d’une jument est une mort peu glorieuse ! Le narrateur adopte ici le registre burlesque (qui fait rire en parlant sur un ton bas d’un sujet haut) en associant le thème épique de la guerre au « bas corporel »

l’universalité "tous", "autant..que", "chacun", "nos", a "nous"… - « sage et fous » sans y établir de distinctions, aspect universel - Utilisation de personnalités telles que Picrochole, a l’ambition démesurée, ou encore Pyrrhus, avide de triomphe, et renforce cet aspect d’universalité en les accordant en énumération (Picrochole, pyrrhus, la laitière, enfin tous) ils st tous mis au mm rang.. - insistance sur la douceur "absolue" du rêve : "chacun songe (premier terme directement issu du champ lexical

Gargantua, Thubal Holoferne et Jobelin Bridé, et par l’éloge de Ponocrates et la description de l’éducation humaniste qu’il offre à Gargantua. L’auteur vient également critiquer les rois belliqueux et la guerre de conquête à travers le personnage de Picrochole. Enfin, Gargantua est une œuvre comique, placée sous le signe du rire, qui cherche à divertir le lecteur. Ce point est d’ailleurs l’une des nombreuses raisons qui m’ont fait choisir cette œuvre. En effet, la tonalité

Notre-Dame et « compissa si violemment » les parisiens. b) Le comique portée à son exagération qui fait douter de la seule portée comique de l’œuvre : nombreuses figures d’amplification. Exemple : épisode du chapitre 33 où les projets de conquête de Picrochole sont si hyperboliques que le rire en devient inquiétant On peut également interroger le gigantisme de l’œuvre : hommes comme les autres finalement c) Le rire scientifique et docte qui tourne en dérision le savoir : épisode du torche-cul qui se veut

du lecteur. Mais c'est aussi un personnage courageux contrairement aux clercs de cette époque, puisqu'il défend les opprimés en écrasant l'armée picrocholine. De plus, l'auteur méprise la cupidité et la recherche de gloire des souverains qui tels Picrochole en oublient l'amour du prochain. Il dénonce l'ignorance des clercs, et critique violemment la papauté et la papolâtrie de ses sujets. Ce terme, bien évidemment péjoratif, désigne l'idolâtrie, absolument absurde pour les Evangélistes, des catholiques