Pitié Du Spectateur Andromaque

habilité de Racine dans la mise en scène dramatique 1) Les deux ressorts de la tragédie : pitié et crainte vis à vis de ses personnages à la fois victimes et bourreaux 2) Une construction ouvragée : dès le début la mort de Pyrrhus est annoncé : récit de sa mort / le spectateur se demande quelle va etre alors la réaction d'Hermione : retournement de situation pour elle, Oreste et Andromaque 3) Une scène réécrite mettant plus en valeur le pathétique et le tragique

Dionysies; Euridipe , né en -480 avant JC, a été le plus critiqué, ses textes étaient moins compliqués que ceux d’Eschyle ou de Sophocle, car il utilisait le langage des gens de tous les jours, il a produit 90 pièces, et nous en avons conservées 18, dont Andromaque, Les Troyennes, I, Électre,Orestes. La comédie était moins populaire en Grèce, mais on connaît encore onze pièces d'Aristophane , un auteur de théâtre né en -450 avant JC . Ses textes servaient à faire rire, mais aussi à faire réfléchir les Athéniens sur

les lettres que ces conseils n'aient point été suivis. Voltaire y répondit en donnant « Zaïre »; Racine en donnant « Andromaque ». 3. Le temps du succès Engagé jusque-là dans une mauvaise route, Racine en prit tout à coup une différente, inconnue peut-être à Corneille lui-même. Celui-ci avait étonné, enlevé le spectateur; son jeune rival chercha à l'émouvoir et à l'attendrit. La pitié lui parut un ressort plus actif, plus étendu, d'un effet pénétrant et moins passager que l'admiration. Il étudia le

respecter des règles bien précises. La règle de la bienséance, l'acteur ne doit pas choquer le spectateur (pas de présence de sang sur la scène). De ce fait , violence et intimité physique sont exclues de la scène. Les batailles et les morts doivent se dérouler hors scène et être rapportés aux spectateurs sous forme de récits. Quelques exceptions comme le suicide de Phèdre, ou la folie d'Oreste dans Andromaque, chez Racine ou celle de Dom Juan chez Molière sont restées célèbres. La règle de la vraisemblance

tragédie se dénoue très souvent par la mort d’un ou de plusieurs personnages.Le but de la tragédie Pour Aristote, philosophe grec, le but est la catharsis, c'est-à-dire, la purgation des passions. Le spectacle de la pièce tragique nait chez le spectateur la pitié et la terreur afin d'amener chez lui une purgation de ses mauvaises prédilections La tragédie se caractérise par : 1. L’événement tragique : un

théâtre a l’adjectif « grec », on pense à : tragédie*. Le théâtre grec est composé de deux grandes familles qui sont: les Atrides (que l’on retrouve dans Andromaque) et les Labdacides (que l’on retrouves dans Antigone). *La tragédie: pièce de théâtre dramatique qui met en œuvre de fortes passions, inspirant l’héroïsme, l’exaltation, la pitié ou la peur. • Les Atrides: • Les Labdacides: I- Ce qu’il faut tout d’abord savoir sur

la rédaction de la pièce, et reçoit le soutien de Louis XIV. Dans "Alexandre le Grand", encore une tragédie en cinq actes, datée de 1665, l'auteur dépeint le Roi-Soleil sous les traits d'Alexandre. Mais son véritable succès arrive en 1667 avec "Andromaque". Suivent alors d'autres coups de maître, avec notamment et successivement, en 1670, 1673 et 1674, "Bérénice", "Mithridate" et "Iphigénie".  En 1677, Jean Racine interrompt ses créations dramatiques avec "Phèdre". Il se consacre dès lors à l'historiographie

fait sa grandeur. Le héros a conscience du pouvoir du destin. Exemple : Oreste : "Je me livre en aveugle au destin qui m'entraîne" (Andromaque).  L'action se situe dans le passé (mythologie, Antiquité, Bible) L'acte I est l'exposition, dans laquelle le nœud (problème, conflit) est présenté; les trois suivants font progresser l'action dramatique. Le dernier acte est en général celui de

mis en scène. Aristote, dans La Poétique, détermine les six parties qui composent la tragédie : "la fable, les caractères, l’élocution, la pensée, le spectacle et le chant" (chap. 6). Il montre que la tragédie a pour but de susciter la terreur et la pitié afin d’opérer une purgation des passions qu’il nomme catharsis. C’est au Ve siècle av. J.-C. que la tragédie antique connaît son apogée avec Eschyle, Sophocle et Euripide. - Au début du XVIIe siècle, un genre nouveau apparaît : la tragi-comédie a

distinguent les uns des autres. Malgré tout, les auteurs utilisent les mêmes codes ou registres d'écriture pour écrire leur pièce. Par exemple, la mort d'un personnage est souvent reliée au registre pathétique. Celui ci permet a l'auteur de susciter la pitié pour un personnage dans une situation douloureuse. En prenant cette exemple on peut alors se demander si la mort doit nécessairement avoir une dimension pathétique ? Nous essayerons de répondre a cette question grâce a deux grandes parties : l'une