Picrochole

celui des géants. De fait, dans ce roman, le rire est clairement associé aux personnages. Le comique de caractère est manifeste : avant d’être éduqué, Gargantua « se vautrait dans les ordures […] pissait sur ses souliers » ; les ambitions de Picrochole sont ridicules, les exploits de Frère Jean, par leur démesure, peuvent également prêter à sourire. On peut aussi faire référence aux acrobaties de Gymnaste. Les personnages eux-mêmes passent du bon temps et rient de leurs aventures au cours des

en raison du succès de ce premier ouvrage, constitue une sorte de conclusion à la victoire ultime des troupes de Gargantua sur celles de Picrochole. En effet, après une terrible guerre, Gargantua a finalement triomphé de son ennemi notamment grâce à l’aide de Frère Jean des Entommeures, i.e. celui qui fait du hachis de ses victimes (entamure : blessure). Picrochole s’est enfui et, de colère, (il porte bien son nom !) et il lui offre « tout son pays de Thélème, le long de la Loire », in Gargantua l

programme basé sur l’exercice intellectuel et physique. Gargantua est transformé. Rabelais narre ensuite les guerres picrocholines qui opposent le roi Picrochole à Grangousier (le père de Gargantua). Grandgousier est pacifiste, il tente par tous les moyens d’éviter la guerre et est finalement contraint à mener une guerre défensive contre le belliqueux Picrochole. La troupe de Gargantua, aidée par Frère Jean, remporte la victoire. En récompense, Gargantua offre à Frère Jean l’étonnante abbaye de Thélème

lui-même un grand humaniste et œuvrait beaucoup pour la société. Ensuite, l’auteur parle de la guerre qui déchire Grandgousier, le père de Gargantua, et Picrochole. Tous deux étaient des amis de longue date et les royaumes étaient alliés depuis plusieurs générations. Le conflit débute bêtement à cause d’une dispute entre des paysans. Picrochole entre alors dans une rage folle et décide d’attaquer sans plus attendre Grandgousier sans même chercher à vérifier s’il s’agit de la vérité. Il est décrit

il oppose la façon de faire de Picrochole, qui est de faire la guerre dans le seul but de conquérir des territoires et de dominer à celle de Grandgoussier, qui lui ne rentre en guerre qu'en dernier recours car il n'a pas d'autre choix pour se défendre. Bien que la vision de Rabelais soit fondé sur un principe fondamentalement pacifique comme on peut le voir a travers Grandgousier. Par exemple au chapitre XXX où Grangousier fit rendre les fouaces volé a Picrochole en ajoutant de l'argent et d'autre

jusqu’au dessus des épaules […] et sortit par l’oreille sénestre. » Elles en deviennent parfois violentes, comme dans la bataille du clos de l’Abbaye de Seuillé, où Frère Jean des Entommeures (qui fait de la chaire à pâté) décime les assaillants picrocholes : « Il leur transperçait la poitrine par la médiastine et par le cœur. A d’autres, donnant sur la faute des côtes, leur subvertissait l’estomac, et mourraient soudainement. » Ce réalisme des corps montre la célébration que Rabelais dévoue à la

ses commentaires jubilatoires, mais dénonce tout de même la violence aboutissant à la mort malgré le renoncement de l'armée adverse. Nous retrouvons également le personnage de Picrochole, qui incarne lui même la violence, par sa manière de parler constamment avec agressivité à l'armée qu'il dirige. Le nom Picrochole est un « nom portrait », car il signifie en réalité « bile amère » et donc « la colère violente ». Ce personnage n'est ici pas pris au sérieux, non seulement pour son nom, mais

sont importants. Grâce à cette éducation humaniste, Gargantua est transformé… pour le meilleur. ➢ Rabelais narre ensuite les guerres picrocholines qui opposent le roi Picrochole à Grandgousier (le père de Gargantua). Le pacifique Grandgousier tente par tous les moyens d’éviter la guerre, mais face à la furie belliqueuse de Picrochole, il est contraint de mener une guerre défensive pour restaurer la paix. La troupe de Gargantua, aidée par l’énergique Frère Jean des Entommeures, remporte la victoire

contraintes puisqu’on tente de s’accomplir. Pas de distinction homme/femme. Compétences différent de qualités morales. Importance de la mesure, la tempérance (dans la lignée de l’Antiquité). Importance de l’éducation : même les vaincus (fils de Picrochole) sont éduqués. Le pouvoir doit se soucier de l’éducation. MONTAIGNE – Les Essais Formation auprès d’auteurs latins. Amitié avec Etienne de la Boétie. Beaucoup de voyages (Allemagne, Italie). Elément nouveau : s’adresser à un lecteur sans

inclusif « notre ») 2. Différences · Taille : morale du « Curé » = réécriture par réduction de la morale de la « Laitière ». · Style, dans la « Laitière » : exemples historique (Pyhrrus), fictifs (Picrochole, dans Rabelais ; épisode de la préparation de la guerre par les conseillers de Picrochole évoqué v28 et 29) ; forme du récit dans la morale, avec schéma narratif (SI, péripéties, chute et SF) et figures de style du récit (répétition en « tout » v36 et 37). Conclusion · Fables complémentaires