Pigou Et Coase

incomplète et synonyme de coûts élevés (Salop, Stiglitz, 1977, 1982), autant de sources d’inefficience qui pèsent sur la coordination par le marché. c. Les coûts de transaction La question des coûts de transaction renvoie bien entendu aux travaux de Coase (1937) et Williamson (1975). Par coûts de transaction, il faut entendre « les coûts de fonctionnement d’un système d’échange, et plus précisément, dans le cadre d’une économie de marché, ce qu’il en coûte de recourir au marché pour procéder à l’allocation

ou de consommation d'un agent influe positivement ou négativement sur l'utilité d'un autre agent, sans que cette interaction ne transite par le marché, c'est à dire par le mécanisme des prix. Notion développée par Alfred Marshall et Arthur Cécil Pigou, dans les années 1920, avant d'être systématisée par Meade dans les années 1950. Le problème des externalités est donc que ses effets, négatifs ou positifs, ne sont pas pris en compte dans un système de prix et donc dans les calculs économiques.

moins en moins. C'est une réglementation indirecte. On cherche à limiter une énergie fossile (le pétrole), on cherche également à créer moins de pollution dans les villes. Il existe différentes formes de réglementation. 2) La taxation Arthur Cecil Pigou (1877-1955) a été le premier économiste à s'interroger sur la question des externalités négatives en 1920 et il a proposé l'établissement de taxes imputable aux pollueurs. C'est le principe pollueur/payeur. C'est le principe de l'écotaxe, l'idée est

transactions Elle permet de créer la frontière entre l’entreprise et le marché. Cette théorie pose une question simple : pourquoi certaines transactions se font sur des marchés, alors que d’autres se font à l’intérieur de l’entreprise ? Coase, The Nature of Firm  : il va s’inscrire dans une perspective différente de l’entreprise. Pour lui, l’entreprise est une boite noire dans laquelle à l’intérieur il y a tout pour optimiser l’entreprise mais qu’on ne voit pas

des prix dans l’économie. Cela ne permet pas d’expliquer pk des agents économique continuent de dépenser au même rythme alors que la quantité de monnaie augmente. Cette équation est imparfaite et c’est pk elle a été plus tard reformulé par Pigou et Keynes. Pigou introduit l’idée que les agents économiques expriment une demande de monnaie proportionnelle à leur niveau de dépense et à leur revenu. Grace à cette idée, on voit que les gens adaptent leur niveau de monnaie. Elle montre que lorsque les

agent économique sur l’utilité d’un autre agent économique qui ne sont pas prises en compte par le marché, c’est à dire qu’elles ne traduisent pas par des mouvements de compensation par les prix. La théorie des droits de propriété est celle de Ronald Coase, économiste américain qui a mis en évidence l’importance des droits de propriété en économie de marché. Ex de l’usine polluant une rivière : le marché semble incapable de résoudre ce problème. L’usine ne veut rien savoir et les riverains et le maire

couts sociaux au delà des couts privés couvert par les prix de marché. L’internalisation peut être réalisé selon deux modalités principales : - 1) La tarification au sens de pigou 1920 - 2) Les droits de propriété au sens de Coase 1960 Premièrement la tarification : la taxe pigouiènne est une tarification imaginée par pigou en 1920 ; l’instauration d’un système de taxe est une application aux principes du pollueur payeur qui oblige les responsables à assumer le cout de la pollution ou de la dépollution

(Kågeson, 2007) qui détaillent les spécifications des instruments « taxe sur les soutes » et « Echanges de quotas d’émissions » dans le cadre du shipping. L’approche de la « bunker levy » est celle d’un instrument de taxation, dite aussi « taxe de Pigou » du nom de l’économiste qui le premier proposa la mise en place de taxes pour internaliser les externalités. Cette mesure a la faveur de certaines organisations d’armateurs telles Armateurs de France, du fait de la capacité qu’offre une telle taxe

consommation de ces biens parce que l’élasticité de la demande au prix est nulle et dans ce cas ces taxes rapportent de l’argent. La fiscalité peut ensuite porter sur des externalités négatives comme la pollution. En 1923, dans son Economie du bien-être, Pigou introduisait le principe du pollueur-payeur comme moyen d’atteindre un optimum social lorsque le coût marginal supporté par les uns est parfaitement égale au bénéfice marginale retirée par les autres lorsqu’ils produisent des biens et des services

volume des émissions émises permet de corriger le coût de production des entreprises polluantes, afin que celles-ci tiennent compte du coût social que représente la pollution dont elles sont responsables. C'est le mode d'internalisation développé par Pigou (1920) qui sert de fondement théorique au Principe Pollueur-Payeur énoncé par l'OCDE en 1972[8]. Reprenons l'exemple développé dans la partie I.C. et supposons en effet que le taux de cette taxe soit égal à t. Si l'entreprise j déverse qj