Pitié Du Spectateur Andromaque

Contre-Notes, l'auteur est différent du menteur. Au théâtre, le dramaturge ne substitue pas une chose à une autre, il créé quelque chose de nouveau. L'oeuvre créée n'est ni « vraie » ni « fausse », elle est une création neutre qui sera jugée par les spectateurs. Médée de Corneille est une tragédie qui dépeint la colère meurtrière de Médée face à la trahison de son époux infidèle et opportuniste, Jason. Il ne s'agit pas d'une déformation du réel, d'une substitution. Corneille a utilisé les grandes lignes

trois, sont accompagnés du choeur. Tous portent des masques effrayants et représentent le héros à l'instant le plus critique de sa destinée. Les trois plus grands auteurs tragiques sont; Eschyle (Les Perses, Les sept contre Thèbes), Euripide ( Andromaque, Médée, Iphigénie). Un auteur fondateur : Sophocle Sophocle ( 496-406) révolutionne la tragédie en complexifiant l'aspect psychologique des personnages, souvent seuls (Antigone, Ajax) et en réduisant l'importance des dieux sur scène. Il est

que ce qu'on n'apprend que par un récit. C'est sur quoi je me suis fondé pour faire voir le soufflet que reçoit don Diègue et cacher aux yeux la mort du comte, afin d'acquérir et conserver à mon premier acteur (personnage) l'amitié des auditeurs (spectateurs), si nécessaire pour réussir au théâtre. L'indignité d'un affront fait à un vieillard, chargé d'années et de victoires, les jette aisément dans le parti de l'offensé ; et cette mort, qu'on vient dire au Roi, tout simplement et sans aucune narration

contre la morale de l’époque, c'est-à-dire qu’elles ne peuvent pas choquer les spectateurs, elles ne doivent montrer aucune action violente, pas de sang et pas de contact physique brutal ou sexuel. En revanche, ces répliques ou actions peuvent être racontées. • La règle de vraisemblance : Elle a pour but de rendre plus réalistes les actions des récits pour les spectateurs. Si cette règle est respectée, les spectateurs, en regardant la pièce, ont la possibilité de se reconnaître dans les personnages

titre Le Roi se meurt invite le spectateur à remarquer dans l'exposition les signes de la dégradation, qu'elle concerne le physique des personnages, le décor ou encore l'action. Le titre peut reprendre le nom du héros (Tartuffe, Antigone) ; on parle alors de personnage éponyme. La complexité des signes au théâtre • Énoncé-énonciation : une double information Lieu privilégié du langage, le théâtre met en oeuvre à la fois l'énoncé et renonciation pour le spectateur : — l'énoncé renseigne sur

Andromaque Racine, Jean Publication: 1667 Catégorie(s): Fiction, Théâtre, Europe continentale Source: http://www.ebooksgratuits.com 1 A Propos Racine: Jean Racine, né à La Ferté-Milon le 22 décembre 1639 et mort à Paris le 21 avril 1699, est un poète tragique français considéré, à l'égal de son aîné Pierre Corneille, comme l’un des deux plus grands dramaturges classiques français. Disponible sur Feedbooks pour Racine: • Bérénice (1670) • Alexandre le Grand (1665) • La Thébaïde ou Les Frères

théâtre classique Caractéristiques des principaux genres classiques | registres | Origine des personnages | Époque | Exercice de la liberté | Ton de la pièce | Dénouement | Réactions des spectateurs | Exemple | Tragédie | Haute noblesse | Historique, antique ou biblique | Fatalité | Tendu | Triste | Pitié mais admiration | Phèdre de Racine | Tragi-comédie | Noblesse ou haute bourgeoisie | ? | Hasard, liberté | Tendu | Heureux | Sympathie | Le Cid de Corneille | Comédie d'intrigue | Noblesse

Kristell – 21403501 Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3 Master 1 Didactique du Français Langues Etrangères 1) Module 2 – Littérature, Violence et Socialité 2) 3) Exposé - commentaire de texte : 4) Andromaque de Racine _ Acte I, Scène 2 (la tirade de Pyrrhus) Introduction Andromaque est une tragédie classique à plusieurs points de vue : il s’agit d’un sujet antique et Racine suit les règles de composition des trois unités (temps, lieu, action). La pièce propose des personnages complexes

des dieux, est propre à susciter la terreur et la pitié chez le spectateur. Racine, dans cette

‘sang’ ‘poignard’ ‘malheur’ ‘douleur’ ‘trépas’ ‘fille d’enfer’ ‘démons’  Ces mots évoquent le désespoir d’Oreste lorsqu’il apprend la mort d’Hermione. Pylade fait de son texte un récit très imagé qui provoque l’horreur chez le lecteur comme chez le spectateur. On peut ajouter à ces termes les connotations morbides des couleurs rouge et noire qui obsèdent Oreste dans son hallucination. b) La non-représentation de la mort au théâtre au XVII° siècle La tragédie raconte le renversement du bonheur au